lundi 10 novembre 2008

« mon Collet ».

(mise-à-jour 11/08/09)




La maison cadastrée n°745 était la propriété au cadastre de 1844 de Jean-Baptiste CLAISE, d’une contenance de 3,90 ares. Elle était considérée de 7ième classe, , consistant en maisons de petits laboureurs et d’artisans, contenant 3 petites places, construites partie en pierres et partie en bois (1).
Elle figure sur la carte du comte de FERRARIS, elle est donc antérieure à 1770.

Remacle BURNAY, de Honvelez. épousa à Bovigny le 11 avril 1752 (2), Catherine JACQUET, née à Rogery le 6 février 1726, fille de Baptiste JACQUET et de Catherine N. (3).
Remacle BURNAY mourut entre le 21 septembre 1759 (4) et 1766 (5).
Son décès n’étant pas mentionné dans les registres paroissiaux de Bovigny, cela nous amène à croire qu’il mourut à l’étranger. Il a certainement été déclaré mort, faute d’avoir donné de ses nouvelles… C’est seulement en 1777 que l’on nomme un tuteur à ses enfants.

Dans sa tabelle individuelle, en 1766, Catherine veuve Remacle BURNAY déclarait posséder 5/6 d’une maison, avec écurie de bêtes à cornes et grange (6). Catherine hébergeait sous son toit ses 3 plus jeunes enfants (7).

Le 23 mars 1772, Melchior PONCIN céda un morceau de prairie d’environ 8 verges joignant à l’aisance de la maison de la veuve BURNAY et derrière tout du long au jardin de François NIZETTE aboutissant dessus au chemin avec sa part de maison, au profit de Catherine veuve de Remacle BURNAY, qui y réside, assistée de son frère Gérard JACQUET (8).
Le 23 décembre 1777, Leonard HAZÉ, de Honvelez, fut institué tuteur des orphelins de Remacle BURNAY : Remacle, Baptiste, Anne Catherine et Marguerite, enfants de Catherine JACQUET survivante (9).
Catherine JACQUET mourut à Rogery le 18 décembre 1791 (10).

La maison échut à ses enfants :

A) Remacle BURNAY, né à Rogery le l0 avril I752 (11), charron, épousa à Espeler le 26 octobre 1783, Barbe KRITTELS, née vers 1757 (12). Remacle BURNAY mourut à Rogery le 26 juillet 1795 (13). Sa veuve décéda au même lieu le 30 avril 1811 (14). Dont postérité.
B) Anne-Catherine BURNAY, née à Rogery le 23 juin 1754 (15), qui épouse à Rogery le 30 avril 1787, Jean CLAISE, né vers 1755 à Binsfeld (Wampach), domestique chez la veuve MANUEL, de Cierreux (16).
C) Baptiste BURNAY, né à Rogery le 12 avril 1756 (17).
D) Marguerite BURNAY, née à Rogery le 21 septembre 1759 (18), y décédée le 28 janvier 1810 (19).


La maison finit par être la propriété de Jean CLAISE et son épouse. Il mourut à Rogery le 4 février 1815 (20). Sa veuve décéda au même lieu le 10 septembre 1828 (21). Sa déclaration de succession fut présentée par Jean-Baptiste CLAISE. Elle comprenait une maison, grange et écurie de 300 florins (22).

Leur fils survivant, Jean-Baptiste CLAISE, né à Rogery le 21 septembre 1791 (23), épousa à Bovigny le 12 mai 1813 (24), Marie-Catherine JACQUET, née à Rogery le 8 novembre 1789, fille de Remacle JACQUET et d’Anne-Catherine JACQUET (25).
Le 13 mai 1833, Jean-Baptiste CLAISE, cultivateur à Rogery, demeurait à Heudange (Bas-Bellain) (26). Il décéda à Rogery le 6 juillet 1862 (27). Sa déclaration de succession fut présentée par ses enfants : Jean-Baptiste, Jean-Joseph, Catherine-Joseph et Marie-Barbe CLAISE, cette dernière épouse de Jean-Joseph DANTINE, cultivateur à Ville-du-Bois. Elle comprenait la ½ d’une maison et place à Rogery n°744, de 2,90 ares, une maison à Rogery n°745 de 3,90 ares (28).

A) Marie-Barbe CLAISE, née à Rogery le 3 0 novembre 1818 (29), épousa à Bovigny le 25 avril 1849, Jean-Joseph DANTINE, né à Ville-du-Bois le 10 mai 1819, fils de Pierre-Dieudonné DANTINE et de Marguerite GOMEZ (30).
B) Jean-Baptiste CLAISE, né à Rogery le 26 novembre 1820 (31), épousa à Bovigny le 4 février 1852 (32), Catherine-Joseph PAULUS, née à Rogery le 14 septembre 1827, fille de Jean-François PAULUS et d’Angélique MANUEL (33).
C) Jean-Joseph CLAISE, né à Rogery le 29 octobre 1823 (34), qui épousa à Bovigny le 6 avril 1864 (35), Marie-Barbe BEAUPAIN, née à Bovigny le 11 janvier 1831, fille de Jean-François BEAUPAIN et de Marie-Catherine RENARD (36).
D) Catherine-Joseph CLAISE, née à Rogery le 15 novembre 1827 (37), qui épouse à Bovigny le 22 novembre 1865 (38), François-Joseph BEAUPAIN, menuisier, né à Bovigny le 8 janvier 1839, fils de Jean-François BEAUPAIN et de Marie-Catherine RENARD (39).


La déclaration de succession de Marie-Catherine JACQUET, morte à Rogery le 15 mai 1871 (40), fut présentée par ses enfants : Catherine-Joseph CLAISSE, épouse de François-Joseph BEAUPAIN, cultivateurs à Bovigny, Marie-Barbe CLAISSE, épouse de Jean-Joseph DANTINE, cultivateurs à Ville-du-Bois, Jean-Joseph CLAISSE et Jean-Baptiste CLAISSE, cultivateurs à Rogery. Elle comprenait la ½ d’une maison et place à Rogery n°744, de 2,90 ares (41).

Le 2 novembre 1872, partage des successions de Jean-Baptiste CLAISSE et Marie-Catherine JACQUET, entre Jean-Baptiste CLAISSE, cultivateur à Cierreux, Jean-Joseph CLAISSE, cultivateur à Rogery, Catherine-Joseph CLAISSE, épouse de François-Joseph BEAUPAIN, cultivateur à Rogery, Marie-Barbe CLAISSE, épouse de Jean-Joseph DANTINE, cultivateur à Ville-du-Bois. Jean-Baptiste CLAISSE a eu la grange formant partie au nord de la maison n°745, avec l’aisance et le fournil en face. Jean-Joseph CLAISSE a eu la maison, place et aisance à Rogery n°744. L’épouse BEAUPAIN a eu le reste du bâtiment n°745, corps de logis, avec écurie (42).

En 1872, le bâtiment rural fut agrandi, il changea de limites avec le n°746.

Le 11 décembre 1876, Jean-Baptiste CLAISSE, propriétaire à Rogery vendit à François-Joseph BEAUPAIN, cultivateur à Rogery, une grange à Rogery, tenant à la maison de l’acquéreur et un petit bâtiment servant de boulangerie (43).


François-Joseph BEAUPAIN mourut à Rogery le 12 novembre 1896(44). Catherine-Joseph CLAISE décéda au même lieu le 27 février 1897 (45).
Enfants :
A) Jean-Baptiste BEAUPAIN, né à Rogery le 11 septembre 1868 (46), y décédé le 8 mars 1919 (47).



Souvenir mortuaire de Jean-Baptiste BEAUPAIN.

B) Florent-Joseph-Martin BEAUPAIN, né à Rogery le 29 octobre 1869 (48), épousa à Vielsalm le 16 novembre 1904, Anne-Catherine FREDRICH, née à Vielsalm le 27 mars 1868 (49).



Souvenir mortuaire de Florent-Joseph BEAUPAIN.


ORIGINE DE LA MAISON :


Georges PONCIN épousa en premières noces vers 1702 (50), Marguerite Savari, fille de Jean SAVARY et de Catherine GROSJEAN. Elle mourut avant le 6 novembre 1712, date à laquelle son veuf, alors appelé Georges « SAVARI », épousa en secondes noces à Bovigny, Anne COLLET (51).
C’est vraisemblablement par cette seconde épouse qu’il entra en possession de « mon Collet ».

Georges PONCIN est encore cité le 15 mai 1728 (52). Son épouse est dite Anne Georges PONCIN à sa mort à Rogery le 9 avril 1750 (53). Georges PONCIN mourut chez son fils à Longchamps en août 1755 (54). (frère de Martin PONCIN, de Longchamps ?)
Le bien passa à 2 fils du premier lit et à 1 du second :
A) Jean PONCIN, né à Rogery le 25 novembre 1702 (55), épousa à Bovigny le 27 octobre 1726, Elisabeth ROLF, de Musson (56).
B) Georges PONCIN, né à Rogery le 20 septembre 1708 (57), épousa à Bovigny le 19 mai 1735, Anne-Catherine GUILLAUME, de Courtil (58). Le 26 janvier 1751, Nicolas SÉPULT de Honvelez, « mambour » de Georges PONCIN de Rogery, innocent et imbécile d’esprit (59).
C) Melchior PONCIN, né à Rogery le 9 avril 1716 (60), épousa à Bovigny le 10 août 1741, Jeanne Barthélemy PAULUS, de Rogery (61).

Le 28 janvier 1751, Jean PONCIN de Longchamps céda 2 « parçons » de maison à Rogery, consistant en grange, bergerie y enclavée et une écurie des vaches obtenues par partage fait avec Nicolas SÉPULT tuteur de son frère Georges PONCIN, en faveur de ce dernier ( ?) (62).

Georges PONCIN mourut à Rogery le 17 mars 1771 (63).

Le 23 mars 1772, Melchior PONCIN céda un morceau de prairie d’environ 8 verges joignant à l’aisance de la maison de la veuve BURNAY et derrière tout du long au jardin de François NIZETTE aboutissant dessus au chemin avec sa part de maison, au profit de Catherine veuve Remacle BURNAY, qui y réside, assistée de son frère Gérard JACQUET (64).



(photographie de Georges ANTOINE)
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(1) J. TOUBON « Les communes du canton de Vielsalm en 1826 et 1843 », sixième partie, dans G.S.H.A., 1997, n°46, p.79.
(2) et (3) RP. Bovigny.
(4) date de baptême de son dernier enfant.
(5) Son épouse est dite « veuve » au dénombrement de 1766.
(6) AEA. Cadastre thérésien, tabelles individuelles.
(7) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(8) CS n°22 p.22/23.
(9) CS n°23 p.397.
(10) à (13) RP. Bovigny.
(14) EC. Bovigny.
(15) à (18) RP. Bovigny.
(19) à (21) EC. Bovigny.
(22) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(23) RP. Bovigny.
(24) EC. Bovigny.
(25) RP. Bovigny.
(26) ACP n°15, p.86.
(27) EC. Bovigny.
(28) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(29) à (40) EC. Bovigny.
(41) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(42) ACP n°129, p.33vo/35.
(43) ACP n°143, p.73vo.
(44) à (46) EC. Bovigny.
(47) Souvenir mortuaire.
(48) EC. Bovigny.
(49) RPOP. Bovigny.
(50) Année du baptême de son premier enfant.
(51) RP. Bovigny.
(52) CS n°41 p.39/39vo.
(53) à (58) RP. Bovigny.
(59) CS n°18quarto p.209.
(60) et (61) RP. Bovigny.
(62) CS n°18quarto p.238/239.
(63) RP. Bovigny.
(64) CS n°22 p.22/23.

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