(mise-à-jour 11/08/09)
La maison cadastrée n°814, était la propriété au cadastre de 1844 de la veuve de Jean-Baptiste BURNAY, d’une contenance de 3,70 ares. Elle était considérée de 7ième classe, consistant en maisons de petits laboureurs et d’artisans, contenant 3 petites places, construites partie en pierres et partie en bois (1).
Elle faisait partie d’un ensemble beaucoup plus vaste qui ne figure pas sur la carte du comte de FERRARIS, elle est donc postérieure à 1770.
Son constructeur fut certainement Michel MICHAËLIS qui obtînt sans doute le terrain de la famille de son épousa car le lieu-dit « d’zo mon Belhomme » est situé sous la maison.
Anne BELHOMME, née à Rogery le 14 août 1709, fille de Jean BELHOMME et de Marie JACOB-JONAS (2), épousa à Bovigny le 2 mai 1728, Michel Henry MICHEL, de Commanster, dit aussi Michel HENRY ou plus fréquemment Michel MICHAËLIS (3).
Le 29 mai 1734, Francois BELHOMME, Jean COLLETTE, de Salmchâteau et sa femme Marie BELHOMME, Marie JACOB veuve Jean BELHOMME leur mère, vendirent leurs prétentions à la maison familiale à Jean-Henry BELHOMME de Rogery et Michel MICHAËLIS de Commanster (4).
Le 24 avril 1749, Marie JACOB, veuve de Jean BELHOMME, dans un âge « caduc », entendit que ses enfants survivants partagèrent entre eux les maisons et ce qui en dépendait, qui lui étaient tombés en partage le 28 mai 1734, chacun des héritiers devait lui donner annuellement 10 écus. Le 29 mai 1734, Jean-Henri BELHOMME son fils, Michel MICHAËLIS son gendre, devaient payer chacun 70 écus pour la part ‘’du registre’’ de la maison (5).
Le 6 mai 1749, Michel MICHAËLIS avait la charge de faire célébrer les obsèques de sa belle-mère, en échange celle-ci devait ratifier les dispositions de son fils capucin (6).
Le 24 juin 1749, Michel Henri MICHEL, sa femme Anne BELHOMME, Laurent WATHELET de Salmchâteau, sa femme Elisabeth BELHOMME, Jean André CENSIER, sa femme Marie BELHOMME, firent partage de la maison de leurs feux père et mère, grand-père et grand-mère, Jean BELHOMME et Marie JACOB. Jean André CENSIER et son épouse ont eu la vieille maison de 3 « parçons » : cuisine, écurie des vaches et granges, moyennant 50 écus que Michel Henri MICHEL et Laurent WATHELET devaient lu donner une fois. Laurent WATHELET et son épouse cédèrent leur part de maison, grange, écurie, bergerie et fourni devant la maison où résidait Michel Henri MICHEL, avec l’aisance de 30 pied devant la maison, moyennant 263 écus 6 escalins, au profit de Henri MICHEL et son épouse (7).
Le 22 octobre 1749, Michel HENRI dit « MICHAËLIS », de Rogery, sa femme Anne BELHOMME, Jean MÜLLER, de Commanster, sa femme Susanne MICHEL, Jean Mathieu BIÉMONT, de Hourt, sa femme Catherine MICHEL, firent une donation en faveur de Jean François MICHAËLIS, de Commanster, leur frère voulant devenir prêtre (8).
Le 27 juillet 1751, Antoine JACOB, veuf, marié à Longchamps, natif de Rogery, n’ayant pas eu d’enfant, « par diminution de ses forces », ne se trouvait plus en état de pouvoir se nourrir, fit donation à ses neveux Michel MICHAËLIS et sa femme Anne BELHOMME, de tous ses biens. Il demandait 50 messes et son entretien, ils devaient donner à chaque branche de ses plus proches héritiers : par branche 1 pistolle de 3 écus, savoir aux héritiers JACOB et aux héritiers BELHOMME (9).
Le 9 janvier 1753, Michel MICHAËLIS et sa femme Anne vendirent la maison de leur oncle Antoine JACOB, à Longchamps (10).
Dans sa tabelle individuelle, en 1766, Michel MICHAËLIS déclarait posséder une maison, avec écurie de vaches, écurie de chevaux, grange, bergerie et un fournil (11). Au dénombrement de la même année, Michel MICHAËLIS, laboureur et voiturier, hébergeait sous son toit, sa femme Anne, leurs filles Thérèse et Catherine MICHAËLIS, de même que 2 servantes : Marie-Jeanne N. (âgée de + de 14 ans) et Pétronille N. (âgée de – de 14 ans) (12).
Le 2 novembre 1780, Michel MICHAËLIS, sa femme Anne BELHOMME firent donation de terre en faveur de Marguerite épouse de Léonard COLLIN, de Bovigny, leur fille (13).
Michel MICHAËLIS mourut à Rogery le 1er janvier 1785 (14). Sa veuve décéda au même lieu le 13 août 1785 (15).
Leurs biens furent vraisemblablement partagés entre 4 de leurs filles :
A) Marguerite MICHAËLIS, née à Rogery le 5 février 1732 (16), épousa à Bovigny le 24 novembre 1753 (17), Léonard COLLIN, né à Bovigny le 30 mai 1725, fils d’Antoine COLLIN et d’Anne N. (18). Marguerite mourut à Bovigny le 16 août 1798 (19). Son veuf décéda au même lieu le 19 avril 1806 (20).
B) Marie-Jeanne MICHAËLIS, née à Rogery le 16 janvier 1737 (21), épousa à Bovigny le 11 janvier 1758 (22), Jean-François CAPRASSE, né à Honvelez le 14 juillet 1734, fils d’Hubert CAPRASSE et de Lucie GALLO (23). Ils émigrèrent vers Sommerain.
C) Catherine-Thérèse MICHAËLIS, née à Rogery le 20 juillet 1747 (24), « insensée » qui mourut en célibat à Rogery le 29 septembre 1810 (25). Elle avait eu des enfants naturels (26).
D) Anne-Catherine MICHAËLIS, née à Rogery le 11 mars 1751 (27), épousa à Rogery le 4 février 1787, François-Mathieu MORSOMME, né à Bêche vers 1760 (28).
Je ne suis pas sûr de la répartition du bâtiment entre les filles. Les seules certitudes que l’on a sont : 1) Anne-Catherine détenait les parts qui ont formés les maisons n°812 et n°813 du cadastre.
2) le fils de Marguerite possédait la maison n°814…
Antoine COLLIN, laboureur, né à Bovigny le 3 avril 1760, fils de Léonard COLLIN et de Marguerite MICHAËLIS (29), épousa à Bovigny le 8 janvier 1795 (30), Marie-Joseph GOTALE, née à Bovigny le 1er janvier 1771, fille de Martin GOTALE et d’Anne-Marie CLOSE (31).
Antoine COLLIN mourut à Rogery le 30 juin 1835 (32), sa déclaration de succession fut présentée par sa fille Marie-Anne COLLIN, elle comprenait les ¾ d’une maison, grange et écurie à Rogery de 800F. (33). Marie-Joseph GOTALE décéda au même lieu le 26 février 1837 (34).
La maison échut à leur fille unique Marie-Anne COLLIN, née à Bovigny le 25 janvier 1795 (35), qui épousa à Bovigny le 1ermai 1818 (36), Baptiste BURNAY, né à Rogery le 10 février 1793, fils de Baptiste BURNAY et de Marie-Barbe JACQUET (37). Il mourut à Rogery le 24 avril 1825 (38). Sa déclaration de succession fut présentée par sa veuve, pour Anne-Joseph, Marie-Élisabeth et Marie-Joseph BURNAY. Elle comprenait la ½ d’une maison, écurie, grange à Rogery de 200 florins (39).
Le 3 septembre 1853, donation par Marie-Anne COLLIN, veuve de Jean-Baptiste BURNAY à Rogery, en faveur de ses trois filles : Anne-Joseph BURNAY, épouse de Jean-Pierre LECROMPS, Marie-Elisabeth BURNAY, épouse de Jean-Joseph BEAUPAIN et Marie-Joseph BURNAY, épouse de Jean-Joseph ZINNEN, cultivateurs à Rogery, de tous ses immeubles, à charge de lui payer une rente annuelle et viagère de 110F. S’ensuivit le partage, Marie-Joseph a eu la maison paternelle et maternelle : corps de logis, écurie, grange, rang de porcs, tenant du nord au chemin, du midi à THILMAN et la veuve BORGUET. Elle devait donner 300F. à chacune de ses sœurs (40).
A) Anne-Joseph BURNAY, née à Rogery le 8 mars 1819 (41), qui épousa à Bovigny le 14 novembre 1850 (42), Jean-Pierre LECROMBS, né à Rogery le 1er avril 1793, fils de Pierre-François LECROMBS et de Marie-Catherine CENSIER (43).
B) Marie-Élisabeth BURNAY, née à Rogery le 10 février 1821 (44), qui épousa à Bovigny le 13 septembre 1847(45), Jean-Joseph BEAUPAIN, né à Rogery le 19 avril 1818, fils d’ Henri-Joseph BEAUPAIN et de Marie-Barbe BURNAY (46).
C) Marie-Joseph BURNAY, née à Rogery le 18 avril 1824 (47), qui épousa à Bovigny le 4 mai 1850, Jean-Joseph ZINNEN, né à Burtonville le 23 octobre 1808, fils de Nicolas ZINNEN et de Marie-Catherine SCHMITZ (48).
Jean-Joseph ZINNEN mourut à Rogery le 16 novembre 1874 (49). Sa déclaration de succession fut présentée par Marie-Ange ZINNEN, Marie-Joseph BURNAY, sa veuve, représentant Joséphine ZINNEN (50).
Marie-Joseph BURNAY mourut à Rogery, chez Victor JACOB, le 7 mars 1900 (51).
Souvenir mortuaire de Marie-Joseph BURNAY.
La maison passa à leur fille, Marie-Ange ZINNEN, née à Rogery le 20 mars 1851 (52), épousa à Bovigny le 10 mai 1887 (53), son cousin germain, Jean-François LECROMBS, né à Rogery le 24 novembre 1851, fils de Jean-Pierre LECROMBS et d’ Anne-Joseph BURNAY (54).
Marie-Ange ZINNEN mourut à Rogery le 23 juillet 1913.
Souvenir mortuaire de Marie-Ange ZINNEN.
(photographie de Georges ANTOINE)
(2) et (3) RP. Bovigny.
(4) CS n°17 p.124/124vo.
(5) CS n°18 quarto p.10/11.
(6) AP.
(7) CS n°18 quarto p.133/134.
(8) CS n°18 quarto p.72/74.
(9) CS n°18 quarto p.247/248.
(10) CS n°19 p.187/188.
(11) AEA. Cadastre thérésien, tabelles individuelles.
(12) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(13) CS n°25 p.248/249.
(14) à (19) RP. Bovigny.
(20) EC. Bovigny.
(21) à (24) RP. Bovigny.
(25) EC. Bovigny.
(26) En 1774 et 1783.
(27) à (31) RP. Bovigny.
(32) EC. Bovigny.
(33) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(34) EC. Bovigny.
(35) RP. Bovigny.
(36) EC. Bovigny.
(37) RP. Bovigny.
(38) EC. Bovigny.
(39) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(40) ACP n°63, p.78vo/79vo.
(41) à (49) EC. Bovigny.
(50) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(51) à (54) EC. Bovigny.
La maison cadastrée n°814, était la propriété au cadastre de 1844 de la veuve de Jean-Baptiste BURNAY, d’une contenance de 3,70 ares. Elle était considérée de 7ième classe, consistant en maisons de petits laboureurs et d’artisans, contenant 3 petites places, construites partie en pierres et partie en bois (1).
Elle faisait partie d’un ensemble beaucoup plus vaste qui ne figure pas sur la carte du comte de FERRARIS, elle est donc postérieure à 1770.
Son constructeur fut certainement Michel MICHAËLIS qui obtînt sans doute le terrain de la famille de son épousa car le lieu-dit « d’zo mon Belhomme » est situé sous la maison.
Anne BELHOMME, née à Rogery le 14 août 1709, fille de Jean BELHOMME et de Marie JACOB-JONAS (2), épousa à Bovigny le 2 mai 1728, Michel Henry MICHEL, de Commanster, dit aussi Michel HENRY ou plus fréquemment Michel MICHAËLIS (3).
Le 29 mai 1734, Francois BELHOMME, Jean COLLETTE, de Salmchâteau et sa femme Marie BELHOMME, Marie JACOB veuve Jean BELHOMME leur mère, vendirent leurs prétentions à la maison familiale à Jean-Henry BELHOMME de Rogery et Michel MICHAËLIS de Commanster (4).
Le 24 avril 1749, Marie JACOB, veuve de Jean BELHOMME, dans un âge « caduc », entendit que ses enfants survivants partagèrent entre eux les maisons et ce qui en dépendait, qui lui étaient tombés en partage le 28 mai 1734, chacun des héritiers devait lui donner annuellement 10 écus. Le 29 mai 1734, Jean-Henri BELHOMME son fils, Michel MICHAËLIS son gendre, devaient payer chacun 70 écus pour la part ‘’du registre’’ de la maison (5).
Le 6 mai 1749, Michel MICHAËLIS avait la charge de faire célébrer les obsèques de sa belle-mère, en échange celle-ci devait ratifier les dispositions de son fils capucin (6).
Le 24 juin 1749, Michel Henri MICHEL, sa femme Anne BELHOMME, Laurent WATHELET de Salmchâteau, sa femme Elisabeth BELHOMME, Jean André CENSIER, sa femme Marie BELHOMME, firent partage de la maison de leurs feux père et mère, grand-père et grand-mère, Jean BELHOMME et Marie JACOB. Jean André CENSIER et son épouse ont eu la vieille maison de 3 « parçons » : cuisine, écurie des vaches et granges, moyennant 50 écus que Michel Henri MICHEL et Laurent WATHELET devaient lu donner une fois. Laurent WATHELET et son épouse cédèrent leur part de maison, grange, écurie, bergerie et fourni devant la maison où résidait Michel Henri MICHEL, avec l’aisance de 30 pied devant la maison, moyennant 263 écus 6 escalins, au profit de Henri MICHEL et son épouse (7).
Le 22 octobre 1749, Michel HENRI dit « MICHAËLIS », de Rogery, sa femme Anne BELHOMME, Jean MÜLLER, de Commanster, sa femme Susanne MICHEL, Jean Mathieu BIÉMONT, de Hourt, sa femme Catherine MICHEL, firent une donation en faveur de Jean François MICHAËLIS, de Commanster, leur frère voulant devenir prêtre (8).
Le 27 juillet 1751, Antoine JACOB, veuf, marié à Longchamps, natif de Rogery, n’ayant pas eu d’enfant, « par diminution de ses forces », ne se trouvait plus en état de pouvoir se nourrir, fit donation à ses neveux Michel MICHAËLIS et sa femme Anne BELHOMME, de tous ses biens. Il demandait 50 messes et son entretien, ils devaient donner à chaque branche de ses plus proches héritiers : par branche 1 pistolle de 3 écus, savoir aux héritiers JACOB et aux héritiers BELHOMME (9).
Le 9 janvier 1753, Michel MICHAËLIS et sa femme Anne vendirent la maison de leur oncle Antoine JACOB, à Longchamps (10).
Dans sa tabelle individuelle, en 1766, Michel MICHAËLIS déclarait posséder une maison, avec écurie de vaches, écurie de chevaux, grange, bergerie et un fournil (11). Au dénombrement de la même année, Michel MICHAËLIS, laboureur et voiturier, hébergeait sous son toit, sa femme Anne, leurs filles Thérèse et Catherine MICHAËLIS, de même que 2 servantes : Marie-Jeanne N. (âgée de + de 14 ans) et Pétronille N. (âgée de – de 14 ans) (12).
Le 2 novembre 1780, Michel MICHAËLIS, sa femme Anne BELHOMME firent donation de terre en faveur de Marguerite épouse de Léonard COLLIN, de Bovigny, leur fille (13).
Michel MICHAËLIS mourut à Rogery le 1er janvier 1785 (14). Sa veuve décéda au même lieu le 13 août 1785 (15).
Leurs biens furent vraisemblablement partagés entre 4 de leurs filles :
A) Marguerite MICHAËLIS, née à Rogery le 5 février 1732 (16), épousa à Bovigny le 24 novembre 1753 (17), Léonard COLLIN, né à Bovigny le 30 mai 1725, fils d’Antoine COLLIN et d’Anne N. (18). Marguerite mourut à Bovigny le 16 août 1798 (19). Son veuf décéda au même lieu le 19 avril 1806 (20).
B) Marie-Jeanne MICHAËLIS, née à Rogery le 16 janvier 1737 (21), épousa à Bovigny le 11 janvier 1758 (22), Jean-François CAPRASSE, né à Honvelez le 14 juillet 1734, fils d’Hubert CAPRASSE et de Lucie GALLO (23). Ils émigrèrent vers Sommerain.
C) Catherine-Thérèse MICHAËLIS, née à Rogery le 20 juillet 1747 (24), « insensée » qui mourut en célibat à Rogery le 29 septembre 1810 (25). Elle avait eu des enfants naturels (26).
D) Anne-Catherine MICHAËLIS, née à Rogery le 11 mars 1751 (27), épousa à Rogery le 4 février 1787, François-Mathieu MORSOMME, né à Bêche vers 1760 (28).
Je ne suis pas sûr de la répartition du bâtiment entre les filles. Les seules certitudes que l’on a sont : 1) Anne-Catherine détenait les parts qui ont formés les maisons n°812 et n°813 du cadastre.
2) le fils de Marguerite possédait la maison n°814…
Antoine COLLIN, laboureur, né à Bovigny le 3 avril 1760, fils de Léonard COLLIN et de Marguerite MICHAËLIS (29), épousa à Bovigny le 8 janvier 1795 (30), Marie-Joseph GOTALE, née à Bovigny le 1er janvier 1771, fille de Martin GOTALE et d’Anne-Marie CLOSE (31).
Antoine COLLIN mourut à Rogery le 30 juin 1835 (32), sa déclaration de succession fut présentée par sa fille Marie-Anne COLLIN, elle comprenait les ¾ d’une maison, grange et écurie à Rogery de 800F. (33). Marie-Joseph GOTALE décéda au même lieu le 26 février 1837 (34).
La maison échut à leur fille unique Marie-Anne COLLIN, née à Bovigny le 25 janvier 1795 (35), qui épousa à Bovigny le 1ermai 1818 (36), Baptiste BURNAY, né à Rogery le 10 février 1793, fils de Baptiste BURNAY et de Marie-Barbe JACQUET (37). Il mourut à Rogery le 24 avril 1825 (38). Sa déclaration de succession fut présentée par sa veuve, pour Anne-Joseph, Marie-Élisabeth et Marie-Joseph BURNAY. Elle comprenait la ½ d’une maison, écurie, grange à Rogery de 200 florins (39).
Le 3 septembre 1853, donation par Marie-Anne COLLIN, veuve de Jean-Baptiste BURNAY à Rogery, en faveur de ses trois filles : Anne-Joseph BURNAY, épouse de Jean-Pierre LECROMPS, Marie-Elisabeth BURNAY, épouse de Jean-Joseph BEAUPAIN et Marie-Joseph BURNAY, épouse de Jean-Joseph ZINNEN, cultivateurs à Rogery, de tous ses immeubles, à charge de lui payer une rente annuelle et viagère de 110F. S’ensuivit le partage, Marie-Joseph a eu la maison paternelle et maternelle : corps de logis, écurie, grange, rang de porcs, tenant du nord au chemin, du midi à THILMAN et la veuve BORGUET. Elle devait donner 300F. à chacune de ses sœurs (40).
A) Anne-Joseph BURNAY, née à Rogery le 8 mars 1819 (41), qui épousa à Bovigny le 14 novembre 1850 (42), Jean-Pierre LECROMBS, né à Rogery le 1er avril 1793, fils de Pierre-François LECROMBS et de Marie-Catherine CENSIER (43).
B) Marie-Élisabeth BURNAY, née à Rogery le 10 février 1821 (44), qui épousa à Bovigny le 13 septembre 1847(45), Jean-Joseph BEAUPAIN, né à Rogery le 19 avril 1818, fils d’ Henri-Joseph BEAUPAIN et de Marie-Barbe BURNAY (46).
C) Marie-Joseph BURNAY, née à Rogery le 18 avril 1824 (47), qui épousa à Bovigny le 4 mai 1850, Jean-Joseph ZINNEN, né à Burtonville le 23 octobre 1808, fils de Nicolas ZINNEN et de Marie-Catherine SCHMITZ (48).
Jean-Joseph ZINNEN mourut à Rogery le 16 novembre 1874 (49). Sa déclaration de succession fut présentée par Marie-Ange ZINNEN, Marie-Joseph BURNAY, sa veuve, représentant Joséphine ZINNEN (50).
Marie-Joseph BURNAY mourut à Rogery, chez Victor JACOB, le 7 mars 1900 (51).
Souvenir mortuaire de Marie-Joseph BURNAY.
La maison passa à leur fille, Marie-Ange ZINNEN, née à Rogery le 20 mars 1851 (52), épousa à Bovigny le 10 mai 1887 (53), son cousin germain, Jean-François LECROMBS, né à Rogery le 24 novembre 1851, fils de Jean-Pierre LECROMBS et d’ Anne-Joseph BURNAY (54).
Marie-Ange ZINNEN mourut à Rogery le 23 juillet 1913.
Souvenir mortuaire de Marie-Ange ZINNEN.
(photographie de Georges ANTOINE)
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(2) et (3) RP. Bovigny.
(4) CS n°17 p.124/124vo.
(5) CS n°18 quarto p.10/11.
(6) AP.
(7) CS n°18 quarto p.133/134.
(8) CS n°18 quarto p.72/74.
(9) CS n°18 quarto p.247/248.
(10) CS n°19 p.187/188.
(11) AEA. Cadastre thérésien, tabelles individuelles.
(12) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(13) CS n°25 p.248/249.
(14) à (19) RP. Bovigny.
(20) EC. Bovigny.
(21) à (24) RP. Bovigny.
(25) EC. Bovigny.
(26) En 1774 et 1783.
(27) à (31) RP. Bovigny.
(32) EC. Bovigny.
(33) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(34) EC. Bovigny.
(35) RP. Bovigny.
(36) EC. Bovigny.
(37) RP. Bovigny.
(38) EC. Bovigny.
(39) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(40) ACP n°63, p.78vo/79vo.
(41) à (49) EC. Bovigny.
(50) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(51) à (54) EC. Bovigny.
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