lundi 15 septembre 2008

« mon Lorin ».

(mise-à-jour 11/04/09)


n’existe plus.

La maison cadastrée n°879 était la propriété au cadastre de 1844 de Laurent BENOIT, d’une contenance de 1,80 are. Elle était considérée de 8ième classe, consistant en maisons de journaliers, ayant 2 petites places, basses et sombres (1).

Cette maison figure sur la carte du comte de FERRARIS. Elle fut démembrée au début du XIXième siècle, de sa voisine « mon Caton », elle-même démembrée d’une plus vaste propriété qui appartenait à Dimanche COLLET au XVIIième siècle.

Jean-Laurent BENOIT, né à Rogery le 18 septembre 1796 (2), fils de Lambert BENOIT et de Marie-Barbe JACQUET, se vit attribuer une portion de la maison de ses parents après 1812 (3).
Il épousa à Bovigny le 3 mai 1820, Catherine-Joseph-Régine ROUSSENFELD, née à Vielsalm le 5 janvier 1796, fille d'Antoine ROUSSENFELD, brigadier forestier et de Marie-Catherine SERVAIS (4).

Le 25 février 1833, Laurent BENOIT, cultivateur à Rogery vendit à Jean-Léonard MORSOMME, cultivateur à Rogery, un terrain du coté du bâtiment de l’acquéreur, tenant à la cour du bâtiment, sur le devant à prendre jusqu’à la muraille de la maison du vendeur, pour 40F. (5).

Le 14 octobre 1835, Laurent BENOIT, cultivateur à Rogery vendit à Hubert-Joseph ROLAND, marchand à Beho, un fournil, avec un petit verger y attenant et le bout d’aisance vis-à-vis à Rogery, pour 95F. 70c. (6).
Laurent BENOIT mourut à Rogery le 22 août 1843 (7). Sa déclaration de succession fut présentée par sa veuve, Catherine-Joseph ROSENFELD, pour ses enfants : Marie-Barbe, Angélique et Jean-Henri BENOIT et Antoine BENOIT, domestique à Cierreux. Elle comprenait une maison d’habitation à Rogery de 800F. (8).
Le 20 octobre 1858, cession par Catherine-Joseph ROSENFELD, veuve de Laurent BENOIT, ménagère à Rogery et ses enfants Jean-Henri BENOIT, domestique, Angélique BENOIT, ménagère à Rogery et Marie-Barbe BENOIT, épouse de Nicolas COLLETTE, domestique à Spa, à leur fils et frère Antoine-Joseph BENOIT, cultivateur à Rogery, de tous leurs droits à une maison, écurie, places, aisances, d’environ 1,89 are n°879, provenant de la succession de Laurent BENOIT, à charge par l’acquéreur de loger sa mère sa vie durant dans cette maison, pour 405F. (9).

Antoine-Joseph BENOIT, né à Rogery le 8 mars 1821 (10), épousa à Bovigny le 27 juin 1849 (11), Anne-Catherine PIRARD, née à Halconreux le 8 juin 1813, domestique à gage, fille de François-Jacques PIRARD et d’Anne-Marie SCHOUNE (12).

Catherine ROUSSENFELD mourut à Rogery le 7 mai 1875 (13).
Antoine BENOIT mourut à Rogery le 30 août 1891 (14).


La maison échut à son fils unique, Henri-Joseph BENOIT, né à Rogery le 15 juillet 1850 (15), facteur de stations, qui épousa en premières noces à Bovigny le 22 mai 1873, Aline-Joseph PALOMÉ, née à Stave (Namur) le 19 décembre 1854, fille de Jean-Joseph PALOMÉ, garde particulier aux Concessions et de Lambertine-Juienne TORLET (16), morte prématurément à Vielsalm le 14 mai 1875 (17). En secondes noces, il épousa à Bovigny le 13 octobre 1876 (18), Marie-Joseph PIRARD, née à Halconreux le 21 mai 1850, fille de Servais PIRARD et de Marie-Catherine DUCHATEL (19), morte prématurément à Bovigny le 18 août 1877 (20). En troisièmes noces, il épousa à Bovigny le 27 août 1879, Félicie BRANTZ, née à Gouvy le 23 janvier 1860, fille de Nicolas BRANTZ et de Catherine-Joseph BEAUPAIN (21).

Le 4 février 1892, vente publique à la requête de Henri-Joseph BENOIT, employé au chemin de fer à Juslenville, sa mère Anne-Catherine PIRARD, veuve BENOIT, de Juslenville, d’une maison, avec aisance et dépendances 879/880, de 3,44 ares, adjugé 1100F. à Marie-Catherine MORSOMME, veuve PAULUS, de Rogery (22).

Le 14 janvier 1907, donation entre vifs par Marie-Catherine MORSOMME, veuve de Jean-François PAULUS à Rogery, en faveur de ses enfants : Jean-Baptiste PAULUS ; Jean-Henri PAULUS ; Marie PAULUS épouse de Célestin MORSOMME et Thérèse PAULUS, tous cultivateurs à Rogery. Elle leur cédait tous ses biens, contre une pension annuelle de 300 F., qui devait monter à 400 F., en cas de maladie.
Les enfants firent le partage de ces biens.
Le second lot attribué à Jean-Baptiste PAULUS comprenait les maison et bâtiments n°879 et 881a, le rang de porcs attenant au n°879, faisant partie du 884 c, à l’exception d’une partie de 90 cm. de largeur, à prendre à l’Ouest du rang de porcs.
Cette partie se prolongeant en ligne droite au Nord de l’aisance du 881a jusqu’à la hauteur du prolongement vers l’Est de la limite Nord du mur de la maison n°884c. Toute cette partie restera à l’usage commun avec Thérèse PAULUS..
A partir de l’extrémité Sud de la nouvelle limite Ouest du rand de porcs, une ligne droite formant limite sera tracée à partir de ce point pour aboutir à l’angle Nord-Est du fournil dépendant du n°884c, la partie d’aisance du n°884c se trouvant à l’Est de cette ligne fera partie du lot attribué à Jean-Baptiste PAULUS.
Dans le n°878, il sera cédé au profit de Thérèse PAULUS :
1) une bande d’1 m. de largeur le long du fournil, pour servir de gouttière au toit de ce fournil et se prolongeant jusqu’à 1 m. à l’Ouest du fournil.
2) Une partie à prendre à l’Ouest comme les bornes sont plantées joignant les n° 885b et 884 c, limitée par une ligne partant du point Sud-Ouest de la bande ci-dessus cédée pour aboutir à la limite Sud du n°878.
Le quatrième lot attribué à Thérèse PAULUS comprenait la maison avec écuries, grange, aisances, annexes, dépendances et fournil à Rogery n° 884c, à l’exception d’une partie du rang de porcs et d’une partie de l’aisance du second lot ; telles qu’elle y ont été désignées et partie à prendre à l’Ouest du n°878, telle qu’elle a été indiquée au second lot.

Une servitude de passage pour bestiaux et voitures ouvert en tout temps sera établie au profit du quatrième lot à prendre au Sud du n°882 et dans l’aisance du 881a, pour aboutir au chemin se trouvant à l’Est. Une autre servitude de passage pour bestiaux et voitures libre en tous temps sera également établie à travers l’aisance du n°879 et de la partie d’aisance du n°884c entrée au second lot, pour lui donner accès au dit chemin.
Jean-Baptiste PAULUS devra démolir à ses frais dans le délai de 4 ans, le mur Ouest du rang de porcs, dont une partie de 90 cm. de largeur est à l’usage commun de Jean-Baptiste et de Thérèse PAULUS, mais il aura la propriété des matériaux de démolition.
Jusqu’à cette démolition, Thérèse PAULUS aura l’usage de la partie Ouest du rang de porcs.
Il sera facultatif pour Jean-Baptiste d’ouvrir une porte dans le mur Ouest qu’il aurait reconstruit du rang de porcs et dans le cas où il prolongerait ce mur vers le Nord, il pourra encore ouvrir une porte dans ce mur prolongé. (23)

Le 8 mars 1908, Jean-Baptiste PAULUS, propriétaire et cultivateur à Rogery vendit à François PAULUS-JACOB, une maison, avec aisance, dépendance, jardin et pré, n°880a de 5,30 ares ; 882 de 4,50 ares et 879a de 4,20 ares, moyennant 2 000 F. (24)

La maison fut démolie.

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(1) J. TOUBON « Les communes du canton de Vielsalm en 1826 et 1843 », sixième partie, dans G.S.H.A., 1997, n°46, p.79.
(2) RP. Bovigny.
(3) année du décès du dernier de ses parents.
(4) EC. Bovigny.
(5) ACP.
(6) ACP n°19, p.99vo.
(7) EC. Bovigny.
(8) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(9) ACP n°82, p.13.
(10) à (21) EC. Bovigny.
(22) AESTH. Notariat JACQUES, Vielsalm, 1892, n° 2786.
(23) AESTH. Notariat GOMEZ, Vielsalm, 1907, n°6293.
(24) AESTH. Notariat GOMEZ, Vielsalm, 1908, n°6802.

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