lundi 26 janvier 2009

La maison Collignon.

(mise-à-jour 11/08/09)


Maison détruite. Située à droite de la route de Rogery à Bovigny. En 1820, on dénommait encore le pré « dessus la maison Collignon ».

Antoine COLLIGNON, mort avant le dénombrement de 1575, date à laquelle est citée la veuve Antoine COLLIGNON. Le 15 mai 1589, sont cités Maron veuve Anthoin COLLIGNON, Remacle son fils (1). Elle mourut avant le dénombrement de 1604.

Le 9 mai 1599, Michiel Jean BROUNE vendit à Remacle COLGNON son beau-frère, sa part de la maison lui provenant de son épouse en premières noces, « laquelle entre autres estant retournée es mains du seigneur pour cause des malversations de sortilèges desquelles et duquel sa première conioincte a esté attaincte, convaincue et puis suppliciée », par lui rachetée des mains du seigneur, avec un mouton de cens annuel (2).

Remacle COLLIGNON, né vers 1560, il épousa avant le 20 juillet 1600 (3), une fille de Jean de BÊCHE.

Le 17 novembre 1628, Remacle Antoine COLGNON et Tossain, son frère, relevèrent chacun 1/3 du ¼ de la maison et « chastesse » possédée par Remacle, par la mort de Jean COLGNON leur frère (4).
Le 25 novembre 1628, Remacle COLGNON releva la succession de son frère Jean COLGNON (5).
Le 1 décembre 1628, Jean BROUNE et sa sœur relevèrent la succession de Jean COLGNON (6).
Le 1 décembre 1628, Jean BROUN et sa sœur relevèrent le 1/3 du ¼ de la maison possédée par Remacle COLGNON, par la mort de Jean COLGNON (7).
Remacle COLLIGNON mourut entre le 16 avril 1631 (8) et le 2 août 1633, date à laquelle sont cités les héritiers feu Remacle COLGNON (9).
Le 17 mars 1644, Jean COLGNON et consorts relevèrent les successions de père et mère (10).

Jean Remacle COLGNON est cité le 12 novembre 1648 (11), capable de porter les armes en 1655, âgé de 50 ans soit né vers 1605, dit aussi Jean COLLIGNON, il s’était marié avant 17 juillet 1656 (12), avec une sœur de Jean Servais QUELLIN, de Cierreux.
Le 24 mai 1652, Jean COLGNON vend au profit de Jean Servais QUELLIN de Cierreux, sa part de maison à Cierreux, où Jean Servais réside (13).

Extrait du dénombrement de 1656 : « Jean Colgnon, at un troisième de maison avec ses frères, la tient entière, est fort caducque, presque à tomber, faict environ un demy jour de terre au fumier sur son bien, une demy chartée de foing, ne sarte pas pour une indisposition, at un cheval sien, deux vaches à nourisson, doibt debtes, pourquoy il at engaigé la principalle partie de son bien. »

Extrait du dénombrement de 1659 : « Jean Remacle Colgnon, pauper et faiseur de hailles de chassis, avec quoy il gaigne petitement sa vie. »

Jean COLGNON meurt entre le 21 novembre 1667 (14) et le 30 janvier 1677, date à laquelle Jean Remacle COLGNON et sa sœur relevèrent les successions de père et mère dont le 1/6 de la maison (15).

A) Françoise COLLIGNON, citée le 23 juillet 1681 (16), épousa avant le 15 mai 1691, François ALEXANDRE, de Bovigny (17).
B) Jean Remacle COLLIGNON, cité le 30 janvier 1677 (15), épousa Marie COLLET, veuve de Pier BROUNE, fille d’Antoine Henry COLLET et de Pirette N. Le 8 juin 1713, Jean COLLIGNON, est l’époux de Pétronelle BASTIN (18).


Le 30 janvier 1677, Jean Remacle COLGNON prêta le serment d’homme de fief du comté de Salm (19).


Le 15 mai 1691, François ALEXANDRE, de Bovigny et Jean COLIGNON cédèrent la maison Jean Servais QUELLIN, de Cierreux, au profit de Marie du FAIX, de Cierreux, qui leur céda en échange sa part de maison Remacle COLIGNON à Rogery (20).

Le 15 mai 1719, Françoise COLLIGNON de Rogery, veuve François ALEXANDRE de Longchamps, dite Françoise LE ZANDT ( !) « incommodée », pour les bons services qu’elle a reçus de Jean Baptiste PASQUAY et sa femme Pirette BROUNE (sa nièce), leur donna sa part de maison à Rogery. Elle donna aussi un pré pour faire dire des messes (21).
Françoise le ZANDT meurt à Rogery le 10 juillet 1721 (22).
Le 16 mai 1722, Jean PAQUAY releva la succession de Françoise ALEXANDRE (COLLIGNON) (23).

Jean COLLIGNON est encore cité le 4 septembre 1723 (24). Sa veuve, Pirette COLLIGNON mourut à Rogery le 24 octobre 1727 (25).

La fille du premier lit de Jean COLLIGNON, Pirette COLLIGNON, dite aussi Pétronelle MICHEL et encore Pirette BROUNE, avait épousé à Bovigny le 12 juillet 1714, Jean-Baptiste PAQUAY, dit Jean PAQUAY, de Halconreux (26).
Le 4 mars 1720, Jean PAQUAY prêta le serment d’homme de fief du comté de Salm (27).
Pirette COLLIGNON mourut à Rogery le 3 août 1728 (28).

Le 2 avril 1744, Jean PAQUAY, sa sœur Marguerite veuve PONCELET firent convention, le premier donna 45 écus à sa sœur, à tirer sur la généralité de ses biens, avant que tout autre héritier ne puisse hériter, mais après payement des dettes. Outre cette somme, elle devait avoir part égale aux autres héritiers. A charge, par elle de se retirer chez son frère Jean et d’entretenir sa maison comme une bonne ménagère (29).
Le 5 octobre 1755, Jean PAQUAY, se trouvant « fort caduc » fit une donation à son neveu Claude GODEFROID de Cierreux, à charge de faire célébrer 30 messes basses et son entretien (30).

Dans sa tabelle individuelle, en 1766, Jean PAQUAY déclarait posséder une maison qui est « croulée et tombée en ruines » (31). Au dénombrement de la même année, il fait partie du ménage de Remacle JACQUET (32).

Le 9 janvier 1773, Jean PAQUAY « infirme », annule sa disposition du 5 octobre 1755 en faveur de Glaude GODEFROID son neveu, parce que ni lui ni ses héritiers n’avaient fourni la subsistance au testateur. Il fit des legs pieux à la chapelle de Rogery, en faveur de Remacle et de Marie Barbe, enfants de Remacle JACQUET et Marie Pierre COLLIN de Rogery, en faveur de Marie Jeanne épouse de François MIGUET. Jean PAQUAY déclara avoir convenu avec Remacle JACQUET et Marie Pierre COLIN, « chez qui il est entré au mois de mai 1763 », qu’aussi longtemps qu’il demeurerait chez eux, il leur payerait pour chaque année : 3 Louis neufs, tant pour son logement et autres fournitures, que pour sa nourriture. Il leur donna des terres, dont la place où sa maison était située avec l’aisance de tous les cotés et avec la prairie gisante derrière la maison (33).
Jean PAQUAY mourut dans un âge très avancé, à Rogery le 9 mai 1774 (34), sans enfant survivant.

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(1) CS n°1 p.92.
(2) CS n°3 p.58.
(3) CS n°2 p.19vo/20.
(4) CS n°36 p.1.
(5) CS n°11 p.83vo.
(6) CS n°11 p.83vo.
(7) CS n°36 p.1.
(8) CS n°36 p.41/41vo.
(9) CS n°36 p.81vo.
(10) CS n°36 p.209.
(11) CS n°37 p.3.
(12) CS n°13 p.74/74vo.
(13) CS n°37 p.78.
(14) CS n°37, p.374vo.
(15) CS n°38 p.103vo.
(16) CS n°38 p.185vo.
(17) CS n°39 p.97vo.
(18) CS n°23 p.406/407.
(19) CS n°38 p.103vo.
(20) CS n°39 p.97vo.
(21) AP 336.
(22) RP. Bovigny.
(23) CS n°40 p.299vo.
(24) CS n°15 p.243/243vo.
(25) et (26) RP. Bovigny.
(27) CS n°40 p.219.
(28) RP. Bovigny.
(29) AP 147.
(30) CS n°42 p.243/244.
(31) AEA. Cadastre thérésien, tabelles individuelles.
(32) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(33) CS n°23 p.74/76 = AP 75.
(34) RP. Bovigny.

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