mercredi 27 août 2008

« mon Biêtmé».

(mise-à-jour le 11/08/09)





La maison cadastrée n°932 était la propriété au cadastre de 1844 de Jean-Baptiste PAULUS de Rogery. D’une contenance de 3,90 ares, elle était considérée de 8ième classe, consistant en maisons de journaliers, ayant 2 petites places, basses et sombres (1).
En 1844, Jean-Baptiste PAULUS acquit la maison mitoyenne « mon Guillaume » cadastrée n°933. En 1867, les bâtiments n°932 et n°933 fusionnèrent en n°932a.

Cette maison fut démembrée de la propriété MARQUET au XVIIième siècle. Le bâtiment ne semble pas occuper le même emplacement que sur la carte du comte de FERRARIS.

Barthélemy PAULUS est cité le 3 juin 1630, avec ses frères et sœur du premier lit : Abinet, Bertrand, Henry et Marguerite, avec leur père Abinet PAULUS et la seconde épouse de celui-ci (2).
Il épousa la Catherine QUELIN, encore citée comme veuve de Jean MARQUÉ le 3 juillet 1634 (3).

Barthélemy PAULUS est repris au nombre des hommes capables de porter les armes en 1655, âgé de 40 ans, soit né vers 1615.
Le 13 mars 1640, Barthélemy PAULUS achète à Anne, veuve Gillet Piron le BEAU, remariée à Marquet de SIMPAS, sa part de maison feu Jean MARQUET à Rogery, joignant par-dessous au chemin, dessus à la « chastesse » Blaes COLLET, par-derrière à la « chastesse » Gérard MORSOMME et Tossaint DIMANGE (4).
Barthélemy avait épousé une fille de Paulus QUELIN, de Cierreux. Il est cité comme beau-fils de Laurette, veuve de Paulus QUELIN, de Cierreux, le 18 mai 1640 (5).
Le 25 juin 1641, Barthélemy PAULUS achète la moitié de « chastesse » de Jean BLAES à Jean BLAES, de Rogery et Marguerite, sa sœur (6).
Le 23 novembre 1643, Barthélemy PAULUS achète la part de « chastesse » à Rogery de Marguerite, veuve Servais Piron GILLET, de Courtil, joignant dessus à la « chastesse » Jean RICHELLE et dessous aux héritiers feu Jean MARQUET (7).
Barthélemy PAULUS est cité comme échevin du comté de Salm dès le 21 novembre 1651 (8).

Extrait du dénombrement de 1656 : « Bietmé Paulus, eschevin de la haulte Cour du Comté de Salm, at maison de sufruict, faict environ deux chartées de foing, une chartée d’engaigère, un jour de terre, un demy jour de sart, charroye comme les aultres, ardoises d’une ville à l’aultre en ramenne du grains, at quattre vaches, deux genis, deux chevaux à luy de petit prix, doit cincq stiers de rente par an au Seigneur, une poulle pour chauffaige comme les aultees, cincquante pattars de taille à deux foi par an, at une rente particulière de 36 B. »

Extrait du dénombrement de 1659 : « Bartholomi Paulus, eschevin et laboureur, ensemence par an, une bonne demi journée de seigle, at une chartée de foin, un cheval, deux vasches, 16 bestes à laine, et doit comme il déclare, environ soisante patacons à Malmeudy. ».

Le 26 juillet 1659, Barthélemy PAULUS, de Rogery, échevin, pour lui et ses enfants ; Michel BASTIN, de Sart pour lui et sa femme Marie et Marquet son beau-frère de Rogery étaient entrés en difficultés concernant la succession de feu Jean MARQUET et de Catherine QUELIN, de Cierreux, son épouse, parents de Marie et de Marquet sus-nommés. Barthélemy PAULUS avait épousé la dite Catherine QUELIN et en avait eu des enfants.
Barthélemy renonça aux acquêts de la communauté MARQUET-QUELIN en faveur de Michel, Marie et Marquet.
Pour satisfaire au contrat de mariage de Marquet, Barthélemy lui donnera 17 bêtes à laine, le ¼ des bêtes à cornes qui se trouvent en son étable.
Michel, Marie et Marquet renoncèrent en échange aux biens acquis par la communauté PAULUS-QUELIN.
Il fut convenu que si Barthélemy, souhaitait ôter la bergerie de la maison où il résidait (qui lui était tombée en partage) avec les 2 « volées ou powes » Il serait obligé de laisser la paroi du côté de la grange, n’ayant pas payé la valeur aux enfants de Jean MARQUET. Si ceux-ci voulaient démolir la grange, ils devaient laisser une « orier » tout du long (9).


Son épouse, Marie, est citée le 14 mai 1661 (10).

Barthélemy PAULUS, échevin est mort entre le 14 mai 1675 (11) et le 16 février 1677, date à laquelle Jean, fils de Barthélemy PAULUS, ses frères et soeurs, firent relief des successions de père et mère (12).

La maison échut à son fils, Jean « Bietmé » (Barthélemy) PAULUS, dit aussi Jean PAULUS, né vers 1645. Il est cité le 23 septembre 1664 (13).
Le 30 juin 1678, des difficultés surgirent entre les héritiers de Barthélemy PAULUS, Jean-Henri BASTIN, de Rogery et Toussaint COUNARD de Courtil réclamaient à Jean Barthélemy PAULUS « récompense » de leurs contrats de mariages. Leur oncle, Abinet PAULUS fut présent et les trois beaux-frères firent un partage de terres (14).
En premières noces, Jean PAULUS épousa Marguerite N., morte entre le 10 juin 1679 (15) et le 14 mai 1680, date à laquelle pour lui et ses enfants des deux lits, Jean PAULUS acheta la part de « chastesse » de Jean Henry BASTIN, à Rogery, joignant dessus à Henry RICHEL, dessous à la veuve MARQUET. Il lui céda en retour le tiers de la maison bâtie sur la dite « chastesse » (16).
Le 7 janvier 1681, Toussaint COUNARD, époux de Catherine, de Courtil, vendirent leur part de maison à Rogery, au profit de Jean Bartholomé PAULUS, qui y résidait (17).
La seconde épouse de Jean PAULUS s'appelait Catherine N., citée le 24 mars 1680 (18) et encore le 11 juin 1681 (19). Jean PAULUS vivait encore le 7 janvier 1686 (20). Ces conjoints étaient mort avant le 23 septembre 1717, date à laquelle Jean Bietmé PAULUS et ses cohéritiers font relief des successions de père et mère, consistant en la bergerie de leur maison (21).


Le fils du premier lit, Jean Bartholomé PAULUS, dit aussi Jean PAULUS ou encore Jean BARTHOLOMÉ, né vers 1670. Il épousa avant le 18 novembre 1698 (22), Anne PETER, dite aussi Anne Michel PETER ou encore Anne Peter MICHEL, de Commanster, encore citée le 7 juin 1707 (23).
Le 14 mai 1720, Abinet Bartholomé PAULUS, de Rogery, vendit à son frère Jean Bartholomé PAULUS, la part de maison, où il résidait, consistant en l'étable des vaches, avec aisance (24).
Le 29 janvier 1722, contrat de mariage entre Jean Barthélemy PAULUS et Marguerite Jean PHILIPPE, devant PAULI curé de Gouvy. Jean fut assisté par son père Jean Barthélemy PAULUS, par ses oncles : Aubinet PAULUS, Pierre BAPTISTE et Michel PETER, de Commanster.
Marguerite fut assistée par son père Jean PHILIPPE, par son oncle Jean JARDIN, par son beau-frère : Lothaire MARTIN, par ses cousins : Henri SERVAIS, prêtre et Henri SCHEURETTE.
Les futurs conjoints devaient résider en la maison de Jean Barthélemy PAULUS à Rogery, qui les fit héritiers de 2 parçons de sa maison. Les conjoints devaient payer aux 3 autres enfants PAULUS : Pierre, Henri et Catherine, 20 écus chacun.
Jean PHILIPPE et Catherine JARDIN, de Gouvy, donnèrent à leur fille : 9 rouges bêtes, 4 vaches et 5 jeunes bêtes ; 25 « antenaux moutons », 1 cheval de 4 à 5 ans ; 9 muids de seigle et avoine « tiersables » et lui donnèrent, en outre, pour sa part de maison, 50 écus (25).
Jean Bartholomé PAULUS mourut à Rogery le 21 novembre 1732 (26).

La maison fut répartie entre ses 4 enfants :

A) Jean Barthélemy PAULUS, dit aussi Jean PAULUS, né à Rogery le 13 mai 1697 (27), qui épousa en premières noces à Gouvy le 25 février 1722, Marguerite PHILIPPE, fille de Jean PHILIPPE et de Catherine JARDIN, de Gouvy (28). Il épousa en secondes noces à Bovigny en février 1726 (29), Anne HUBERT, dite aussi Anne REMACLE, fille de Jean-Hubert REMACLE, le vieux, de Courtil, morte à Rogery le 16 avril 1740 (30). Il épousa en troisièmes noces à Bovigny le 3 février 1741 (31), Jeanne JACOB, née à Rogery le 17 avril 1707, fille de Henri JACOB JONAS et de Catherine RICAL (32), qui avait épousé en premières noces à Bovigny le 2 février 1729 (33), Jean KYVELS, d’Ourthe (dit Joannes CLAUDIANI, le 27 janvier 1739 (34)), mort à Rogery le 4 juillet 1739 (35). Son droit de « mortemain » avait été taxé à 2 écus et 1/5 « en considération de sa grande misère et debttes » (36).
B) Pierre PAULUS, né à Rogery le 22 janvier 1702 (37).
C) Henri BARTHOLOMÉ, né à Rogery le 3 avril 1703 (38), dit Henri PAULUS ou encore Henri Bartholomé PAULUS, il épouse à Bovigny le 4 mai 1738 (39), Catherine JENIN, née à Rogery le 1er mars 1705, dite aussi Catherine Jean JENIN, fille de Jean JENIN et de Marie N. (40).
D) Catherine PAULUS, née à Rogery le 16 mai 1705 (41), épouse à Bovigny le 10 août 1741 (42), Melchior PONCIN, né à Rogery le 9 avril 1716, fils de Georges PONCIN et d'Anne COLET (43).


Le 1er décembre 1732, testament de Pier Barthélemy PAULUS, de Rogery, infirme, qui institua ses deux frères et sa soeur, héritiers universels de tous ses biens, à la réserve de sa part de maison, qu'il donna à son frère Jean (44). Pierre BIETMENT mourut à Rogery le 7 décembre 1732 (45).

Jean Barthélemy PAULUS décéda à Rogery le 30 avril 1757 (46).

Le 15 mai 1758, Anne PAULY veuve de Jean-François CANART, de Limerlé vendit à la veuve Jean Barthélemy PAULUS, pour les enfants de son dernier époux, la « chastesse » autrefois bergerie, joignant à l’acquérante et de l’autre côté aux héritiers COLLIN, pour 13 écus (46a).

Dans sa tabelle individuelle en 1766, Jeanne JACOB, veuve Jean Barthélemy PAULUS déclara posséder une maison, avec grange et écurie de bêtes à cornes (47). Elle abritait sous son toit, son fils Antoine PAULUS qui était laboureur et une servante, Suzanne N., âgée de + de 14 ans (48).


Le 10 mars 1767, Jeanne JACOB, veuve de Jean Barthélemy PAULUS, fit donation à ses deux fils Antoine et Jean-Paul de tous ses meubles, contre son entretien sa vie durant. Elle institua pour héritiers universels de ses immeubles ses trois enfants : Antoine, Jean-Paul et Marie-Catherine PAULUS (49).

Le 21 avril 1769, Henri PAULUS, de Rogery, céda toute sa part dans la maison Jean Barthélemy PAULUS, son père, en faveur d'Antoine et Jean-Paul PAULUS, son frère, ses neveux de Rogery (50).

Le 21 avril 1769, Catherine PAULUS, épouse de Melchior PONCIN, de Rogery, renonça aux prétentions qu’ils pouvaient avoir à la maison où résidaient Antoine et son frère Jean-Paul PAULUS à Rogery, tant du chef de Jean Barthélemy PAULUS, père de Catherine, que du chef de Catherine Barthélemy PAULUS, en son vivant mariée à Commanster, au profit d'Antoine et Jean-Paul qui s'obligeaient en échange, de bâtir à leurs frais une maison, avec une grange et étable de vaches, sur la place où était située une bergerie appartenant à Barthélemy PAULUS, de Limerlé, acquise par Antoine et Jean-Paul, située dessous leur maison à Rogery . La maison a bâtir ne devait servir qu'à l'habitation de Catherine et Melchior PONCIN, leur vie durant, après quoi, elle appartiendrait à Antoine et Jean-Paul ou leurs héritiers. La maison devait être bâtie l'année suivante, en attendant Catherine et son époux habiteraient chez les deux frères (51).

Le 13 avril 1775, Jeanne JACOB, veuve Jean Barthélemy PAULUS, de Rogery, révoqua son testament. Elle fit donation à son fils Antoine, de tous ses meubles, de la part de maison qu’elle avait bâtie pendant son veuvage, joignant à Henri et Jean-François COLIN, de Rogery. Ayant bâti la maison où réside Melchior Poncin, sur laquelle elle affectait 25 écus en faveur d'Antoine, qui devaient être restitué à Antoine, par ses cohéritiers afin d'entrer en partage après la mort de Melchior, qui devait en jouir sa vie durant. Elle institua pour héritiers universels du reste de ses biens, ses enfants Antoine, Marie-Catherine, épouse de François JACOB et l'enfant orphelin de feu Jean-Paul, son fils, en son vivant établi à Gouvy (52).

Le 30 décembre 1775, Jeanne JACOB, veuve de Jean Barthélemy PAULUS, de Rogery, gisante au lit, malade, révoqua ses précédents testaments. Elle donna ses meubles, des terres, sa part dans la « chastesse » de la maison JACOB, acquise de feu son premier mari, en faveur d'Antoine, son fils. Elle institua pour héritiers universels du reste de ses biens, Antoine, Marie-Catherine, épouse de François JACOB, l'enfant orphelin de feu Jean-Paul, de Gouvy (53). Elle mourut à Rogery le 16 octobre 1777 (54).

La maison échut à ses fils :

A) Jean-Antoine PAULUS, dit aussi Antoine Jean Barthélemy PAULUS, né à Rogery le 29 novembre 1741 (55), qui épousa à Gouvy le 30 août 1767, Marie-Jeanne de NAHAN, de Gouvy (56).
B) Jean-Paul PAULUS, né à Rogery le 20 avril 1751 (57), qui épousa à Gouvy le 14 février 1773, Marie-Françoise de NAHAN, de Gouvy (58).

Le 12 mars 1778, sire de NAHAN, de Gouvy, vicaire de Cheneux (Stavelot) et Jean-Henri Barthélemy PAULUS furent institués « mambours » de Jean-Henri Barthélemy PAULUS, orphelin de Jean-Paul Barthélemy PAULUS, en son vivant, demeurant à Gouvy et de Françoise de NAHAN, sa veuve (59).
Le 13 mars 1778, l’orphelin ayant reçu la moitié de la maison à Rogery, du chef de son père, désirait la vendre. Cette maison devant se partager et allant en vilain « fondoire », sans que l'on trouve personne pour l'habiter et que pour la rétablir, il faudrait y sacrifier le reste de la succession échue au mineur (60).
Le 13 mars 1778, sire Jean-Henri de NAHANT, prêtre à Gouvy et Jean-Henri PAULUS, de Rogery, tuteurs de Jean-Henri Barthélemy PAULUS, orphelin de Jean-Paul Barthélemy PAULUS, demeurant avec sa mère Françoise de NAHANT, à Gouvy, vendirent la moitié d'une maison indivise à Rogery, à Antoine Barthélemy PAULUS, de Rogery (61).

Le 12 février 1783, Marie-Jeanne de NAHAN, épouse d'Antoine PAULUS, de Rogery, infirme de corps, en considération des bons offices qu’elle avait reçus et du soin particulier qu'Antoine PAULUS, son mari avait eu d'elle, depuis le premier moment de leur alliance, lui donna plein pouvoir de disposer tant de ses propres biens que des biens présents et futurs, de la même manière qu'ils en disposeraient conjointement, sauf la légitime de ses enfants, au cas où elle mourrait la première (62).

Le 21 juillet 1786, François JACOB, de Rogery et Antoine PAULUS, son beau-frère firent examiner le testament de feue Jeanne JACOB, leur mère par des avocats à Luxembourg, il a été jugé valide, par lequel elle donna à Antoine tous ses meubles et tout ce qui lui appartient dans la « chastesse » des JACOB, située derrière la maison où réside le-dit François. Cette « chastesse », elle l'avait acquise avec feu son premier mari. Ils font accommodement (63).


Marie-Jeanne de NAHAN mourut à Rogery le 1er avril 1790 (64).
Antoine PAULUS décéda à Rogery le 24 avril 1795 (65).

La maison échut à leur fille, Marie-Barbe PAULUS, dite BIETMIN ou Barthelemy Paulus, née à Rogery le 4 février 1773 (66), qui épousa à Saint-Vith le 18 juin 1797 (67), Jean-Baptiste PAULUS , né à Rogery le 23 février 1765, fils de Jean-François PAULUS et de Anne-Catherine PONCIN, cultivateur (68).
La grange échut à leur fille, Marie-Jeanne PAULUS, née à Rogery le 8 août 1775 (69), qui épousa à Courtil le 30 juillet 1797 (70), François RUTH, né à Rogery le 21 août 1757, fils de Jean-Henry RUTH et de Marguerite SPOUGNE (71).

Jean-Baptiste PAULUS mourut à Rogery le 2 août 1814 (72).
Son fils, Michel Paulus, né à Rogery le 5 décembre 1799 (73), étudiant, mourut à Rogery le 26 octobre 1820 (74). Sa déclaration de succession fut présentée par sa mère, pour ses frères et sœur. Elle comprenait le douzième d’une maison à Rogery de 130 florins (75).

Marie-Barbe PAULUS, veuve de Jean-Baptiste PAULUS décéda au même lieu le 5 septembre 1824 (76). Sa déclaration de succession fut présentée par Jean-François et Jean-Baptiste PAULUS et par les tuteurs de Henri-Joseph, Anne-Catherine-Thérèse et Jean-Henri PAULUS. Elle comprenait une maison et écurie à Rogery de 167 florins, une demi-bergerie contiguë à la maison de 55 florins (77).

Le 10 mars 1825, François RUTH vendit à Henri-Joseph, Anne-Catherine-Thérèse et Jean-Henri PAULUS, représentés par leurs tuteurs, une portion de bâtiment à Rogery, consistant en grange, de fond en comble (78).
Le 19 mars 1825, partage réalisé entre Jean-François PAULUS, cultivateur à Rogery, Jean-François PAULUS, Henri-Joseph PAULUS, Anne-Catherine-Thérèse PAULUS et Jean-Henri PAULUS.
Jean-François a eu une partie de bâtiment à Rogery, une écurie de cochons ; Anne-Catherine-Thérèse a eu une partie de bâtiment (le derrière, jusqu’au verne supérieur) ; Jean-Baptiste a eu une partie du bâtiment à Rogery, dit « la boulangerie » ; Jean-Henri a eu une partie du bâtiment dit « chez Barthelemi » à Rogery et Henri-Joseph PAULUS a eu une portion d’un corps de bâtiment (67).

A) Jean-François PAULUS, né à Rogery le 30 août 1797 (68), épousa à Bovigny le 12 octobre 1832 (69), Catherine-Thérèse DUCHÊNE, née à Honvelez le 20 avril 1807, fille de Michel DUCHÊNE et Anne-Catherine RULMONT (70).

B) Jean-Baptiste PAULUS, né à Rogery le 9 octobre 1802 (71), épouse à Bovigny le 6 février 1826 (72), Anne-Marie LOMRY, née à Courtil le 10 mai 1801, fille de Henri-Joseph LOMRY et de Anne-Marie LOMRY (73).

C) Henri-Joseph PAULUS, née à Rogery le 31 octobre 1805 (74), célibataire.

D) Catherine-Thérèse PAULUS, née à Rogery le 11 juillet 1808 (75), épousa à Vielsalm le 21 novembre 1825, Guillaume-Joseph LÉONARD, né à Neuville le 6 mai 1805 (76).

E) Jean-Henri PAULUS, né à Rogery le 20 mai 1812 (77), célibataire.


Le 30 octobre 1825, Henri-Joseph PAULUS, cultivateur à Rogery, fit testament, il légua par « précipit et hors-part », ses meubles en faveur de son frère Jean-Baptiste, cultivateur à Rogery (78). Il mourut le 29 novembre 1825 (79). Sa déclaration de succession fut présentée par ses frères et sœur, elle comprenait une portion de bergerie dans un bâtiment à Rogery, dit « maison Merlot », avec l’aisance devant, tenant du levant au chemin et du couchant à MERLOT, estimé à 30 florins (80).

Le 26 avril 1835, Catherine-Thérèse DUCHÊNE, veuve de Jean-François PAULUS, de Honvelez, renonça à ses biens de Rogery en faveur des beaux-frères et neveux, Jean-Baptiste PAULUS, cultivateur à Rogery et Jean-Henri PAULUS, cultivateur à Cierreux, les enfants de feue Catherine-Thérèse PAULUS, épouse de Guillaume LÉONARD : Jean-François, Catherine-Joseph et Jean-Nicolas LÉONARD (81).

Le 8 novembre 1837, vente publique par Guillaume LÉONARD, pour ses enfants : Jean-François et Catherine-Joseph LÉONARD, Jean-Baptiste PAULUS et Jean-Henry PAULUS, cultivateurs à Rogery, d’une maison à Rogery, avec écuries, grange, bergerie et prairie y attenant, adjugé à Jean-Henry et Jean-Baptiste PAULUS, pour 3.050F (82).

Le 21 mai 1838, partage de la succession de Jean-François PAULUS, entre Jean-Baptiste et Jean-Henri PAULUS, frères, cultivateurs à Rogery. Jean-Baptiste aura la moitié d’un bâtiment : corps de logis, écurie, grange et bergerie, cette moitié à prendre du couchant. Jean-Henri aura l’autre moitié (83).

Le 21 mai 1838, Jean-Baptiste PAULUS céda à son frère Jean-Henri la moitié du bâtiment, contre un bâtiment nommé vulgairement « la maison Melchior », corps de logis, écurie, grange et bergerie (84).

Anne-Marie LOMRY mourut à Rogery le 29 mars 1847 (85). Sa déclaration de succession fut présentée par Jean-Baptiste PAULUS, pour ses enfants : Jean-François, Marie-Joseph, Jean-Baptiste et Marie-Thérèse PAULUS. Elle comprenait la moitié d’un bâtiment et d’un jardin indivis à Rogery (86).

Marie-Thérèse PAULUS, née à Rogery le 1er janvier 1841 (87), épousa à Bovigny le 29 mai 1862, Charles GIRÈS, domestique à gage à Salmchâteau, né à Beiler (Weiswampach) le 19 janvier 1839, fils de Dominique GIRÈS et de Suzanne SCHAUS (88). Elle mourut à Rogery le 16 mai 1871 (89). Sa déclaration de succession fut présentée par Charles GIRÈS, pour ses filles, Marie-Thérèse et Marie-Joseph. Elle comprenait 15/96 d’une maison n°933 (90). Son veuf épousa en secondes noces à Bovigny le 7 mai 1876 (91), Catherine-Thérèse JACOB, née à Rogery le 17 octobre 1855, fille de Henri-François JACOB et de Angélique-Rosalie MORSOMME (92).

Jean-Baptiste PAULUS décéda à Rogery le 8 septembre 1877 (93), sa déclaration de succession fut présentée par Marie-Joseph PAULUS, épouse de Jean-François JACOB, Charles GIRÈS, veuf de Thérèse PAULUS (pour ses filles, Marie-Thérèse et Marie-Joseph) et Jean-François PAULUS. Elle comprenait plusieurs maisons, dont les 17/32 de la maison n°932a de 6,50 ares (94).
Le 29 octobre 1877, partage des successions de Jean-Baptiste PAULUS et d’Anne-Marie LOMRY, Marie-Thérèse et Marie-Joseph GIRÈS ont une maison à Rogery n°932 (95).

A) Marie-Thérèse GIRÈS, née à Rogery le 11 octobre 1863 (96), épouse à Bovigny le 9 mai 1888, Alfred-Joseph BODSON, né à Sainte-Marie (Neufchâteau) le 14 août 1856, fils de Célestin-Joseph BODSON et de Marie-Jeanne FOULON (97).

B) Marie-Joseph GIRÈS, née à Rogery le 16 février 1867 (98), y décédée en célibat le 22 août 1887 (99).

Marie-Thérèse GIRÈS mourut prématurément à Rogery le 12 août 1890 (100).



Souvenir mortuaire de Marie-Thérèse GIRÈS.

Le 28 août 1890, vente publique à la requête d’Alfred BODSON, propriétaire à Rogery, veuf de Marie-Thérèse GIRÈS, et le père de celle-ci, Charles GIRÈS, d’une maison, écurie, remise n°932, adjugée 3100F. au profit d’Alfred BODSON (101).

Le 8 novembre 1890, vente publique à la requête d’Alfred BODSON, cultivateur à Rogery, d’une maison et dépendances à Rogery n°932, adjugé 2700F. au profit de Joseph LECROMBS, de Rogery (102).



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(1) J. TOUBON « Les communes du canton de Vielsalm en 1826 et 1843 », sixième partie, dans G.S.H.A., 1997, n°46, p.79.
(2) CS n°11, p.166vo/167.
(3) CS n°36 p.94.
(4) CS n°36, p.148.
(5) CS n°12, p.40vo/41.
(6) CS n° I2, p.74vo.
(7) CS n° 12, p. 122bis.
(8) CS n°13, p.1vo.
(9) AF.
(10) CS n°37, p.192.
(11) CS n°38, p.79/79vo.
(12) CS n°38, p.105vo.
(13) CS n°37, p.333vo/334.
(14) AF.
(15) RP Bovigny.
(16) CS n°38, p.170/170vo.
(17) CS n°38, p.179vo.
(18) et (19) RP. Bovigny.
(20) AF.
(21) CS n°40, p.143vo/144.
(22) date du baptême de leur premier enfant.
(23) date du baptême de son dernier enfant.
(24) CS n°I5, p.94/94vo.
(25) AF.
(26) et (27) RP. Bovigny.
(28) RP. Gouvy.
(29) à (35) RP. Bovigny.
(36) AESTH. Archives de Brno sur microfilms.
(37) à (43) RP. Bovigny.
(44) AP. 258.
(45) et (46) RP. Bovigny.
(46a) AF.
(47) AEA. Cadastre thérésien, tabelles individuelles.
(48) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(49) AP. 250.
(50) AP. 233.
(51) AP. 285.
(52) AP. 104.
(53) AP. 249.
(54) et (55) RP. Bovigny.
(56) RP. Gouvy.
(57) RP. Bovigny.
(58) RP. Gouvy.
(59) CS n°23, p.436.
(60) CS n°23, p.436/437.
(61) CS n°28, p.268/269.
(62) AP. 331.
(63) CS n°28, p.146/148.
(64) à (71) RP. Bovigny.
(72) à (74) EC. Bovigny.
(75) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(76) EC. Bovigny.
(77) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(78) ACP n°5, p.170vo.
(79) EC. Bovigny.
(80) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(81) ACP n°18, p.95vo.
(82) ACP n°24, p.37vo.
(83) ACP n°26, p.20vo/21vo.
(84) ACP n°26, p.20vo/21vo.
(85) EC. Bovigny.
(86) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(87) à (89) EC. Bovigny.
(90) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(91) à (93)EC. Bovigny.
(94) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(95) ACP n°146, p.49/51vo.
(96) à (100) EC. Bovigny.
(101) Notariat Jacques (1890) acte 2336.
(102) Notariat Jacques (1890) acte 2393.

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