jeudi 4 septembre 2008

« mon Ruth ».

(mise-à-jour 11/08/09)




La maison cadastrée n°910 était la propriété en 1844 de Jean-François RUTH, d’une contenance de 6,50 ares. Elle était considérée de 6ième classe, consistant en maisons renfermant 3 grandes ou 4 petites places ; constructions en pierres, les unes couvertes en rebut d’ardoises et les autres en chaume (1).
Elle ne semble pas située au même emplacement sur la carte du comte de FERRARIS.

Bastien GENIN, né vers 1530, cité au dénombrement de 1561, il est dit aussi Bastin PIROTTE (probablement fils de Pirotte GENIN !), cité comme mayeur le 10 mars 1578 (2), encore cité au dénombrement de 1589. Il était mort avant le dénombrement de 1604.

Son fils, Jean BASTIN mercier, né vers 1560, est cité le 20 septembre 1599 (3). Il est dit Jean le MERCIER le 13 novembre 1600 (4). Le 15 janvier 1601, la première épouse de Jean BASTIN, Maroye Jean AUBINETTE est déjà morte, « attaincte et convaincue du maléfice de sortilège, suppliciée » (5).
Le 12 février 1620, Piron BASTIN vendit à son frère Jean, sa part de « chastesse » de leur feu père, tenant par-dessus à Jean MARQUET, par-dessous à Jean de BÊCHE (6).
Jean BASTIN mourut entre le 28 janvier 1621 (7) et le 17 septembre 1621, date à laquelle, Barbe veuve Jean BASTIN, assistée de Henry son fils, releva la succession de son époux (8).
Le 16 janvier 1623, Remacle COLGNON releva la succession de Maroye AUBINETTE, sa tante, après la mort de Jean BASTIN son mari qui en a été usufructuaire (9).

Le 6 mars 1619, Collette BERTRAND de Cierreux veuf de Bastinette, fille de Jean BASTIN, morte sans postérité, fit un arrangement avec son beau-père Jean BASTIN. Collette avait les bestiaux et autres meubles qu’il avait amené à Rogery par son mariage. De plus, Jean BASTIN lui donna des terres, dont un champ en « Berichamps », à condition que Collette y construisit une maison avant 6 ans, sans quoi il recevrait une somme d’argent et la propriété du champ retournerait à la famille BASTIN (10).

Le fils de Jean BASTIN : Henry Jean BASTIN, né vers 1590, cité le 29 avril 1619. Il est dit Henry BASTIN le 3 mars 1625 (11) et Henry le MERCIER, le 23 décembre 1630 (12). Il est échevin du comté de Salm dès le 19 mars 1639 (13) et encore le 11 septembre 1645 (14).
Le 27 novembre 1623, Remacle COLGNON, de Rogery, Pironne veuve Leonard de SYMPAS, Henry Jean BLAISE, de Burtonville, sa femme Pironne, Jean GILLETTE, de Halconreux, Anne, sa sœur, renoncèrent à la succession de Maroye AUBINETT, de Rogery, morte sans postérité, en faveur d’ Henry Jean BASTIN (15).
Le 27 juin 1626, Henry Jean BASTIN est cousin de Jean, Denys et Paul, enfants de feu Jean PAUL (16). Il épousa une fille de Jean Denis Baillet, de Courtil, avant le 5 novembre 1636 (17).
Henry BASTIN mourut entre le 11 septembre 1645 (18) et le 11 novembre 1652, date à laquelle sont cités les héritiers feu Henry BASTIN (19).
La maison de Sabay BASTIN est en ruine au dénombrement de 1656.
Il s’agissait probablement de la veuve d’Henry BASTIN.
Le 30 juin 1671, Jean Henry BASTIN et consorts relevèrent les successions de père et mère (20).

Jean Henry BASTIN, né vers 1620, épousa avant 1678, Anne-Marie PAULUS, née vers 1640, fille de Barthélemy PAULUS et de Catherine QUELIN (21).
Jean Henry BASTIN meurt après le 30 janvier 1686 (22).

Salentin Henry BASTIN, né vers 1615 (je présume qu’il est le frère du précédent), épousa vers 1650 et avant le 10 avril 1678, Catherine N. (23).
Il est dit Salentin BASTIN, le 12 novembre 1681 (24) et mourut avant le 13 novembre 1691, date à laquelle sont cités les héritiers Salentin BASTIN (25).

La fille, Catherine BASTIN, née vers 1653, épousa vers 1677 (26), Henry QUELIN, de Honvelez, fils de Jean QUELIN.

Le 13 juillet 1735, Henry QUELIN est signalé comme ayant été le gendre de Salentin BASTIN et Francois RUTH, de Cierreux est le gendre de Henry QUELIN (27).
Dans son testament en 1741, Henry Salentin BASTIN, fait des legs à ses sœurs Marie Salentin BASTIN, épouse RUTH, Catherine, épouse de Jean Henry BELHOMME et Marguerite, épouse de Paul Remacle JACQUET. De plus, l’épouse BELHOMME est nommée QUOILIN à son mariage.
De même que Marguerite est baptisée sous ce nom et que le 1 février 1774, sont cités Paul REMACLE, sa femme Marguerite, sœur de feu Henri QUOILIN (28).
Henry QUELIN est donc dénommé indifféremment Henry Salentin BASTIN (Henry de chez Salentin BASTIN !).
Le 13 novembre 1697, Servais MORSUM vendit la bergerie dans la maison Jean de BECHE, avec l’aisance derrière et devant au profit d’Aubinet PAULUS et d’Henry QUELIN (29). Catherine QUELIN (BASTIN) mourut à Rogery le 23 octobre 1734 (30). Son veuf, Henry QUESLIN décéda au même lieu le 5 février 1742 (31).

La maison échut à leur fils, Henry Salentin BASTIN, cité comme parrain à Salm le 30 septembre 1717 (32). Il est dit Henry SALENTIN, le 15 novembre 1719 (33). Il est dit Henry QUELIN et cité avec son père le 4 mai 1721 (34). Le16 septembre 1741, Henry Salentin BASTIN, gisant au lit malade, fit testament. Il légua des terres au vicaire de Rogery, à charge de célébrer des messes à son intention, à l’intention de Marie Salentin BASTIN en son vivant épouse à François RUTTE, de Cierreux, le vicaire payera annuellement 2 sols pour le luminaire. Il légua des terres en faveur de son neveu Henry fils de François le RUTTE et de sa sœur. Il légua des terres en faveur de sa sœur Catherine, épouse de Jean Henry BELHOMME. Il légua des terres en faveur de sa sœur Margarethe épouse de Paul Remacle JACQUET. Finalement il légua le reste de ses biens aux enfants de François RUTTE, de Cierreux, à charge par François RUTTE, de payer ses dettes (35). Il mourut à Rogery le 8 octobre 1741 (36).

L’ancienne maison BASTIN échut donc aux enfants de la soeur d’Henry Salentin BASTN : Marie BASTIN , née à Rogery le 10 avril 1678 (37), dite aussi Marie SALENTIN ou Marie QUOILIN, qui avait épousé vers 1704 (38), François RUTH, né à Cierreux le 19 décembre 1677, fils de Jean RUTH et de Marie RULMONT (39). Marie BASTIN meurt à Cierreux le 17 avril 1741 (40).
Le 6 février 1751, François RUTH consentit à ce que ses enfants fassent partage de ses biens et de ceux de sa femme défunte. Il lui fut octroyé de se retirer où il voulait. Les enfants furent obligés de lui donner chaque mois 1 stier de seigle, 1 stier et ½ d’avoine et 4 livres de beurre. Ils s’obligèrent de lui fournir les vêtements, linges, pour son entretien, de le blanchir et le laver.
Nanon, qui avait le consentement de son époux du vivant de celui-ci, a eu toute la maison de Cierreux, grange et écurie et des terres à Cierreux. Elle ne pouvait plus rien prétendre de ses frères et sœurs de 60 écus qu’elle avait payé à monsieur PAUL, de Provedroux et devait renoncer à la maison de Rogery.
Cette maison se partagea entres les autres frères et sœurs.
Le révérend sire Servais RUTH a eu la cuisine avec la cheminée, l’écurie des vaches y joignant, s’il trouvait à propos de séparer sa part par une parois, la part mitoyenne était obligée d’y contribuer par moitié. Il devait donner à Marie Catherine 20 escalins, à Henry 5 écus.
Nicolas RUTH a eu la chambre derrière jusqu’à la cheminée avec l’écurie de cheval et l’écurie des vaches. Il fut obligé de refaire la parois qui existait entre l’écurie de cheval et la part du dessous aussi bas que portait l’écurie des vaches et de l’autre coté jusqu’au dessus de la porte derrière, à ses frais. Il devait donner 20 escalins à sa sœur Marie-Catherine.
Marie Catherine RUTH a eu le derrière en bas de la grange et bergerie.
Henry le RUTH a eu le devant d’en bas de la grange et de la bergerie (41).
François Le RUTH mourut à Rogery le 9 juillet 1752 (42).

A) Servais RUTH, né à Cierreux le 8 avril 1706 (43), prêtre.
B) Marie-Catherine RUTH, née à Cierreux le 15 novembre 1709 (43).
C) Jean-Henry RUTH, né à Cierreux le 30 septembre 1717 (44), qui épousa vers 1745, Marguerite SPOUGNE, née à Langlire vers 1720 (45).
D) Nicolas RUTH, né à Cierreux le 16 mars 1720 (46), qui épousa en premières noces à Bovigny le 12 juin 1746 (47), Marie-Catherine NIZETTE, née à Rogery le 10 mai 1713, fille d’ Urbain NIZETTE et de Marguerite PAULUS (48). Elle mourut à Rogery le 14 décembre 1753 (49). Il épousa en secondes noces à Rogery le 17 janvier 1760 (50), Marie-Jeanne EVRARD, née à La Comté vers 1731, fille de Servais EVRARD, de La Comté (51).

Dans sa tabelle individuelle en 1766, Servais RUTH déclarait posséder le quart d’une maison (52).
Dans sa déclaration individuelle, Marie-Catherine RUTH déclarait posséder une maison, avec écurie (53).
Dans sa tabelle individuelle, Henri Le RUTH déclarait posséder une maison et écurie (54).
Dans sa tabelle individuelle, Nicolas RUTH déclarait posséder une maison, écurie et appendices pour servitudes et habitation (55).

Dans la réalité, je ne suis pas persuadé que la maison RUTH formait désormais 4 habitations distinctes.
Seuls Henri et Nicolas sont signalés comme chefs de ménages au dénombrement de 1766 :
Henry le RUTTE, laboureur et colporteur hébergeait sous son toit ses 5 enfants survivants : Philippe, Catherine, François, Marie-Jeanne et Catherine (56).
Nicolas le RUTTE, laboureur et forestier hébergeait sous son toit, sa seconde femme, Marie-Jeanne. Son fils du premier lit, Servais RUTTE. Ses enfants du second : Jean-Henry, Marguerite, Marie-Jeanne et Anne-Marie le RUTTE. Il hébergeait aussi sa sœur Marie-Catherine le RUTTE (57).


Le 26 novembre 1771, Marie-Catherine RUTH fit un codicille à son testament, elle légua des terres à son neveu Philippe, fils de son frère Henry RUTH (58). Elle meurt à Rogery le 5 décembre 1771 (59).

Le 31 janvier 1794, Henri le RUTH, sa femme Marguerite SPUNE, considérant leur grand âge, ne pouvant plus travailler font donation de leur maison en faveur de François le RUTH, restant encore en charge de leur dit fils et de leur fille Catherine Le RUTH non établie, ils pourront résider leur vie durant, ainsi que la sœur, tant qu’elle n’est pas mariée (60).

Nicolas RUTH est cité comme forestier au comté de Salm dès le 7 juin 1768 (61) et encore le 28 janvier 1782 (62). Il mourut à Rogery le 5 mai 1796 (63), suivi par son frère Henri RUTH, qui décéda au même lieu le 6 juillet suivant (64).
La veuve de Nicolas, Marie-Jeanne EVRARD mourut à Rogery le 4 février 1815 (65).
Le 27 mars 1815, les enfants de Nicolas RUTH : Marguerite RUTH, veuve Charles REMI, de Baclain, Jean-Henri RUTH, Antoine PITIEU et son épouse Anne-Marie RUTH, Marie-Catherine RUTH et son époux Remacle HAZÉE, Nicolas RUTH, Michel RUTH, Marie-Catherine RUTH et Gérard MORSOMME, pour son frère Guillaume MORSOMME, vendirent à François RUTH, cultivateur à Rogery, certaine maison, écurie, servitudes, tenant du levant à la veuve Jean-Baptiste PAULUS et du couchant au chemin (66).


La veuve d’Henri RUTH, Marguerite SPOUGNE mourut à Rogery le 22 avril 1817 (67), à l’âge (canonique pour l’époque) de 97 ans !
L’habitation d’Henri avait été répartie entre deux de ses enfants :

Suivant les dispositions de ses parents et l’achat qu’il fit de l’habitation de son oncle Nicolas, François RUTH se retrouvait propriétaire de l’entièreté de l’ancienne maison RUTH.

Il était né à Rogery le 21 août 1757 (68), et avait épousé à Courtil le 30 juillet 1797 (69), Marie-Jeanne PAULUS, née à Rogery le 8 août 1775, fille de Jean-Antoine PAULUS et de Marie-Jeanne de NAHAN (70).

Le 4 mai 1799, François RUTH et son épouse donnèrent en bail en faveur de Laurent RODIGE, leur beau-frère, et son épouse Catherine RUTH, leur vie durant, un parçon de maison, consistant en une grange, joignant à la bergerie acquise par Jean-Baptiste PAULUS de Henri-François PAULUS (71).

Marie-Catherine RUTH, née à Rogery le 25 mars 1748 (72), avait épousé à Bovigny le 2 décembre 1797 (73), Laurent RODIGE, né à Rogery le 11 août 1755, fils de Dominique RODIGE et de Catherine PAULUS (74), veuf d’Anne-Catherine MORSOMME, morte le 6 avril 1795 (75).

Le 12 novembre 1820, Laurent RODIGE déclare avoir reçu l’argent de François RUTH, pour sa part de maison (76).




Le 14 avril 1830, Marie-Catherine RUTH, ménagère, épouse de Laurent RODIGE, à Rogery fit testament, elle institua son frère François RUTH, cultivateur à Rogery, héritier de tous ses biens (77). La déclaration de succession de Marie-Catherine RUTH, morte le 1er mai 1830 (78), fut présentée par son frère François RUTTE (79).

Le 17 septembre 1837, François RUTH, cultivateur à Rogery acheta à Marie-Anne SÉPULT, veuve de Jean-François MARTINY, de Goronne, une maison à Rogery, avec jardin potager (80).
Le 17 octobre 1837, François RUTH, cultivateur à Rogery échangea une maison à Rogery, avec jardin potager, tenant du midi à RUTH, couchant au chemin en faveur de Marie-Joseph GUILLAUME, épouse de Guillaume LEBLANC, contre un petit corps de bâtiment, avec jardin à Rogery, tenant du levant et couchant à RUTH. Il devait reconstruire, à neuf, la moitié de la toiture du bâtiment (81).

François RUTH mourut à Rogery le 8 juillet 1840 (82). Sa déclaration de succession fut présentée par Jean-François et Jean-Michel RUTH. Elle comprenait une maison d’habitation, avec écuries, grange, fournil, bergerie, aisance, le jardin, verger et potager y annexé de 17 ares 43ca de 2.000F. (83).
Sa veuve décéda au même lieu le 1er février 1841 (84).

A) Jean-François RUTH, né à Rogery le 30 juin 1798 (85), qui épouse à Bovigny le 14 septembre 1821 (86), Marie-Thérèse JACOB, née à Rogery le 8 avril 1793, fille de Henri-François JACOB et de Catherine BURNAY (87).
B) Jean-Michel RUTH, né à Rogery le 4 décembre 1802 (88). La déclaration de succession de Michel RUTH, mort à Rogery le 4 février 1856 (89), de rachitisme, sans être vu par un médecin, fut présentée par son frère Jean-François RUTH, cultivateur à Rogery. Elle comprenait la moitié d’une maison et dépendances à Rogery n°910, de 5, 05 ares, estimée entière à 1.800F. (90).

Le 22 avril 1840, Jean-François RUTH, cultivateur à Rogery acheta les débris d’un bâtiment à Rogery à Jean-Denis CRAISSE, scieur de long à Ougrée, pour 268F. (91).
Le 26 novembre 1840, Jean-François RUTH, cultivateur à Rogery acheta un petit bâtiment à Rogery : cuisine, chambre et écurie, de fond en comble, avec le potager, tenant du levant et midi au chemin et plusieurs terres à Anne-Marie NIZETTE et son époux Jean-Henri JACOB, cultivateur à Rogery, pour 1.000F. (92).
Marie-Thérèse JACOB mourut à Rogery le 5 mars 1861 (93).
Le 2 janvier 1869, partage de la communauté qui avait existé entre Jean-François RUTH et Marie-Thérèse JACOB, ainsi que de la succession de cette dernière, entre Jean-François RUTH, pré-cité et ses enfants :François-Joseph RUTH, Marie-Anne RUTH, épouse GRANDJEAN, Marguerite RUTH, épouse JACOB, Marie-Catherine RUTH, épouse JACOB et Henri-François RUTH (94).
Jean-François RUTH mourut à Rogery le 25 janvier 1876 (95). Sa déclaration de succession fut présentée par François-Joseph RUTH, Marie-Jeanne RUTH, épouse de Jean-Baptiste GRANDJEAN, de Courtil, Anne-Marguerite RUTH, épouse de François-Joseph JACOB, Marie-Catherine RUTH, veuve de Jean-Baptiste JACOB et Henri-François RUTH. Elle comprenait une maison, four et place n°910 et une écurie et place n°975 (96).
Le 22 mars 1876, partage de la succession de Jean-François RUTH entre Henri-François RUTH, cultivateur à Courtil, François-Joseph RUTH, cultivateur à Rogery, Anne-Marguerite RUTH, épouse de François-Joseph JACOB, cultivateurs à Rogery, Marie-Jeanne RUTH, épouse de Jean-Baptiste GRANDJEAN et Marie-Catherine RUTH, veuve de Jean-Baptiste JACOB, cultivatrice à Rogery. Henri-François a eu la partie au nord contre le sentier des bâtiments à Rogery : deux écuries, avec l’aisance devant, un fournil à Rogery, avec le terrain y joignant, ainsi que la moitié indivise avec sa sœur Anne-Marguerite de la carrière « Henri Chapelle ». Il devait donner 520F. à François-Joseph. Anne-Marguerite a eu le reste des bâtiments, aisance, rang de porcs, jardin et pré. Elle devait donner 260F. à François-Joseph, 780F. à l’épouse GRANDJEAN et 780F. à la veuve JACOB (97).

A) Anne-Marguerite RUTH, née à Commanster (Beho) le 25 juillet 1827, qui épousa à Bovigny le 9 octobre 1862 (98), Jean-François-Joseph JACOB, né à Rogery le 27 décembre 1834, fils de Jean-Baptiste JACOB et d’Anne-Catherine JACOB (99).
B) Henri-François RUTH, né à Commanster le 11 février 1834, épousa en premières noces à Bovigny le 31 octobre 1860 (100), Marie-Elisabeth JACQUEMIN, née à Courtil le 12 mai 1827, fille de Jean-Philippe JACQUEMIN et de Anne-Elisabeth VIERSAR (101). Elle décéda le 8 février 1899 (102). Il épousa en secondes noces à Grand-Halleux le 28 mars 1900, Marie-Jeanne PARMENTIER, née à Grand-Halleux le 5 novembre 1867, fille d'Henri-Joseph PARMENTIER et de Marie-Thérèse BERTRAND (103).

Le contrat de mariage est passé le 27 mars 1900, devant le notaire DOUNY. Si l’épouse devait lui survivre, il lui laissait ¼ en jouissance. (104)



Souvenir mortuaire d'Henri-François RUTH.

Le 17 mars 1920, Henri-Joseph JACQUET, cultivateur à Rogery ( y né le 24 juillet 1867), vendit à Marie-Félicie JACOB (née à Rogery le 13 juillet 1870) et à Jean-François JACOB (né à Rogery le 11 mars 1864), le jardin n° 909a de 4,40 ares, la grange et l’écurie de la maison n°910c, de 5,22 ares, joignant la maison des acquéreurs, ainsi que l’aisance se trouvant à l’Ouest de cette grange, avec comme limite Nord, le prolongement en ligne droite du mur Nord de la dite grange.
Le vendeur se réservait le droit de passer en tout temps avec des véhicules sur l’aisance sus-dite (105).



Félicie JACOB.




(photographie de Georges ANTOINE)
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(1) J. TOUBON « Les communes du canton de Vielsalm en 1826 et 1843 », sixième partie, dans G.S.H.A., 1997, n°46, p.79.
(2) CS n°1 p52/52vo.
(3) CS n°3 p.110/110vo.
(4) CS n°3 p.187/187vo.
(5) CS n°3 p.201.
(6) CS n°7 p.111vo/112.
(7) CS n°8 p.13vo.
(8) CS n°8 p.40vo.
(9) CS n°9 p.29vo.
(10) CS n°7 p.72.
(11) CS n°9 p.136vo/137.
(12) CS n°36 p.37.
(13) CS n°12 p.13.
(14) CS n°12 p.162.
(15) CS n°9 p.74vo/75.
(16) CS n°10 p.52.
(17) PF.
(18) CS n°12 p.162.
(19) CS n°37 p.83.
(20) CS n°38 p.30.
(21) Le 14 mai 1680, Jean Henry BASTIN vendit sa part de « chastesse », joignant dessus à Henry RICHEL, dessous la veuve MARQUET, au profit de Jean Bietmé PAULUS. Le même jour, Jean Henry BASTIN vend au profit de Jean Bietmé PAULUS, un tiers de la maison bâtie sur la « chastesse » ci-dessus (CS n°38 p.170/170vo).
(22) CS n°39 p.62vo.
(23) date de naissance d’un de leurs enfants.
(24) CS n°39 p.1/1vo.
(25) CS n°14 p.101vo.
(26) un de leurs enfants fut baptisé en 1678.
(27) CS n°18bis p.15/16.
(28) AP. 282.
(29) CS n°14 p.194.
(30) et (31) RP. Bovigny.
(32) RP. Salm.
(33) CS n°40 p.208vo/209.
(34) CS n°15 p.198vo.
(35) AP. 159.
(36) et (37) RP. Bovigny.
(38) Le premier enfant du couple naquît en 1704.
(39) et (40) RP. Salm.
(41) AP. 115.
(42) à (44) RP. Bovigny.
(45) Le premier enfant du couple naît en 1746.
(46) à (50) RP. Bovigny.
(51) CS n°42 p.416/417.
(52) à (55) AEA. Cadastre thérésien, tabelles individuelles.
(56) et (57) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(58) AP. 120.
(59) RP. Bovigny.
(60) CS n°33 p.36/39.
(61) CS n°20 p.524/525.
(62) CS n°25 p.351.
(63) à (65) EC. Bovigny.
(66) PF.
(67) EC. Bovigny.
(68) à (70) RP. Bovigny.
(71) PF.
(72) à (75) RP. Bovigny.
(76) PF.
(77) ACP n°12, p.39vo.
(78) EC. Bovigny.
(79) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(80) ACP n°24, p.25vo.
(81) ACP n°24, p.26.
(82) EC. Bovigny.
(83) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(84) EC. Bovigny.
(85) RP. Bovigny.
(86) EC. Bovigny.
(87) RP. Bovigny.
(88) et (89) EC. Bovigny.
(90) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(91) ACP n°30, p.59vo.
(92) ACP n°32, p.7.
(93) EC. Bovigny.
(94) ACP n°117, p.59vo/60.
(95) EC. Bovigny.
(96) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(97) ACP n°141, p.69vo/71.
(98) à (102) EC. Bovigny.
(103) R.POP. Bovigny.
(104) Notariat DOUNY, Vielsalm, 1900, n°3755.
(105) AF.

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