dimanche 7 décembre 2008

La maison du Fondry.

Un certain « Mensior del Fondrie » est cité au dénombrement de 1561. (J’émets quelques réserves sur la lecture du prénom, d’autant plus que la maison Maurice du FONDRIE est citée au dénombrement de 1589).

Jean du FONDRIE, cité au dénombrement de 1581, puis le 12 novembre 1585 (1). Il meurt avant le dénombrement de 1589, date à laquelle apparaît la vefve Jehan du FONDRIE. Elle est encore citée au dénombrement de 1611.
Le 1er décembre 1620, les héritiers feu Jean du FONDRIER : Henry BROUNE et Vincent Jean PASQUETTE, ses gendres et leurs consorts relevèrent les successions de Jean du FONDRIER et sa femme (2).
Le 14 mai 1621, Vincent Jean PASQUETTE, assisté de son beau-frère Mathieu du FONDRIER vendit sa part de « chastesse » au profit de Jean MARQUET (3).
Le 2 mai 1623, Mathieu du FONDRIER d’ Ourt vendit sa part d’héritage à son beau-frère Vincent Jean PASQUETTE de Rogery (4).

Vincent Jean PASQUETTE est dit VINCENT de Rogery, le 24 septembre 1630 (5). Il est dit aussi Vincent du FONDRY, le 18 juin 1638 (6).
Extrait du dénombrement de 1656 : « Vincent du Fondris, at maisonnette, faict une demy charré de foing, un quart de jour de labeur, un petit morceau de sart sur l’aysance, doibt deux stiers d’aveine de rente au Seigneur et trente pattars d’argent, at un cheval boitteux, une vache à chatel de l’Eglise, est pauvre viellard caducq qui n’at femme ny enfans, doit trente florinx une fois. »
Extrait du dénombrement de 1659 : « Vincent del Fondrier, soyeur à bois à pays estrangers, ensemence par an, quart de journée de seigle, at une chartée de foin, une vasche à nourcon et doit davantaige qu’il n’at. ».


Le 14 mai 1661, Jean HEIN échangea sa part de maison feu Jean du FONDRY avec Pire Vincent du FONDRY, qui résidait en cette maison, tandis que Pire VINCENT lui céda sa part de la maison Jean HEIN, où Jean HEIN résidait (7). L’épouse de Pire VINCENT, Marie est citée le même jour (8).

Vincent du FONDRY, meurt avant le 15 mars 1672, date à laquelle, Marie, sa nièce, pour elle, sa fille et gendre relevèrent la succession de Vincent du FONDRY (9).

Le 13 novembre 1684, sont cités Marie veuve Pierre VINCENT et son gendre Jean RICHEL (10).

La fille de Pire VINCENT, Marie VINCENT, épousa Jean RICHEL, cité le 28 février 1675 (11).
Il est appelé indifféremment Jean RICHEL ou Jean VINCENT, dès 1681 (12).

La maison du FONDRY est peut-être la même que « mon Paulis ».

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(1) CS n°1 p.65vo.
(2) CS n°8 p.5.
(3) CS n°8 p.28.
(4) CS n°9 p.62.
(5) CS n°36 p.33.
(6) CS n°12 p.8vo.
(7) CS n°13 p.214vo.
(8) CS n°37 p.192.
(9) CS n°38 p.38.
(10) CS n°14 p.7vo.
(11) CS n°38 p.76/76vo.
(12) CS n°38, p.184.

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