(mise-à-jour 11/08/09)
maison reconstruite.
La maison cadastrée n°762, était la propriété au cadastre de 1844, de la veuve de Jean-Henri JACOB-JONAS, d’une contenance de 3,20 ares. Elle était considérée de 5ième classe, consistant en maisons de laboureurs et de cabaretiers, comprenant 5 à 6 places plus ou moins petites, de construction solide et la plupart couvertes en rebut d’ardoises (1).
Elle figure sur la carte du comte de FERRARIS, elle est donc antérieure à 1770.
Pasqueau Jean GILLET, cité le 4 juin1585 (2), mort avant le 8 juillet 1597, date à laquelle sont cités les hoirs Pasqueau Jean GILLET (3).
La veuve est dite Laurette PASQUEAU, le 25 juin 1602 (4). Elle est dite veuve Pasqueau Jean GILLET le 2 décembre 1604 (5).
Le 14 août 1607, Laurette veuve PASQUEAU est dite sœur de Jean GILLET (6). Elle est encore citée le 4 juin 1624 (7).
Le 8 octobre 1629, Pasques Jean GILLET de Gouvy, ses frères Jean Pasques GILLET, Jacob JONAS et Marie vendent leur part de maison et chastesse de Lorette leur mère, de Barbette, leur tante, au profit de Guillaume Jean GILLET (8).
Le 10 avril 1652, sont encore cités les héritiers Lorette PASQUAY (9).
La maison de Pasqueau et son épouse Laurette resta en indivision entre leurs 3 enfants :
A) Pasqueau.
B) Jean, cité comme fils de Laurette veuve Pasqueau Jean GILLET le 21 janvier 1621 (10). Le12 mai 1629, Jean Pasqueau Jean Gillet, de Rogery, fit relief de la succession de sa femme (11).
C) Marie, épousa avant le 20 mai 1617, Jacob JONAS, cité à cette date comme gendre à feu Pasqueau Jean GILLET (12). Le 30 janvier 1631, Jacob JONAS, de Rogery est cité comme beau-fils de Laurette, veuve PASQUEAU (13).
Le 16 novembre 1618, JACOB, gendre feu PASQUEAU, de Rogery, acheta le 1/3 de la « chastesse » provenant du deuxième lit de SAVARY, de Rogery, tenant à la maison PASQUEAU (14). (Il y avait donc un lieu de parenté entre les familles PASQUEAU et SAVARY)
Pasqueau LORETTE, mourut peu avant le 22 juillet 1643, date à laquelle son frère Jean LORETTE releva sa succession (15). Il était donc mort sans postérité et probablement en célibat.
Le 11 juillet 1644, Jean JACOB et consorts firent relief des successions de père et mère (Jacob JONAS et Marie PASQUEAU) (16).
Jean LORETTE mourut entre le 26 septembre 1645 (17) et le 13 juillet 1655, date à laquelle, Jean JACOB, de Rogery, fit relief de la succession de Jean LAURETTE (son oncle), de Rogery (18). Le 16 novembre 1655, Jean GÉRARD et Marguerite, épouse d’ Henry de FAIX, de Rogery, firent relief des successions de Jean LORETTE et son épouse Marguerite (19).
La maison de Pasqueau échut à Jean JACOB, fils de Jacob JONAS et de Marie PASQUEAU. Il figure au nombre des hommes capables de porter les armes en 1655, âgé de 38 ans, soit né vers 1617. Jean JACOB et son oncle Jean LORETTE avaient épousé les filles de Pierre BECHAY et de son épouse Royne, de Gouvy avant le 30 octobre 1653 (20).
Extrait du dénombrement de 1656 : « Jean Jacob, at une vielle maison, petits héritaiges chargez de deux stiers d’aveine de rente au Seigneur et quarante pattars d’argent, faict une demy charrée de foing, un quart de jour de terre, at un cheval, une vache et une jeune beste à chatel de Stavelot, y doibt cent pattacons, voicture avec son cheval. »
Extrait du dénombrement de 1659 : « Jean Jacob, laboureur, ensemence par an, environ un quart de journée de seigle, at une chartée de foin, at un cheval à nourcon, une vasche à nourcon et doit beaucoup. »
Jean JACOB mourut entre le 12 novembre 1660 (21) et le 16 mai 1663 (22).
Le 30 octobre 1679, François Jean JACOB et cohéritiers firent relief des successions de père et mère (23). Il est cité dès le 1er septembre 1678 (24). Il est dit aussi François JACOB. Il avait épousé avant 1681 (25), Anne PIROTTE, fille de Jean PIROTTE « le vieux », de Courtil, morte entre 1696 (26) et 1719 (27).
Signature de François JACOB, échevin de Salm.
Le 1 juin 1719, contrat de mariage entre honnête jeune homme Aubinet Bartholomé PAULUS, assisté de Bartholomé PAULUS son frère, avec Anne-Marie François JACOB, assistée de François JACOB échevin, sire Jean JACOBY vicaire de Goronne, Catherine JACOBY, son époux Toussaint PIROTTE, de Lierneux, Gérard JACOBY et Henry JACOBY ses frères. Aubinet promit d’apporter en subside de mariage tous ses biens meubles et immeubles, consistant en meubles 6 rouges bêtes à cornes, 20 agneaux, la part de 3 chevaux savoir un pour lui et un chez Jean RICHEL, 20 bêtes à laine, 20 chez François CLAMENT, encore autant qui sont à 3 ans, 2 ruches à miel, le tiers du labeur Jean BIETMENT, le tiers du fumier. L’échevin JACOB assigna du consentement de ses autres enfants, sa maison, courtil, à sa fille Anne-Marie, avec les meubles qui se trouveraient dans cette maison, moyennant le payement à chacun de ses enfants de 30 écus une fois, après son décès. Le futur époux devait laisser la maîtrise à son beau-père sa vie durant dans la maison. A son décès, lui faire des funérailles honorablement, en outre entretenir Anne JACOB, innocente, sa vie durant, ils jouiraient alors de sa part de maison, advenant qu’ils ne puissent s’entendre, ils lui donneraient aussi 30 écus. Les enfants non dotés le seraient comme pouvait l’avoir été Catherine épouse de PIROTTE. Tous les enfants JACOB signèrent ce contrat. François JACOB, échevin, donna en dot la maison JACOB à Rogery (28).
François JACOB est cité comme échevin du comté de Salm dès le 15 janvier 1686 (29), jusqu'à son décès vers le 4 mars 1720, date à laquelle Aubinet Bartholomé PAULUS, de Rogery et cohéritiers firent relief de la succession de François JACOB, échevin, leur père et beau-père (30).
La propriété de la maison appartenait alors à la fille : Anne-Marie JACOB, née à Rogery le 8 avril 1692 (31), épouse en 1719 d’Aubinet Bartholomé PAULUS ; et l’usufruit à sa sœur : Anne JACOB « innocente », née à Rogery le 27 février 1684 (32).
Anne François JACOB, « innocente », mourut à Rogery le 23 avril 1735 (33).
signature d'Aubinet Bartholomé PAULUS.
Aubinet Bartholomé PAULUS, dit aussi Abinet PAULUS ou encore Aubinet BIETMENT, mourut à Rogery le 25 septembre 1760 (34). C’est lui qui laissa son prénom à la maison !
Dans leur tabelle individuelle en 1766, Henri-François GASPAR, gendre d’Anne-Marie JACOB, veuve PAULUS, déclarait posséder une maison, avec grange, écurie de cheval, écurie de vaches, un bergerie et un fournil(35).
Au dénombrement de la même année, la veuve PAULUS qui est dite « Marie-Anne » hébergeait sous son toit ses enfants : Aubin PAULUS, laboureur et voiturier et Anne-Catherine, le second époux de cette dernière : Henry-François GASPAR, berger et les enfants issus de son premier lit : Jeanne, Marie-Catherine, Marie-Joseph, Marguerite et Jean-Henry JACOB (36).
Anne-Marie JACOB, veuve d’Aubinet PAULUS mourut à Rogery le 22 mars 1771 (37).
Les biens semblent avoir été en indivision entre ses enfants :
A) Catherine PAULUS, née à Rogery le 30 septembre 1721 (38), dite Anne-Catherine Abinet PAULUS, qui épousa en premières noces à Bovigny le 2 février 1744 (39), Henri JACOB, dit aussi Henri Henri JACOB, fils de Henry Jacob JONAS et de Catherine RICAL, né à Rogery le 5 novembre 1718 (40). Il mourut à Rogery le 26 janvier 1763 (41). En secondes noces, elle épousa à Rogery le 14 mai 1766, Henri-François GASPAR, né vers 1734, d’ Aisomont, « presque » domicilié à Rogery (42).
B) Marguerite BIETMENT, née à Rogery le 18 juin 1725 (43), qui épousa le 8 mai 1758 (44), Jean-François JACQUEMIN, né à Longchamps le 15 janvier 1733, fils d’Henri JACQUEMIN et d’Anne-Catherine CENSIER (45).
C) Abinet PAULUS, né à Rogery le 6 août 1738 (46), établi à La Comté.
Le 24 octobre 1771, Jean-François JACQMIN, de Longchamps et son épouse Marguerite PAULUS, de Rogery, vendirent leurs part des successions de père et mère, à leur frère Abinet PAULUS, de La Comté (47).
Le 15 juin 1775, Henry GASPAR, de Rogery, et son épouse Catherine PAULUS, veuve en premières noces de Henry Jacob JONASSE, étaient redevables envers Aubinet PAULUS, leur frère de La Comté, de 70 écus, pour dot de mariage (48).
Le 14 novembre 1791, Abinet PAULUS, natif de Rogery, établi à La Comté, vendit ses biens à Rogery, à Jean-Henri JACOB, son neveu de Rogery (49).
Catherine PAULUS mourut à Rogery le 17 avril 1787 (50).
Le 25 août 1787, Henri GASPAR, de Rogery, veuf d'Anne Catherine Barthélemy PAULUS, fit donation de tous ses biens en faveur de Jean JACOB, de Rogery, jeune homme, fils de l'épouse du donateur, à la réserve de son coffre, des hardes et habillements de feue son épouse, contre entretien (51). Il mourut en la maison d’ Henri-François CLAMIN à Rogery le 1er septembre 1806 (52).
La maison « Abinet » fut répartie entre les enfants de Catherine PAULUS, tous issus de son premier lit :
A) Marie-Catherine JACOB, née à Rogery le 21 novembre 1744 (53), épousa à Rogery le 11 février 1766, François QUOILIN, de Provèdroux (54).
B) Marie-Joseph JACOB, née à Rogery le 6 septembre 1747 (55), épousa à Rogery le 15 février 1774 (56), Cornélis JACOB, né à Longchamps le 12 mars 1737, fils de Simon JACOB et de Catherine QUELIN (57).
C) Marguerite JACOB, née à Rogery le 20 juin 1752 (58), couturière, qui épousa à Bovigny le 18 juillet 1779 (59), Jean-Henri JACQUET, colporteur, né à Rogery le 3 mai 1751, fils de Jean-François JACQUET et de Marie MORSOMME (60).
D) Jean-Henri JACOB, né à Rogery le 25 mai 1762 (61), dit Jean-Henri JACOB-JONAS, qui épousa à Rogery le 24 juillet 1791 (62), Marie-Joseph CLAMIN, née à Rogery le 1er septembre 1771, fille d’ Henri-François CLAMIN et de Marie PAULUS (63).
Le 20 novembre 1782, Jean-François QUOILIN, de Provèdroux et son épouse Marie-Catherine JACOB, qui possédaient 1/5 des biens de père et mère, et ne pouvant s'en occuper, demandèrent à pouvoir les vendre (64).
À l’origine du cadastre le bâtiment ABINET était toujours la propriété de 2 des enfants de Catherine PAULUS :
A) Jean-Henri (1762), dont la part formera le corps de logis n°762.
B) Marguerite (1752), dont la part, formera l’écurie de 56 centiares, n°763. (la destinée de ce bien suivra juste après)
Jean-Henri JACOB mourut à Rogery le 2 décembre 1839 (65). Sa déclaration de succession fut présentée par Marie-Joseph JACOB, épouse de Jean-Baptiste ROUSSENFELD, employé des douanes à Bovigny, Marie-Catherine JACOB, épouse de François-Joseph JACOB, Anne-Catherine JACOB, épouse de Jean-Baptiste JACOB, Jean-Léonard JACOB, Henri-François JACOB et Jean-Baptiste JACOB, propriétaires à Rogery. Elle comprenait notamment la maison nommée « maison Aubinet », avec un jardin potager d’environ 10 ares, estimé à 1.500F. (66).
Le 27 janvier 1840, Marie-Joseph CLAMAIN, veuve Jean-Henri JACOB, représentée par son fils Jean-Baptiste JACOB, acheta aux héritiers MANUEL, de Cierreux, une portion de bergerie formant la grandeur de deux vernes seulement à Rogery et dont le surplus appartenait à l’acquéreur, pour 80F. (67)
Marie-Joseph CLAMAIN mourut à Rogery le 17 décembre 1850 (68).
Le 27 janvier 1851, partage des successions de Jean-Henri JACOB et Marie-Joseph CLAMAIN, entre Jean-Baptiste JACOB, Marie-Catherine JACOB, épouse de François-Joseph JACOB, cultivateurs à Bovigny, Anne-Catherine JACOB, épouse Jean-Baptiste JACOB, cultivateurs à Rogery, Jean-Léonard JACOB, Henri-François JACOB, cultivateur à Bovigny et Marie-Joseph JACOB, épouse Jean-Baptiste ROUSSENFELD, cultivateur à Bovigny. Henri-François a eu les bâtiments et corps de logis nommés « Abinet » (69).
Henri-François JACOB, né à Rogery le 8 avril 1807 (70), négociant, épousa à Bovigny le 24 janvier 1844 (71), Angélique-Rosalie MORSOMME, née à Rogery le 4 septembre 1822, fille de Jean-Léonard MORSOMME, négociant et de Marie-Barbe BENOIT (72).
Apparemment, Henri-François a du faire de mauvaises affaires, car le 24 mai 1864, adjudication publique à la requête de Julie ROUXHE, veuve de Jean-Nicolas LAPLUME, négociante à Salmchâteau, des immeubles appartenant à Henri-François JACOB, marchand-colporteur à Rogery, d’une maison, avec jardin et pré à Rogery n°760/761 et 762, joignant aux héritiers Henri JACQUET et au chemin, au profit de Julie ROUXHE, veuve LAPLUME, pour 2.006F. (73)
Le 14 mai 1866, Julie ROUXHE, veuve LAPLUME, négociante à Salmchâteau vendit à Jean-Baptiste CLAISSE, propriétaire à Rogery, une maison, avec place, pré et jardin à Rogery n°760/761/762 (74).
Jean-Baptiste CLAISE, né à Rogery le 26 novembre 1820, fils de Jean-Baptiste CLAISE et de Marie-Catherine JACQUET (75), épousa à Bovigny le 4 février 1852 (76), Catherine-Joseph PAULUS, née à Rogery le 14 septembre 1827, fille de Jean-François PAULUS et d’Angélique MANUEL (77).
Jean-Baptiste CLAISE, conseiller communal et conseiller de la Fabrique d’église de Bovigny mourut à Cierreux le 14 août 1893 (78).
Le bien passa à leurs enfants survivants :
A) Marie-Anne-Angélique CLAISE, née à Rogery le 1 novembre 1852 (79), épousa à Bovigny le 29 juin 1876, Henri-Michel SCHMITZ, né à Commanster le 11 avril 1844, fils de Jean-Servais SCHMITZ et de Marie-Elisabeth LECOP (80). Henri-Michel SCHMITZ fut élu dès sa jeunesse au conseil communal de Beho, il en devînt bourgmestre pendant près de 25 ans. On lui doit notamment la construction de plusieurs églises, écoles et presbytères, dans les cinq localités qui forment la commune (81). Ses funérailles furent célébrées le mercredi 11 janvier 1928, à Commanster, en présence d’une cinquantaine d’ecclésiastiques, dont : le vicaire général CAWET, le chanoine HANIN, directeur du grand-séminaire, l’abbé GENIN, curé de Saint Loup à Namur, le chanoine LOREAU, directeur du collège Saint Joseph à Virton, le chanoine PETIT, supérieur du séminaire à Bastogne, l’abbé HALLET, doyen de Vielsalm, l’abbé DEGEMBE, doyen de Sibret, l’abbé DELACHASLERIE, doyen d’Houffalize. Les cantons de Sibret et de Bastogne étaient largement représentés à l’enterrement. Citons en outre la présence du député Jean MERGET et du député permanent MATHURIN. Le baron de THYSEBAERT, l’avocat Franz HUBERT et une délégation du personnel représentaient « Vers l’Avenir » (82).
Michel SCHMITZ était le père du chanoine SCHMITZ, qui va suivre et de Constant SCHMITZ (1884 – 1970), bourgmestre de Beho pendant 18 ans. Il était le beau-père du conseiller provincial Alexis BURNOTTE.
Souvenir mortuaire de Marie-Anne CLAISE.
B) Jean-François CLAISE, né à Rogery le 11 août 1855 (83), épouse à Bovigny le 23 novembre 1898 (84), Anne-Catherine-Hortense JEUNEJEAN, née à Rogery le 29 juillet 1867, fille d’ Henri-Joseph JEUNEJEAN et de Catherine-Joseph JACOB (85).
L’écurie n°763 :
Henri JACQUET mourut à Rogery le 7 février 1812 (86).
Le 1er février 1816, Paul MASSET et son épouse Marie-Barbe JACQUET, cultivateurs à Rogery renoncèrent au « parçon » de la maison « Abinet » à Rogery, au profit de Marguerite JACOB, veuve de Henri JACQUET, de Rogery (87).
(Barbe JACQUET, née à Rogery le 17 mai 1780 (88), dite Marie-Barbe JACQUET, était la fille d’Henri JACQUET et de Marguerite JACOB, elle épousa à Bovigny le 28 octobre 1807 (89), Paul MASSET, né à Rogery le 3 mars 1784, fils d’ Henri-François MASSET et de Anne-Marie SCHWONTZ (90).)
Marguerite JACOB décéda à Rogery le 8 décembre 1829 (91).
L’écurie resta indivise entre ses autres enfants :
A) Marie-Thérèse JACQUET, née à Rogery le 21 avril 1786 (92).
B) Marie-Joseph JACQUET, née à Rogery le 18 juillet 1789 (93).
C) Jean-Henri JACQUET, né à Rogery le 14 avril 1792 (94), qui épousa à Bovigny le 20 août 1823 (95), Marie-Joseph MORSOMME, née à Rogery le 15 juin 1791, fille de Léonard MORSOMME et de Marie-Françoise WATHELET (96).
D) Henri-Joseph JACQUET, né à Rogery le 1er octobre 1798 (97).
Marie-Thérèse JACQUET mourut en célibat à Rogery le 31 août 1837 (98). Sa déclaration de succession fut présentée par Jean-Henri, Henri-Joseph, Marie-Joseph et Marie-Barbe JACQUET, celle-ci veuve de Paul MASSET. Elle comprenait le ¼ de bâtiment dit « le parçon Abinet » de 60F. (99).
Le 24 décembre 1840, Marie-Joseph JACQUET fit testament, elle institua pour héritier universel de ses biens son frère Henri-Joseph JACQUET (100). Elle mourut à Rogery le 9 novembre 1848 (101). Sa déclaration de succession fut présentée par son frère Henri-Joseph JACQUET, cultivateur à Rogery. Elle comprenait le ¼ d’une petite écurie et un pré à Rogery n°763/764 de 40F. (102)
Marie-Joseph MORSOMME mourut à Rogery le 10 septembre 1847 (103). La déclaration de succession de son veuf, Jean-Henri JACQUET, mort à Rogery le 26 mars 1852 (104), fut présentée par Marie-Thèrèse JACQUET, cultivatrice à Rogery, les immeubles appartennaient au défunt pour 1/3 et à son frère Henri-Joseph pour 2/3. Elle comprenait nottemment un bâtiment à Rogery : écurie et prairie de 8 ares n°763/764 de 200 F. (105).
Marie-Thérèse JACQUET, née à Rogery le 4 juillet 1829 (106), qui épousa à Bovigny le 8 juillet 1859 (107), Jean-Joseph MORSOMME, né à Rogery le 14 mai 1830, fils d’ Henri-François MORSOMME et de Marguerite THOMAS (108).
Henri-Joseph JACQUET mourut en célibat à Rogery le 16 février 1861 (109).
Le 16 mars 1875, Jean-Joseph MORSOMME et son épouse Marie-Thérèse JACQUET, cultivateurs à Rogery vendirent à François-Joseph GRANDJEAN, cultivateur à Rogery, une écurie, avec aisance, pré y joignant le tout tenant à CLAISSE, à la fabrique, à François-Joseph JACOB et au chemin de 11 ares, pour 1.000F. (110)
François-Joseph GRANDJEAN, né à Taillis, Vielsalm, le 16 août 1821, fils de Jean-Henri GRANDJEAN et de Marie-Françoise MIGUET, épousa à Bovigny le 12 juin 1847 (111), Marie-Catherine JACQUET, née à Rogery le 22 janvier 1823, fille de Jean-Paul JACQUET et d’Anne-Marie HENN (112).
(photographie de Georges ANTOINE)
_____________________________________________________________________________________
(1) J. TOUBON, « Les communes du canton de Vielsalm en 1826 et 1843 », sixième partie, dans G.S.H.A., 1997, n°46, p.79.
(2) CS n°1, p.63vo/64.
(3) CS n°2, p.69vo/70.
(4) CS n°4, p.30vo.
(5) CS n°4, p.108.
(6) CS n°4, p.207vo/208.
(7) CS n°9 p.104.
(8) CS n°11 p.137vo.
(9) CS n°13 p.11vo.
(10) CS n°8, p.11.
(11) CS n°36, p.11vo.
(12) CS n°6, p.94vo.
(13) CS n°36, p.38vo/39.
(14) CS n°7, p.49vo/50.
(15) CS n°36 p.203vo.
(16) CS n°36, p.214vo.
(17) CS n°36 p.235.
(18) CS n°37, p.108.
(19) CS n°37, p.117.
(20) C Gouvy n°1, p.70/71vo.
(21) CS n°13, p.184vo.
(22) CS n°13, p.330.
(23) CS n°38, p.162.
(24) RP. Bovigny.
(25) Avant le 12 décembre 1682, François Jean JACOB, sa femme Anne, fondent un anniversaire pour Jean PIROTTE de Courtil le jeune, leur frère et ami (AP. 142).
Le 8 mai 1681, François Jean JACOB fait relief de la succession de Jean PIROTTE, de Courtil, son beau-frère (CS n°38, p.183vo).
Le 14 mai 1681, Jean VINCENT de Rogery et Henry MASSON de Cierreux vendirent leur part de « chastesse » Jean PIROTTE de Courtil au profit de François Jean JACOB ( CS n°38 p.184).
(26) naissance du dernier enfant.
(27) Elle n’apparaît pas dans le contrat de mariage de sa fille.
(28) CS n°40 p.219vo/220vo.
(29) CS n°39, p.54.
(30) CS n°40, p.218vo/219.
(31) à (34) RP. Bovigny.
(35) AEA. Cadastre thérésien, tabelles individuelles.
(36) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(37) à (46) RP. Bovigny.
(47) CS n° 21, p.482/483.
(48) CS n°23, p.181/182.
(49) CS n°32, p.71/74.
(50) RP. Bovigny.
(51) CS n°28, p.350/352.
(52) EC. Bovigny.
(53) à (63) RP. Bovigny.
(64) CS n°25, P.451/452.
(65) EC. Bovigny.
(66) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(67) ACP n°30, p.6. J’ignore si cet achat a un lien avec la maison « Abinet »…
(68) EC. Bovigny.
(69) ACP n°57, p.39/41vo.
(70) à (72) EC. Bovigny.
(73) ACP n°104, p.27.
(74) ACP n°110, p.23vo/24.
(75) à (80) EC. Bovigny.
(81) Exrait de « l’Avenir du Luxembourg », du 11 janvier 1928.
(82) Notes familiales et extrait de « L’avenir d’Arlon », du 13 janvier 1928.
(83) à (86) EC. Bovigny.
(87) ACP n°1, p.7vo.
(88) RP. Bovigny.
(89) EC. Bovigny.
(90) RP. Bovigny.
(91) EC. Bovigny.
(92) à (94) RP. Bovigny.
(95) EC. Bovigny.
(96) et (97) RP. Bovigny.
(98) EC. Bovigny.
(99) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(100) ACP n°50, p.51vo.
(101) EC. Bovigny.
(102) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(103) et (104) EC. Bovigny.
(105) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(106) à (109) EC. Bovigny.
(110) ACP n°138, p.16.
(111) et (112) EC. Bovigny.
maison reconstruite.
La maison cadastrée n°762, était la propriété au cadastre de 1844, de la veuve de Jean-Henri JACOB-JONAS, d’une contenance de 3,20 ares. Elle était considérée de 5ième classe, consistant en maisons de laboureurs et de cabaretiers, comprenant 5 à 6 places plus ou moins petites, de construction solide et la plupart couvertes en rebut d’ardoises (1).
Elle figure sur la carte du comte de FERRARIS, elle est donc antérieure à 1770.
Pasqueau Jean GILLET, cité le 4 juin1585 (2), mort avant le 8 juillet 1597, date à laquelle sont cités les hoirs Pasqueau Jean GILLET (3).
La veuve est dite Laurette PASQUEAU, le 25 juin 1602 (4). Elle est dite veuve Pasqueau Jean GILLET le 2 décembre 1604 (5).
Le 14 août 1607, Laurette veuve PASQUEAU est dite sœur de Jean GILLET (6). Elle est encore citée le 4 juin 1624 (7).
Le 8 octobre 1629, Pasques Jean GILLET de Gouvy, ses frères Jean Pasques GILLET, Jacob JONAS et Marie vendent leur part de maison et chastesse de Lorette leur mère, de Barbette, leur tante, au profit de Guillaume Jean GILLET (8).
Le 10 avril 1652, sont encore cités les héritiers Lorette PASQUAY (9).
La maison de Pasqueau et son épouse Laurette resta en indivision entre leurs 3 enfants :
A) Pasqueau.
B) Jean, cité comme fils de Laurette veuve Pasqueau Jean GILLET le 21 janvier 1621 (10). Le12 mai 1629, Jean Pasqueau Jean Gillet, de Rogery, fit relief de la succession de sa femme (11).
C) Marie, épousa avant le 20 mai 1617, Jacob JONAS, cité à cette date comme gendre à feu Pasqueau Jean GILLET (12). Le 30 janvier 1631, Jacob JONAS, de Rogery est cité comme beau-fils de Laurette, veuve PASQUEAU (13).
Le 16 novembre 1618, JACOB, gendre feu PASQUEAU, de Rogery, acheta le 1/3 de la « chastesse » provenant du deuxième lit de SAVARY, de Rogery, tenant à la maison PASQUEAU (14). (Il y avait donc un lieu de parenté entre les familles PASQUEAU et SAVARY)
Pasqueau LORETTE, mourut peu avant le 22 juillet 1643, date à laquelle son frère Jean LORETTE releva sa succession (15). Il était donc mort sans postérité et probablement en célibat.
Le 11 juillet 1644, Jean JACOB et consorts firent relief des successions de père et mère (Jacob JONAS et Marie PASQUEAU) (16).
Jean LORETTE mourut entre le 26 septembre 1645 (17) et le 13 juillet 1655, date à laquelle, Jean JACOB, de Rogery, fit relief de la succession de Jean LAURETTE (son oncle), de Rogery (18). Le 16 novembre 1655, Jean GÉRARD et Marguerite, épouse d’ Henry de FAIX, de Rogery, firent relief des successions de Jean LORETTE et son épouse Marguerite (19).
La maison de Pasqueau échut à Jean JACOB, fils de Jacob JONAS et de Marie PASQUEAU. Il figure au nombre des hommes capables de porter les armes en 1655, âgé de 38 ans, soit né vers 1617. Jean JACOB et son oncle Jean LORETTE avaient épousé les filles de Pierre BECHAY et de son épouse Royne, de Gouvy avant le 30 octobre 1653 (20).
Extrait du dénombrement de 1656 : « Jean Jacob, at une vielle maison, petits héritaiges chargez de deux stiers d’aveine de rente au Seigneur et quarante pattars d’argent, faict une demy charrée de foing, un quart de jour de terre, at un cheval, une vache et une jeune beste à chatel de Stavelot, y doibt cent pattacons, voicture avec son cheval. »
Extrait du dénombrement de 1659 : « Jean Jacob, laboureur, ensemence par an, environ un quart de journée de seigle, at une chartée de foin, at un cheval à nourcon, une vasche à nourcon et doit beaucoup. »
Jean JACOB mourut entre le 12 novembre 1660 (21) et le 16 mai 1663 (22).
Le 30 octobre 1679, François Jean JACOB et cohéritiers firent relief des successions de père et mère (23). Il est cité dès le 1er septembre 1678 (24). Il est dit aussi François JACOB. Il avait épousé avant 1681 (25), Anne PIROTTE, fille de Jean PIROTTE « le vieux », de Courtil, morte entre 1696 (26) et 1719 (27).
Signature de François JACOB, échevin de Salm.
Le 1 juin 1719, contrat de mariage entre honnête jeune homme Aubinet Bartholomé PAULUS, assisté de Bartholomé PAULUS son frère, avec Anne-Marie François JACOB, assistée de François JACOB échevin, sire Jean JACOBY vicaire de Goronne, Catherine JACOBY, son époux Toussaint PIROTTE, de Lierneux, Gérard JACOBY et Henry JACOBY ses frères. Aubinet promit d’apporter en subside de mariage tous ses biens meubles et immeubles, consistant en meubles 6 rouges bêtes à cornes, 20 agneaux, la part de 3 chevaux savoir un pour lui et un chez Jean RICHEL, 20 bêtes à laine, 20 chez François CLAMENT, encore autant qui sont à 3 ans, 2 ruches à miel, le tiers du labeur Jean BIETMENT, le tiers du fumier. L’échevin JACOB assigna du consentement de ses autres enfants, sa maison, courtil, à sa fille Anne-Marie, avec les meubles qui se trouveraient dans cette maison, moyennant le payement à chacun de ses enfants de 30 écus une fois, après son décès. Le futur époux devait laisser la maîtrise à son beau-père sa vie durant dans la maison. A son décès, lui faire des funérailles honorablement, en outre entretenir Anne JACOB, innocente, sa vie durant, ils jouiraient alors de sa part de maison, advenant qu’ils ne puissent s’entendre, ils lui donneraient aussi 30 écus. Les enfants non dotés le seraient comme pouvait l’avoir été Catherine épouse de PIROTTE. Tous les enfants JACOB signèrent ce contrat. François JACOB, échevin, donna en dot la maison JACOB à Rogery (28).
François JACOB est cité comme échevin du comté de Salm dès le 15 janvier 1686 (29), jusqu'à son décès vers le 4 mars 1720, date à laquelle Aubinet Bartholomé PAULUS, de Rogery et cohéritiers firent relief de la succession de François JACOB, échevin, leur père et beau-père (30).
La propriété de la maison appartenait alors à la fille : Anne-Marie JACOB, née à Rogery le 8 avril 1692 (31), épouse en 1719 d’Aubinet Bartholomé PAULUS ; et l’usufruit à sa sœur : Anne JACOB « innocente », née à Rogery le 27 février 1684 (32).
Anne François JACOB, « innocente », mourut à Rogery le 23 avril 1735 (33).
signature d'Aubinet Bartholomé PAULUS.
Aubinet Bartholomé PAULUS, dit aussi Abinet PAULUS ou encore Aubinet BIETMENT, mourut à Rogery le 25 septembre 1760 (34). C’est lui qui laissa son prénom à la maison !
Dans leur tabelle individuelle en 1766, Henri-François GASPAR, gendre d’Anne-Marie JACOB, veuve PAULUS, déclarait posséder une maison, avec grange, écurie de cheval, écurie de vaches, un bergerie et un fournil(35).
Au dénombrement de la même année, la veuve PAULUS qui est dite « Marie-Anne » hébergeait sous son toit ses enfants : Aubin PAULUS, laboureur et voiturier et Anne-Catherine, le second époux de cette dernière : Henry-François GASPAR, berger et les enfants issus de son premier lit : Jeanne, Marie-Catherine, Marie-Joseph, Marguerite et Jean-Henry JACOB (36).
Anne-Marie JACOB, veuve d’Aubinet PAULUS mourut à Rogery le 22 mars 1771 (37).
Les biens semblent avoir été en indivision entre ses enfants :
A) Catherine PAULUS, née à Rogery le 30 septembre 1721 (38), dite Anne-Catherine Abinet PAULUS, qui épousa en premières noces à Bovigny le 2 février 1744 (39), Henri JACOB, dit aussi Henri Henri JACOB, fils de Henry Jacob JONAS et de Catherine RICAL, né à Rogery le 5 novembre 1718 (40). Il mourut à Rogery le 26 janvier 1763 (41). En secondes noces, elle épousa à Rogery le 14 mai 1766, Henri-François GASPAR, né vers 1734, d’ Aisomont, « presque » domicilié à Rogery (42).
B) Marguerite BIETMENT, née à Rogery le 18 juin 1725 (43), qui épousa le 8 mai 1758 (44), Jean-François JACQUEMIN, né à Longchamps le 15 janvier 1733, fils d’Henri JACQUEMIN et d’Anne-Catherine CENSIER (45).
C) Abinet PAULUS, né à Rogery le 6 août 1738 (46), établi à La Comté.
Le 24 octobre 1771, Jean-François JACQMIN, de Longchamps et son épouse Marguerite PAULUS, de Rogery, vendirent leurs part des successions de père et mère, à leur frère Abinet PAULUS, de La Comté (47).
Le 15 juin 1775, Henry GASPAR, de Rogery, et son épouse Catherine PAULUS, veuve en premières noces de Henry Jacob JONASSE, étaient redevables envers Aubinet PAULUS, leur frère de La Comté, de 70 écus, pour dot de mariage (48).
Le 14 novembre 1791, Abinet PAULUS, natif de Rogery, établi à La Comté, vendit ses biens à Rogery, à Jean-Henri JACOB, son neveu de Rogery (49).
Catherine PAULUS mourut à Rogery le 17 avril 1787 (50).
Le 25 août 1787, Henri GASPAR, de Rogery, veuf d'Anne Catherine Barthélemy PAULUS, fit donation de tous ses biens en faveur de Jean JACOB, de Rogery, jeune homme, fils de l'épouse du donateur, à la réserve de son coffre, des hardes et habillements de feue son épouse, contre entretien (51). Il mourut en la maison d’ Henri-François CLAMIN à Rogery le 1er septembre 1806 (52).
La maison « Abinet » fut répartie entre les enfants de Catherine PAULUS, tous issus de son premier lit :
A) Marie-Catherine JACOB, née à Rogery le 21 novembre 1744 (53), épousa à Rogery le 11 février 1766, François QUOILIN, de Provèdroux (54).
B) Marie-Joseph JACOB, née à Rogery le 6 septembre 1747 (55), épousa à Rogery le 15 février 1774 (56), Cornélis JACOB, né à Longchamps le 12 mars 1737, fils de Simon JACOB et de Catherine QUELIN (57).
C) Marguerite JACOB, née à Rogery le 20 juin 1752 (58), couturière, qui épousa à Bovigny le 18 juillet 1779 (59), Jean-Henri JACQUET, colporteur, né à Rogery le 3 mai 1751, fils de Jean-François JACQUET et de Marie MORSOMME (60).
D) Jean-Henri JACOB, né à Rogery le 25 mai 1762 (61), dit Jean-Henri JACOB-JONAS, qui épousa à Rogery le 24 juillet 1791 (62), Marie-Joseph CLAMIN, née à Rogery le 1er septembre 1771, fille d’ Henri-François CLAMIN et de Marie PAULUS (63).
Le 20 novembre 1782, Jean-François QUOILIN, de Provèdroux et son épouse Marie-Catherine JACOB, qui possédaient 1/5 des biens de père et mère, et ne pouvant s'en occuper, demandèrent à pouvoir les vendre (64).
À l’origine du cadastre le bâtiment ABINET était toujours la propriété de 2 des enfants de Catherine PAULUS :
A) Jean-Henri (1762), dont la part formera le corps de logis n°762.
B) Marguerite (1752), dont la part, formera l’écurie de 56 centiares, n°763. (la destinée de ce bien suivra juste après)
Jean-Henri JACOB mourut à Rogery le 2 décembre 1839 (65). Sa déclaration de succession fut présentée par Marie-Joseph JACOB, épouse de Jean-Baptiste ROUSSENFELD, employé des douanes à Bovigny, Marie-Catherine JACOB, épouse de François-Joseph JACOB, Anne-Catherine JACOB, épouse de Jean-Baptiste JACOB, Jean-Léonard JACOB, Henri-François JACOB et Jean-Baptiste JACOB, propriétaires à Rogery. Elle comprenait notamment la maison nommée « maison Aubinet », avec un jardin potager d’environ 10 ares, estimé à 1.500F. (66).
Le 27 janvier 1840, Marie-Joseph CLAMAIN, veuve Jean-Henri JACOB, représentée par son fils Jean-Baptiste JACOB, acheta aux héritiers MANUEL, de Cierreux, une portion de bergerie formant la grandeur de deux vernes seulement à Rogery et dont le surplus appartenait à l’acquéreur, pour 80F. (67)
Marie-Joseph CLAMAIN mourut à Rogery le 17 décembre 1850 (68).
Le 27 janvier 1851, partage des successions de Jean-Henri JACOB et Marie-Joseph CLAMAIN, entre Jean-Baptiste JACOB, Marie-Catherine JACOB, épouse de François-Joseph JACOB, cultivateurs à Bovigny, Anne-Catherine JACOB, épouse Jean-Baptiste JACOB, cultivateurs à Rogery, Jean-Léonard JACOB, Henri-François JACOB, cultivateur à Bovigny et Marie-Joseph JACOB, épouse Jean-Baptiste ROUSSENFELD, cultivateur à Bovigny. Henri-François a eu les bâtiments et corps de logis nommés « Abinet » (69).
Henri-François JACOB, né à Rogery le 8 avril 1807 (70), négociant, épousa à Bovigny le 24 janvier 1844 (71), Angélique-Rosalie MORSOMME, née à Rogery le 4 septembre 1822, fille de Jean-Léonard MORSOMME, négociant et de Marie-Barbe BENOIT (72).
Apparemment, Henri-François a du faire de mauvaises affaires, car le 24 mai 1864, adjudication publique à la requête de Julie ROUXHE, veuve de Jean-Nicolas LAPLUME, négociante à Salmchâteau, des immeubles appartenant à Henri-François JACOB, marchand-colporteur à Rogery, d’une maison, avec jardin et pré à Rogery n°760/761 et 762, joignant aux héritiers Henri JACQUET et au chemin, au profit de Julie ROUXHE, veuve LAPLUME, pour 2.006F. (73)
Le 14 mai 1866, Julie ROUXHE, veuve LAPLUME, négociante à Salmchâteau vendit à Jean-Baptiste CLAISSE, propriétaire à Rogery, une maison, avec place, pré et jardin à Rogery n°760/761/762 (74).
Jean-Baptiste CLAISE, né à Rogery le 26 novembre 1820, fils de Jean-Baptiste CLAISE et de Marie-Catherine JACQUET (75), épousa à Bovigny le 4 février 1852 (76), Catherine-Joseph PAULUS, née à Rogery le 14 septembre 1827, fille de Jean-François PAULUS et d’Angélique MANUEL (77).
Jean-Baptiste CLAISE, conseiller communal et conseiller de la Fabrique d’église de Bovigny mourut à Cierreux le 14 août 1893 (78).
Le bien passa à leurs enfants survivants :
A) Marie-Anne-Angélique CLAISE, née à Rogery le 1 novembre 1852 (79), épousa à Bovigny le 29 juin 1876, Henri-Michel SCHMITZ, né à Commanster le 11 avril 1844, fils de Jean-Servais SCHMITZ et de Marie-Elisabeth LECOP (80). Henri-Michel SCHMITZ fut élu dès sa jeunesse au conseil communal de Beho, il en devînt bourgmestre pendant près de 25 ans. On lui doit notamment la construction de plusieurs églises, écoles et presbytères, dans les cinq localités qui forment la commune (81). Ses funérailles furent célébrées le mercredi 11 janvier 1928, à Commanster, en présence d’une cinquantaine d’ecclésiastiques, dont : le vicaire général CAWET, le chanoine HANIN, directeur du grand-séminaire, l’abbé GENIN, curé de Saint Loup à Namur, le chanoine LOREAU, directeur du collège Saint Joseph à Virton, le chanoine PETIT, supérieur du séminaire à Bastogne, l’abbé HALLET, doyen de Vielsalm, l’abbé DEGEMBE, doyen de Sibret, l’abbé DELACHASLERIE, doyen d’Houffalize. Les cantons de Sibret et de Bastogne étaient largement représentés à l’enterrement. Citons en outre la présence du député Jean MERGET et du député permanent MATHURIN. Le baron de THYSEBAERT, l’avocat Franz HUBERT et une délégation du personnel représentaient « Vers l’Avenir » (82).
Michel SCHMITZ était le père du chanoine SCHMITZ, qui va suivre et de Constant SCHMITZ (1884 – 1970), bourgmestre de Beho pendant 18 ans. Il était le beau-père du conseiller provincial Alexis BURNOTTE.
Souvenir mortuaire de Marie-Anne CLAISE.
B) Jean-François CLAISE, né à Rogery le 11 août 1855 (83), épouse à Bovigny le 23 novembre 1898 (84), Anne-Catherine-Hortense JEUNEJEAN, née à Rogery le 29 juillet 1867, fille d’ Henri-Joseph JEUNEJEAN et de Catherine-Joseph JACOB (85).
L’écurie n°763 :
Henri JACQUET mourut à Rogery le 7 février 1812 (86).
Le 1er février 1816, Paul MASSET et son épouse Marie-Barbe JACQUET, cultivateurs à Rogery renoncèrent au « parçon » de la maison « Abinet » à Rogery, au profit de Marguerite JACOB, veuve de Henri JACQUET, de Rogery (87).
(Barbe JACQUET, née à Rogery le 17 mai 1780 (88), dite Marie-Barbe JACQUET, était la fille d’Henri JACQUET et de Marguerite JACOB, elle épousa à Bovigny le 28 octobre 1807 (89), Paul MASSET, né à Rogery le 3 mars 1784, fils d’ Henri-François MASSET et de Anne-Marie SCHWONTZ (90).)
Marguerite JACOB décéda à Rogery le 8 décembre 1829 (91).
L’écurie resta indivise entre ses autres enfants :
A) Marie-Thérèse JACQUET, née à Rogery le 21 avril 1786 (92).
B) Marie-Joseph JACQUET, née à Rogery le 18 juillet 1789 (93).
C) Jean-Henri JACQUET, né à Rogery le 14 avril 1792 (94), qui épousa à Bovigny le 20 août 1823 (95), Marie-Joseph MORSOMME, née à Rogery le 15 juin 1791, fille de Léonard MORSOMME et de Marie-Françoise WATHELET (96).
D) Henri-Joseph JACQUET, né à Rogery le 1er octobre 1798 (97).
Marie-Thérèse JACQUET mourut en célibat à Rogery le 31 août 1837 (98). Sa déclaration de succession fut présentée par Jean-Henri, Henri-Joseph, Marie-Joseph et Marie-Barbe JACQUET, celle-ci veuve de Paul MASSET. Elle comprenait le ¼ de bâtiment dit « le parçon Abinet » de 60F. (99).
Le 24 décembre 1840, Marie-Joseph JACQUET fit testament, elle institua pour héritier universel de ses biens son frère Henri-Joseph JACQUET (100). Elle mourut à Rogery le 9 novembre 1848 (101). Sa déclaration de succession fut présentée par son frère Henri-Joseph JACQUET, cultivateur à Rogery. Elle comprenait le ¼ d’une petite écurie et un pré à Rogery n°763/764 de 40F. (102)
Marie-Joseph MORSOMME mourut à Rogery le 10 septembre 1847 (103). La déclaration de succession de son veuf, Jean-Henri JACQUET, mort à Rogery le 26 mars 1852 (104), fut présentée par Marie-Thèrèse JACQUET, cultivatrice à Rogery, les immeubles appartennaient au défunt pour 1/3 et à son frère Henri-Joseph pour 2/3. Elle comprenait nottemment un bâtiment à Rogery : écurie et prairie de 8 ares n°763/764 de 200 F. (105).
Marie-Thérèse JACQUET, née à Rogery le 4 juillet 1829 (106), qui épousa à Bovigny le 8 juillet 1859 (107), Jean-Joseph MORSOMME, né à Rogery le 14 mai 1830, fils d’ Henri-François MORSOMME et de Marguerite THOMAS (108).
Henri-Joseph JACQUET mourut en célibat à Rogery le 16 février 1861 (109).
Le 16 mars 1875, Jean-Joseph MORSOMME et son épouse Marie-Thérèse JACQUET, cultivateurs à Rogery vendirent à François-Joseph GRANDJEAN, cultivateur à Rogery, une écurie, avec aisance, pré y joignant le tout tenant à CLAISSE, à la fabrique, à François-Joseph JACOB et au chemin de 11 ares, pour 1.000F. (110)
François-Joseph GRANDJEAN, né à Taillis, Vielsalm, le 16 août 1821, fils de Jean-Henri GRANDJEAN et de Marie-Françoise MIGUET, épousa à Bovigny le 12 juin 1847 (111), Marie-Catherine JACQUET, née à Rogery le 22 janvier 1823, fille de Jean-Paul JACQUET et d’Anne-Marie HENN (112).
(photographie de Georges ANTOINE)
_____________________________________________________________________________________
(1) J. TOUBON, « Les communes du canton de Vielsalm en 1826 et 1843 », sixième partie, dans G.S.H.A., 1997, n°46, p.79.
(2) CS n°1, p.63vo/64.
(3) CS n°2, p.69vo/70.
(4) CS n°4, p.30vo.
(5) CS n°4, p.108.
(6) CS n°4, p.207vo/208.
(7) CS n°9 p.104.
(8) CS n°11 p.137vo.
(9) CS n°13 p.11vo.
(10) CS n°8, p.11.
(11) CS n°36, p.11vo.
(12) CS n°6, p.94vo.
(13) CS n°36, p.38vo/39.
(14) CS n°7, p.49vo/50.
(15) CS n°36 p.203vo.
(16) CS n°36, p.214vo.
(17) CS n°36 p.235.
(18) CS n°37, p.108.
(19) CS n°37, p.117.
(20) C Gouvy n°1, p.70/71vo.
(21) CS n°13, p.184vo.
(22) CS n°13, p.330.
(23) CS n°38, p.162.
(24) RP. Bovigny.
(25) Avant le 12 décembre 1682, François Jean JACOB, sa femme Anne, fondent un anniversaire pour Jean PIROTTE de Courtil le jeune, leur frère et ami (AP. 142).
Le 8 mai 1681, François Jean JACOB fait relief de la succession de Jean PIROTTE, de Courtil, son beau-frère (CS n°38, p.183vo).
Le 14 mai 1681, Jean VINCENT de Rogery et Henry MASSON de Cierreux vendirent leur part de « chastesse » Jean PIROTTE de Courtil au profit de François Jean JACOB ( CS n°38 p.184).
(26) naissance du dernier enfant.
(27) Elle n’apparaît pas dans le contrat de mariage de sa fille.
(28) CS n°40 p.219vo/220vo.
(29) CS n°39, p.54.
(30) CS n°40, p.218vo/219.
(31) à (34) RP. Bovigny.
(35) AEA. Cadastre thérésien, tabelles individuelles.
(36) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(37) à (46) RP. Bovigny.
(47) CS n° 21, p.482/483.
(48) CS n°23, p.181/182.
(49) CS n°32, p.71/74.
(50) RP. Bovigny.
(51) CS n°28, p.350/352.
(52) EC. Bovigny.
(53) à (63) RP. Bovigny.
(64) CS n°25, P.451/452.
(65) EC. Bovigny.
(66) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(67) ACP n°30, p.6. J’ignore si cet achat a un lien avec la maison « Abinet »…
(68) EC. Bovigny.
(69) ACP n°57, p.39/41vo.
(70) à (72) EC. Bovigny.
(73) ACP n°104, p.27.
(74) ACP n°110, p.23vo/24.
(75) à (80) EC. Bovigny.
(81) Exrait de « l’Avenir du Luxembourg », du 11 janvier 1928.
(82) Notes familiales et extrait de « L’avenir d’Arlon », du 13 janvier 1928.
(83) à (86) EC. Bovigny.
(87) ACP n°1, p.7vo.
(88) RP. Bovigny.
(89) EC. Bovigny.
(90) RP. Bovigny.
(91) EC. Bovigny.
(92) à (94) RP. Bovigny.
(95) EC. Bovigny.
(96) et (97) RP. Bovigny.
(98) EC. Bovigny.
(99) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(100) ACP n°50, p.51vo.
(101) EC. Bovigny.
(102) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(103) et (104) EC. Bovigny.
(105) E. et D. Houffalize, décl. de successions.
(106) à (109) EC. Bovigny.
(110) ACP n°138, p.16.
(111) et (112) EC. Bovigny.
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