« Au nom du Père et du fils et du Saint Esprit ainsi soit-il.
En cas de mort après avoir murement réfléchi. J’établis pour mes héritiers universels, mon cousin J :B : Morsomme curé à Lierneux et mon filleul Jean-Joseph Morsomme curé à Heusy ; à charge par eux d’en disposer en œuvres […] après ma mort. Touts mes biens fonds seront appliqués
1° à la fondation de six anniversaires chantées.
2° le reste sera appliqué en trois parties pour les pauvres de l’endroit, pour le paiement des écoles des pauvres de l’endroit et la moitié de ma maison avec la moitié des jardins et prairies y contigues pour un instituteur.
Mes meubles qui seront trouvés à mon habitation avec mes livres sont pour mes deux parens prénommés partie égale. L’argent qui sera trouvé chez moi et pour faire dire des messes à mon intention pro defunctis ; parens et bienfaiteurs, ainsi que les six anniversaires.
Mes actions à la Banque Liégeoise, ainsi que celle à la route d’Aywaille qui montent à trois mille francs seront données aux hospices de la ville de Liège, à condition que la commission consente à admettre une personne homme ou femme de Rogery, à l’hospice dès qu’elle à l’âge de 70 ans et qu’elle est pauvre, quoique non domiciliée à Liège, si la commission n’y consent pas, on fondera des rentes pour les pauvres de Rogery avec ces trois mille francs, et de même avec les trois mille trois cents francs qui sont à rente chez Mr. Lecocq de Harre ; les quels proviennent de ma vente de meubles de St-Roch. On aura un capital de six mille trois cents Francs ; mais j’ordonne que l’on rembourse hors de cette somme la rente qui est due à Mr. Caprace de Cherin ou Sommerain, par la veuve Marie Anne Burnais dit Chapelle de Rogery, le capital est je pense de dix louis d’or. J’apprends que c’est en tout huit cents francs.
Je quitte et remets toutes les autres dettes quelconques qui peuvent m’être dues, au nom de mon Dieu, dont j’espère aussi le pardon des miennes.
Je casse et révoque tout autre disposition antérieure testamentaire. Ainsi fait à Liège le trente-un janvier Mille huit cent quarante un ; 1800 quarante-un.
(signé) Jean-Henri Morsomme, chan : hon. Direc. De l’hospice en vert-Bois.
Je veux que ma prairie située sous la maison de mon cousin J. François Paulus à Rogery soit pour lui à charge par lui de fonder là dessus cinq anniversaires. La sixième sera fondée sur une autre pièce de terre.
Peut-être que mes parens seront peu content de ce testament.
J’ai pensé que je ne pouvais pas les aider mieux autrement.
Le même (signé) J :H : Morsomme »
mardi 8 septembre 2009
Le testament de Jean-Henri Morsomme.
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