jeudi 14 août 2008

Le mobilier religieux.

(mise-à-jour 11/11/09)

Avec la collaboration de Georges ANTOINE.


La chapelle de Rogery avait reçu l’ancien maître-autel de l’église de Beho en 1716.

En 1730, achat d'un crucifix pour 2 escalins, 5 sols et d'1 devant d'autel pour 3 écus, 1 sol ; en 1731, achat d'un aspersoir pour 1 escalin, 5 sols et d'1 bouquet d'autel pour 1 escalin, 6 sols (2 b).

Dans les comptes rendus par Leonard MORSOMME du 6 mai 1734 jusqu’au 6 juin 1742, on peut noter l'achat d'1 chandelier pour 3 écus, 6 escalins; d'1 bénitier pour 2 écus; d'1 ciboire d'étain pour 1 écu, 5 sols; d'1 devant d'autel pour 2 écus, 6 escalins; d'un autel (?) pour 4 escalins (1).

En 1769, achat d'un pupitre (2)

Le conseil de fabrique décida, le 7 mars 1897, de racheter le mobilier de style renaissance de l’église de Ville-du-Bois, comprenant 1 grand autel et 2 plus petits et 22 bancs, pour un montant total de 600 Francs.

En séance du conseil communal de Bovigny du 7 mars 1897, messieurs MORSOMME, président, CLAISSE, trésorier, et JACOB, secrétaire, sont chargés d'examiner l'ancien mobilier de l'église de Ville-du-Bois, lequel est mis en vente. Sur rapport favorable de leur part, il est procédé à l'achat des pièces suivantes, lesquelles sont en chêne du pays, style renaissance.





  • Maître autel 150 francs.


  • Autels latéraux 100 francs.


  • Vingt-deux bancs 330 francs.


  • Table de communion 20 francs.


L'arrêté royal autorisant cette dépense est daté du 7 septembre 1897.

Des particuliers se partagèrent par voie d'achat ou autrement, le mobilier préexistant. Le tabernacle, une superbe pièce renaissance, d'un fouillé peut-être exagéré, mais admirable comme conception, fut acheté par le docteur LOMRY de Courtil qui le fit dérocher et remettre en état.

Ancienne vue du mobilier. (en 1967)






Le maître-autel.
(photographies de Georges ANTOINE)










Le maître-autel, détails.
(photographies de Georges ANTOINE)




Le maître-autel est orné d’un tableau de l’Apparition à la bienheureuse Marguerite Marie.

(photographie de Georges ANTOINE)

Le tabernacle de l’ancien maître-autel fut acheté par le docteur LOMRY, qui le fit restaurer.
Peu de temps après, le sieur LAMPERTZ de Rogery fut chargé de la réalisation d’un confessionnal.

La chaire de vérité.



Le curé de Rogery fait son sermon, dans la chaire de vérité.


L’harmonium provient de l’église de Salmchâteau (marque: ALEXANDRE de Paris : cette maison a fourni des harmoniums à la plupart des église du pays, grâce à Mr GOTALE, curé de Salm, qui prisait beaucoup la facture de cette maison).


L’ostensoir et le calice furent donnés à l’abbé J. SIMON, à l’occasion de son départ. Ils furent rendus à la paroisse lors de son décès.




St-Eloi (photographie de Georges ANTOINE)



St-Quirin, d'après les anciens comptes cette statue a été réalisée en 1726 et payée 7 écus (2b). (photographie de Georges ANTOINE)

La plupart des statues sont de facture ordinaire, en plâtre. A l’exception de quelques-unes en chêne polychromé : St-Quirin ; St-Eloi, datés du XVIIe et XVIIIe siècles.

L'église possédait aussi une statue de Ste-Catherine d'Alexandrie, datant du XVIIe siècle, en chêne, disparue.

(photographies de Georges ANTOINE)





L’église possède également une statue de Notre-Dame de Luxembourg habillée, avec l'enfant Jésus, bois polychromé, datant d'environ 1850 (mais au vu des textes ci-dessous ne serait-elle pas antérieure ?).

(photographies de Georges ANTOINE)


Dans les comptes rendus par Francois PAULUS mambour de la chapelle de Rogery depuis le 15 septembre 1771 jusqu’au 9 janvier 1773, on trouve l'achat d'un voile pour la vierge pour 3 écus et 3 sols. (3)

Le 4 avril 1780, Melchior PONCIN de Rogery, dans son testament, ordonne qu’après sa mort, l’on vende publiquement son champ fief « deant la Hée » et que l’argent obtenu soit appliqué par le mambour de la chapelle de Rogery « à l’habillement de la vierge de la dite chapelle » (4).




Le curé BARTHELEMY avait édifié un chemin de croix en 1863, il fut remplacé par l’abbé BANDE.

Vue du jubé en 1967.







Le calice du XVIIIe siècle.


Le calice du XIX e siècle.


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Sources :



O. GRANDJEAN, manuscrit.



A. SIMONET/J.-M.CAPRASSE "Inventaire archéologique de l'arrondissement de Bastogne des origines au XIXe siècle, tome V, le canton de Vielsalm", 1976.
(1) AP. 56.
(2) AP. 57.
(2 b) AP. Bovigny.(renseignement Georges ANTOINE)
(3) AP. 58.
(4) AP.263.

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