« Sinru ».

Ruisseau de Rogery, prenant sa source dans les prés fangeux de la « cinse dil hî », croise le chemin de Rogery à « rûhètche », traverse les prairies nommées « è sinru », arrive au « wèrichê » de Rogery, où il reçoit le ruisselet « dol dôrinne ; traverse la route de Rogery, puis les prés ; puis la route « dil chavi », entre dans les « grands prîs », forme le « wî d’Simpas » dans le chemin de Cierreux à « Russêmont », passe dans les prés de nouveau dénommés « è sinru », traverse la route de Cierreux à Simpas et se jette dans le Glain à Cierreux.

1732, par partage Henry du Faz aura « un petit champ gisant en Sain Ru » (1).

1748, par partage, Marie-Marguerite veuve de Henry Bastin aura « un petit pré ês Sain-Ru joindant d’en haut à Léonard Morsomme » (2).

1748, par partage, Catherine fille de Jean Bastin aura " un pré en Sain Ru joindant desoub à Jean Paquays » (3).

1749, Marie Clamin de Rogery, épouse de François Richel lègue à sa sœur Marie-Anne, épouse de Bartholomé Colin « deux morceaux de pré en Sainru un joindant à Bartholomé Colin d’un coté et de l’autre aux héritiers Jean Belhome et le second joindant à Melchior Colet et de l’autre coté à Henry Henry Jacob ». Elle donna à son frère François « un prè ês Sainru joindant audit François d’enhaut et dembas à la veuve Heynne » (4).

1820, décl. de succ. Jean-Michel Paulus : un champ lab. « en lieu dit St-ruthe » (5).

Source :
L. LOMRY et P.-F. LOMRY « La Toponymie de la Commune de Bovigny », Annales de l’Institut Archéologique du Luxembourg, tome LXXVIII, 1947, p.116/117.

(1) AP.332.

(2) AP.94.

(3) AP.94.
(4)AP.137.
(5) AESTH. E. et D. Houffalize, décl. de successions.