mercredi 3 septembre 2008

« mon Marquet ».

(mise-à-jour 11/08/09)




La maison cadastrée n° 929 appartenait au cadastre de 1844 à la veuve COLLIN, d’une contenance de 1,45 are. Elle était considérée de 9ième classe, consistant en maisons ou chaumières, construites en bois, n’ayant ordinairement qu’une seule place, habitées par des indigents (1).

Elle fut fusionnée avec les bâtiments mitoyens : la maison n°928, de 36 centiares, appartenant à Antoine COLLIN, au cadastre de 1844. Elle était considérée de 9ième classe et la grange n°931, appartenant au même en 1844, d’une contenance de 1,21 are. L’ensemble devînt le n°929a.

Cet ensemble ne semble pas avoir la même situation sur la carte du comte de FERRARIS. Il fut démembré d’un ensemble plus vaste, la propriété MARQUET.

Je pense que la propriété MARQUET a peut-être appartenu à Marquet CLOES, cité au dénombrement de 1561. Il est dit Marquet GOTTAL à celui de 1589 et était décédé avant celui de 1604, date à laquelle est citée Maron GOTTAL.
Je pense aussi qu’ils furent les parent de Jean MARQUET cité le 13 décembre 1606 (2).
Il était le beau-frère de Henry GUILLAUME, de Honvelez, demeurant à Dinez (Houffalize), le 14 mai 1612 (3).
Le 28 mars 1615, Jean MARQUET releva les successions de père et mère (4).
Jean MARQUET est cité comme échevin du comté de Salm le 12 février 1620 (5) et encore le 17 novembre 1632 (6).

Le 4 mai 1623, Jean de CROIX et Jean PONCELET, de Bovigny vendirent leur part de succession de Marie Lysbeth leur grand-mère, au profit de Jean MARQUET (7).

Le 3 avril 1628, Catherine veuve Bertrand du FAIX de Cierreux vendit le ¼ de la « chastesse » de feue Maroye de la Vieille Salme, au profit de Jean MARQUET, échevin, en secondes noces (8).

Le 15 mai 1628, Paulus QUERIN, de Cierreux, déclara que par contrat anténuptial, il avait promis en dot à sa fille Laurette mariée à Jean MARQUET, échevin de Rogery, un couple de bœufs et d’autres meubles pour 40 daldres, assignés sur sa part et en partie sur la succession de sa femme en la maison Gillet BAILLET à Bovigny, il transporta cette part en faveur de Jean RACH, de Bovigny (9).

Jean MARQUET épousa donc en premières noces, Laurette, fille de Paulus QUERIN, de Cierreux, morte avant le 3 avril 1628, date à laquelle il était déjà remarié.

Le 1er décembre 1628, Jean MARQUET échevin releva une petite part de la « chastesse » qu’il avait acquis de Jean delle VIELLE SALM (10).

Le 27 janvier 1629, Jean MARQUEZ, Anthoine DENYS, Marie et Jean ses frère et sœur. Le premier céda la part de Jean THONIN dans la « chastesse » Denys de la HESSE, en faveur de ses enfants du second lit (11).

Le 10 octobre 1629, Jean MARQUEZ céda ce que ses enfants du second lit pourraient prétendre dans une maison et « chastesse » à Rogery, joignant par-dessus à Jean du FAIGNOUL et dessous aux hoirs Jean BROUNE en faveur de Gangulphe MICHIEL son beau-fils, qui lui céda la part qu’il avait dans la maison dudit MARQUET son beau-père, tenant dessus à Jean PIRETTE et à BLAISE et dessous à Jean de BESCHE et Dimenche COLLET (12).

Le 21 novembre 1629, Maroye, épouse Collet WATTELET de Goys, Jean de la VIELLE SALM son frère vendit ¼ de la « chastesse » provenant de Maroye de la VIELLESALM, mère de la vendeuse, joignant tout entier à Paulus QUERIN, dessus et par-dessous à Jean PIRON de Cierreux, à Jean MARQUEZ, échevin et ses enfants du second lit (13).

Le 8 décembre 1629, Jean MARQUEZ échevin, renonça en faveur de Paulus QUERIN de Cierreux, son beau-père, à la « chastesse » de Jean de la VIELLE SALM à Cierreux, tenant par-dessus au dit Paulus dessous aux enfants Piron RUTH (14).

Jean MARQUET mourut entre le 17 novembre 1632 (15) et le 24 mars 1633, date à laquelle les tuteurs des enfants mineurs de feu Jean MARQUET, échevin, relevèrent au nom de Marqué l’un d’entre eux, la maison de Rogery, il fut convenu que Marqué ne prêterait le serment d’homme de fief, qu’à sa majorité (16).

Le 31 mars 1633, Gillet Piron BEAU de Longchamps et son beau-frère Gengoulphe relevèrent la succession de leurs beaux-père et belle-mère (17).

La veuve Jean MARQUÉ est citée le 18 septembre 1633 (18). Catherine veuve Jean MARQUÉ est encore citée le 3 juillet 1634 (19).

Le 13 mars 1640, Anne veuve Gillet Piron Le Beau, de Longchamps, remariée à Marc de Sympas, assistée de Jean, son fils du premier lit. Ils vendent au profit de Bartholomy Paulus, leur part en la maison provenant de feu Jean Marquet selon son étendue joignant par dessous au chemin dessus à la chastesse Blaes Collet, par derrière à la chastesse Gérard Morsome et Toussaint Dimanche (20).


Le 26 juillet 1659, Barthélemy PAULUS, de Rogery, échevin, pour lui et ses enfants ; Michel BASTIN, de Sart pour lui et sa femme Marie et Marquet son beau-frère de Rogery étaient entrés en difficultés concernant la succession de feu Jean MARQUET et de Catherine QUELIN, de Cierreux, son épouse, parents de Marie et de Marquet sus-nommés. Barthélemy PAULUS avait épousé la dite Catherine QUELIN et en avait eu des enfants.
Barthélemy renonça aux acquêts de la communauté MARQUET-QUELIN en faveur de Michel, Marie et Marquet.
Pour satisfaire au contrat de mariage de Marquet, Barthélemy lui donnera 17 bêtes à laine, le ¼ des bêtes à cornes qui se trouvent en son étable.
Michel, Marie et Marquet renoncèrent en échange aux biens acquis par la communauté PAULUS-QUELIN.
Il fut convenu que si Barthélemy, souhaitait ôter la bergerie de la maison où il résidait (qui lui était tombée en partage) avec les 2 « volées ou powes » Il serait obligé de laisser la paroi du côté de la grange, n’ayant pas payé la valeur aux enfants de Jean MARQUET. Si ceux-ci voulaient démolir la grange, ils devaient laisser une « orier » tout du long (21).


Catherine veuve MARQUET mourut avant le 7 juin 1660, Marquet Jean MARQUET et sa sœur relevèrent les successions de père et mère, dont la maison où résidait Marquet (22).

Le 13 juillet 1660, Marquet Piron le BEAU (il s’agit de Marc de SIMPAS, époux d’Anne, veuve Piron le BEAU), de Longchamps releva des terres, par succession de Jean MARQUET son beau-père (23).

Le 20 septembre 1661, Marquet Jean MARQUET vendit son ¼ de maison au profit de Marie GÉRARD, qui y résidait (24).

Le 9 janvier 1663, Michel BASTIN du Sart, son épouse Marie vendirent leur part de maison à Marquet Jean MARQUET, qui y résidait, joignant dessus à Bartholomé PAULUS, derrière au « gros Souhy » et « chastesse Maraigen » (25).

Le 8 janvier 1664, Anne Piron le BEAU, de Longchamps, vendit au profit d’Anne veuve Pierre GALLIARD de Rogery, sa part de maison à Rogery (26).

Marquet Jean MARQUET mourut entre le 12 novembre 1675 (27) et le 14 mai 1680, date à laquelle est citée le veuve MARQUET (28). Jehennette MARQUET est encore citée le 14 mai 1698 (29).

Leur fille, Anne MARQUET, née vers 1665, épousa vers 1687 (30), Georis COLLIN, dit aussi Georis de SOYE. Georis COLLIN prêta le serment d'homme de fief le 16 juillet 1687 (31). Il mourut entre le 19 mai 1701 (32) et le 23 septembre 1717 (33).
Le 13 octobre 1732, Anne veuve Georis QUELLIN, de Rogery, achète les parts d’héritage de Léonard Jean GENIN, de Ville-du-Bois et son épouse Jeanne, de Denis CHRISTOPHE et Georges JEAN PIERRE, de Ville-du-Bois. Elle mourut à Rogery le 3 décembre 1740, sous le nom d'Anne Georis COLLIN (34).

Le 23 janvier 1741, les héritiers de Georis COLLIN, de Rogery : Antoine, Bartholomé, Henry, Anne et Catherine, assistés de François PAULUS, firent partage des successions de père et mère. L'aisance dessous la maison servira à « l'ascente », la cuisine et le fourni, avec les deux chambres, sans qu'il soit permis d'aucun d'eux, d'empêcher à l'autre la servitude de l'aisance.
Henry a eu « l'ascente » derrière la maison, avec le jardin y contigu, jusqu'à la palissade ou clôture qui la sépare de la « chastesse ».
Antoine a eu les deux chambres devant la cuisine, avec l'allée qui va dans la cuisine et le grenier dessus, à proportion des chambres, le fourni entier, avec la petite écurie des cochons y contiguë.
Anne a eu la cuisine de la maison, avec la chambre derrière le feu, avec les chemineaux, crémas, banc, taque et il sera obligé de faire la sortie dans la muraille du coté des vitres.
Catherine a eu la grange, avec une part de l'aisance devant la maison, à condition d’y laisser un chemin pour passer charrettes du-dessus, les volé ou montants entre la grange et l'étable des vaches, appartiendront à la grange.
Bartholomé a eu l'étable des vaches, avec la parois qui la sépare du « parçon » de la cuisine, s'il désirait enlever (démonter) sa part, il serait obligé de laisser cette parois, qui lui serait payée (35).

A) Catherine de SOYE, née à Rogery le 2 août 1698 (36), dite Catherine COLLIN, elle mourut à Rogery le 13 mai 1746 en célibat (37).

B) Bartholomé de SOYE, né à Rogery le 19 mai 1701 (38), dit Bartholomé COLLIN ou Bartholomé GEORIS, épousa avant le 20 avril 1734 (39), Marie-Anne CLAMIN, née à Rogery le 25 mars 1706, fille de François CLAMIN et de Marguerite DELPLANCHE (40). Il mourut à Rogery le 13 septembre 1752 (41).

C) Henry COLLIN, épouse à Bovigny le 3 février 1739, Marie-Joseph PAUL, de Courtil (42).

D) Anne COLLIN, épouse à Rogery le 3 mars 1737, Jean-Henri QUIRINI, de Bergeval (43).

E) Antoine COLLIN, épouse à Gouvy le 15 novembre 1723, Marie Melchior BECHAY, de Gouvy (44).


Le 22 novembre 1752, les héritiers de Catherine COLIN, de Rogery: Antoine, Henri, Anne, Marie-Anne CLAMIN, pour les enfants orphelins de Barthélemy COLIN, procédèrent au partage de la succession. Les orphelins de Barthélemy ont eu la grange de la maison où ils résidaient, ils devaient rendre 10 écus aux autres héritiers. Ils ont eu la part d’aisance dessus le fourni du côté du chemin, à condition que s’ils voulaient avoir la parois du dessus appartenant aux hoirs Barthélemy PAULUS, de Limerlé, ils devraient l’acheter sans que leurs consorts ne durent y contribuer. Les orphelins ont eu tout le meuble que leur mère Marie-Anne avait touché. Leurs consorts ne pouvaient rien prétendre pour les services qu’elle avait rendus à feue sa sœur et que si le seigneur comte de Salm venaitt à prétendre « histoux ou mortemain », ils devaient seuls y contribuer (45).

Le 25 février 1757 , Antoine COLLIN, de Gouvy, vendit les biens Georges COLLIN, provenant de la succession de ses père et mère à Rogery, à Léonard MORSOMME, de Rogery (46).

Dans leur tabelle individuelle en 1766, Henri COLLIN, sa mère et ses deux sœurs déclarèrent posséder la moitié d’une maison, avec la moitié d’une écurie de vaches et la moitié d’une grange (47). Au dénombrement de la même année la veuve COLLIN abritait sous son toit, son fils Henry qui était laboureur et colporteur, l’épouse de celui et une fille de – de 14 ans : Anne-Catherine COLLIN (Marie-Catherine ?)(48).

Dans leur tabelle individuelle, Jean-François COLLIN et son frère Barthélemy déclarèrent posséder la moitié d’une maison, la moitié d’une grange et la moitié d’une écurie de bêtes à cornes (49). Au dénombrement, François COLLIN, laboureur, abritait sous son toit, son frère Barthélemy COLLIN, colporteur ; mais également Marie-Anne (l’épouse de François) et leur fils, Gérard COLLIN (50).

On voit que les fils de Barthélemy COLLIN s’étaient partagé la maison de leur parents :

A) Henri COLLIN, né à Rogery le 20 avril 1734 (51), qui épousa à Rogery le 29 juillet 1765 (52), Marie-Anne GUILLAUME, née à Rogery le 16 octobre 1740, dite aussi Marie-Anne HENNE, fille de Joseph GUILLAUME et de Marie-Anne HENNE (53). Il a eu la portion de bâtiment qui deviendra le n°929/928.

B) Jean-François GEORIS, né à Rogery le 29 janvier 1738 (54), dit Jean-François COLLIN, épousa à Rogery le 25 novembre 1761 (55), Marie-Anne JACQUET, née à Rogery le 28 décembre 1735, fille de Jean-Baptiste JACQUET et de Catherine Le CLOUTIER (56). Il a eu la portion de bâtiment qui deviendra le n°930.

Le 3 avril 1773, Marie-Anne, veuve Barthélemy COLIN, de Rogery, se trouvant au lit, malade, donna des terres à sa fille Marie-Catherine, ainsi que son coffre, son lit et bois de lit, ses hardes et un plat d'étain. Elle légua une terre à sa fille Anne-Marie. Elle laissa le reste de son bien à son fils Henri, en considération du soin et des services, nourritures, qu'il lui donnait à l'exclusion des autres enfants, qui avaient déjà eu leur part. Elle légua une terre à son neveu Jean-Henri MORSOMME qui devait lui faire dire des messes (57). Elle mourut à Rogery le 6 avril 1773 (58).

Je me demande si les filles COLLIN n’auraient pas construit leurs habitations sur les terrains cédés parce que celles-ci étaient situées à proximité de la maison familiale…

C) Anne-Marie COLLIN, née à Rogery le 18 mai 1736 (59), épousa en premières noces à Rogery le 29 juillet 1761, Nicolas HOURDEBISE, de Longchamps (60) et en secondes noces à Rogery le 15 août 1766 (61), Hubert-Nicolas SÉPULT, né à Rogery le 28 décembre 1745, fils de Quirin SÉPULT et de Catherine MORSOMME (62). Elle possédait la maison n° 916.

D) Marie-Catherine COLLIN, née à Rogery le 1er juillet 1749 (63), épousa à Rogery le 31 janvier 1779 (64), Jean-François SÉPULT, né à Rogery le 30 mars 1751, fils de Quirin SÉPULT et de Catherine MORSOMME (65). Elle possédait la maison n°913.


Henri COLIN mourut à Leyden en Hollande le 23 octobre 1780 (66).
Le 30 janvier 1781, est citée Marie-Anne Guillaume, veuve Henri Collin, de Rogery, vendeur de pierres à rasoirs (67). Elle mourut à Rogery le 19 novembre 1798 (68).

Le 27 mars 1822, partage entre Antoine COLLIN, cultivateur et Marie-Catherine COLLIN, veuve Jean-François COTTIN, ménagère à Rogery, des successions de leurs parents. Marie-Catherine a eu la cuisine, avec le plancher au-dessus, l’allée conduisant dans cette cuisine, avec une écurie tenant à la cuisine et à l’allée, avec le grenier à foin qui la couvre et la moitié de la cave sous la chambre et l’allée à prendre cette moitié du coté de la cuisine, la moitié d’une place à fumier devant le bâtiment. Antoine a eu l’autre partie du bâtiment (69).

A) Marie-Catherine COLLIN, née à Rogery le 21 juin 1767 (70), épousa Jean-François COTTIN, qui mourut à Rogery le 10 mars 1816, à 54 ans (71).

B) Nicolas-Antoine COLLIN, né à Rogery le 18 janvier 1772 (72), épousa à Bovigny le 10 septembre 1818 (73), Marie-Catherine MASSET, née à Rogery le 24 décembre 1786, fille de Henri-François MASSET et de Anne-Catherine SCHWONTZ (74). Antoine COLLIN mourut à Rogery le 5 décembre 1823 (75).

Marie-Catherine COLLIN, qui a été sage-femme de 1815 à 1825, mourut à Rogery le 20 décembre 1835 (76). Sa déclaration de succession fut présentée par François-Joseph, Marie-Catherine, Marie-Thérèse et Marie-Anne COTTIN, elle comprenait une maison, chambre et écurie de 400F. (77).


Le 9 juin 1840, Marie-Thérèse COTTIN (née Catherine-Thérèse COTTIN, à Rogery le 25 février 1809), épouse de Jean-Pierre Raphaël, propriétaire à Vielsalm et Marie-Anne Cottin (née à Rogery le 11 juillet 1804), servante à Vielsalm, vendent au profit de Marie-Catherine Masset, veuve d’Antoine Collin, de Rogery de deux tiers dans une cuisine, deux écuries, tenant à l’acquéreuse, pour 300F. (78).

Le 18 août 1841, partage entre Marie-Catherine MASSET, veuve Antoine COLLIN et Antoine-Joseph COLLIN, son fils. Celui-ci a eu un bâtiment à Rogery, provenant d’Henri COLLIN et de Marie-Anne GUILLAUME, tenant à la comparante et à VERDIN (79).

Antoine-Joseph COLLIN, né à Rogery le 1er janvier l820 (80), journalier, épouse en premières noces à Bovigny le 4 août 1841, Marie-Catherine HECKEN, née à Hindersaussen (Prusse) le 28 février 1818, demeurant à Neuville, fille de Bernard HECKEN et de Marie BACKES (81). Elle mourut le 31 mars 1871 (82). Son veuf épousa en secondes noces à Bovigny le 28 décembre 1872, Anne-Marie NELLES, servante à gages, née à Winterspelt (Winterscheid, Prusse) le 24 juin 1836, fille de Léonard NELLES et de Barbe ECHLINGEN (83). Elle décéda à Rogery le 22 juillet 1873 (84). Antoine-Joseph COLLIN épousa en troisièmes noces à Bovigny le 30 avril 1877, Marie-Catherine FAISANT, née à Neuville le 13 novembre 1843, journalière, fille de Jean-Clément FAISANT et de Pétronille HOUPPERTZ (85).

Le 21 septembre 1859, Julie VERDIN, de Tilleur, fille de Marie-Catherine COTTIN, dont elle est l’unique héritière, vend deux sixième dans une cuisine et deux écuries, formant un ensemble tenant à Marie-Catherine MASSET, au profit d’Antoine-Joseph COLLIN, cultivateur à Rogery, pour 170F. (86).
Thérèse-Julie VERDIN, née à Rogery le 16 mai 1838 (87), fille de Catherine COTTIN, née à Rogery le 12 septembre 1797 et de Louis-Joseph VERDIN, journalier, puis scieur de long, né à Fronville le 4 septembre 1803, fils de Lambert VERDIN et de Marie LOGNOUL (le mariage avait été célébré à Bovigny le 10 octobre 1829 (88)).

Marie-Catherine MASSET, veuve Antoine COLLIN mourut à Rogery le 6 février 1871 (89).

Antoine COLLIN mourut à Rogery le 21 février 1891 (90).
Le 15 juin 1891, vente publique à la requête de Marie-Anne COLLIN, épouse Gustave NIVELE à Bruxelles et Jean-Denis COLLIN à Lincivaux, de leur part dans une maison à Rogery, joignant du levant à SOLHEID, du nord à LECROMPS, du midi au chemin et du couchant au chemin, adjugé 1000F. au profit de Marie-Anne-Elisabeth BORGUET, veuve DACO, à Rogery (91).

Marie-Anne-Elisabeth BORGUET, née à Sart le 13 octobre 1849, fille de François-Joseph BORGUET et de Marie-Anne WELTER. Elle épousa à Bovigny le 15 mai 1873, Jean-Henri DACO, instituteur à Rogery, né à Wibrin le 18 septembre 1820, fils de Jean-Henri DACO et de Marie-Catherine BROMEL (92). Il fut instituteur à Rogery et secrétaire communal de Bovigny à partir du 2 septembre 1876. Il mourut à Rogery le 21 avril 1891 (93).



Souvenir mortuaire de Marie-Anne-Elisabeth BORGUET.

La maison 929 de 1,45 fut vendue et réunie avec 928 et 931 sous 929a.

La maison échut à leur fille, Irma-Marie DACO, née à Rogery le 17 décembre 1885, qui épousa à Bovigny le 21 mai 1919, Julien JACQUET, né à Rogery le 15 avril 1880, fils de Jean-Baptiste JACQUET et de Marie-Suzanne MELCHIOR.



La famille JACQUET-DACO, devant la maison.

Elle finira par appartenir à leur fille Rosa-Jeanne-Elisabeth JACQUET, née à Rogery le 19 novembre 1927.

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(1) J. TOUBON « Les communes du canton de Vielsalm en 1826 et 1843 », sixième partie, dans G.S.H.A., 1997, n°46, p.79.
(2) CS n°4 p.176vo.
(3) CS n°5 p.38vo
(4) CS n°5 p.155.
(5) CS n°7 p.112.
(6) CS n°36 p.72.
(7) CS n°9 p.48vo.
(8) CS n°11 p.46vo.
(9) CS n°11 p.52/52vo.
(10) CS n°36 p.1.
(11) CS n°11 p.92vo.
(12) CS n°36 p.17vo/18.
(13) CS n°36 p.20.
(14) CS n°36 p.20vo.
(15) CS n°36 p.72.
(16) CS n°36 p.74vo/75.
(17) CS n°36 p.75.
(18) CS n°36 p.82vo/83.
(19) CS n°36 p.94.
(20) CS n°36 p.148.
(21) PF.
(22) CS n°37 p.168.
(23) CS n°37 p.175vo.
(24) CS n°37 p.201vo.
(25) CS n°37 p.249vo.
(26) CS n°37 p.309vo/310.
(27) CS n°38 p.82vo.
(28) CS n°38 p.170/170vo.
(29) CS n°14 p.202.
(30) Cette année-là, son époux prêta le serment d’homme de fief, ce qui prouve qu’ils étaient mariés.
(31) CS n°39, p.69.
(32) date de baptême de son dernier fils.
(33) CS n°40, p.143vo/144.
(34) CS n° 41, p.107vo/108.
(35) AP. 286.
(36) à (44) RP. Bovigny.
(45) AP. 333.
(46) CS n°42, p.333.
(47) AEA. Cadastre thérésien, tabelles individuelles.
(48) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(49) AEA. Cadastre thérésien, tabelles individuelles.
(50) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(51) à (56) RP. Bovigny.
(57) AP. 255.
(58) à (66) RP. Bovigny.
(67) CS n°25, p.200/201.
(68) EC. Bovigny.
(69) ACP n°4, p.59.
(70) RP. Bovigny.
(71) EC. Bovigny.
(72) RP. Bovigny.
(73) EC. Bovigny.
(74) RP. Bovigny.
(75) et (76) EC. Bovigny.
(77) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(78) ACP n°30, p.93. et EC. Bovigny.
(79) ACP n°33, p.88vo/89.
(80) à (85) EC. Bovigny.
(86) ACP n°85, p.82vo.
(87) à (90) EC. Bovigny.
(91) Notariat Jacques (1891) acte 2577.
(92) à (93) EC. Bovigny.

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