lundi 30 novembre 2009

Quelques nouvelles du village...

Communication de Marie-Jeanne :

Cher frère,



Nos mors : Lundi vers 5 heures Jean Josph Champière est venu chez nous pour voir papa et comme il était justement parti chez Monsieur Galois il dit je viendrais un autre jour et il retourne chez Joseph da Daïsi il mange une tartine et il retourne chez le croli. Comme le croli n’était pas là il mès du bois dans son poëlle et il monte audessus du jardin et il s’assis sur le gazon. Le croli revenet justement daprès ruhèche il voit dans son jardin derrière la haie une grosse masse noire il vat voir et trouve mon Jean Joseph mort enfin il respirait encor un peu.

Depuis quelque jour Clémentine notre voisine avait la protche elle commencat à se mettre au lit samedi 19 mars puis le dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi à 5 heures du matin elle était morte et elle avait les dernier sacrement. Notre Marie est allé à la laetaré à Salmchâteau avec Flore, Sophie et Julia Thines. Maman est en train de faire des galets pour son grand soldats qui est à Liège, nous avons déjà semé l’engrais. Le vélos est petter valet jeudi passé j’étais allé à Vielsalm chercher un costume, je roulais tranquillement sur le trottoir, tout à coup un troupe de femme passe près de moi une bosse comme deux poings est venu hors du caoutchouc, et tout d’une fois POUF encor pur qu’un coup de canon les femmes sautèrent en l’air en criant j’étais honteuse comme un renard, tout le monde me regardait avec des yeux vraiment comme de pots de chambre ha ha chi chi

Il y aura bientôt des nids de corbeaux

Bon jusque paque



Maman quand on parle de toi elle ne se sents plus tellement elle est contente. Ecris et reviens à Paque car elle a le temps longs et moi aussi. Enfin reviens quand tu veux



Jean Paulis



Bien cher frère,

Je profite de quelques moments que j’ai avant qu’il ne sonne la dernière fois, je suis revenue au train de 5 heures. Je t’assure que je me suis bien amusée. Nous ne te remettons pas grand-chose mais nous t’en enverrons encore un dimanche si nous voyons quelqu’un. Je termine car il sonne.

Marie

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