(mise-à-jour 11/08/09)
Je n’arrive pas à situer cette maison, il pourrait s’agir de « mon marèchâl », mais rien n’est moins sûr…
On sait juste que cette maison était située au-dessus de la maison GUILLAUME, qui n’est malheureusement pas située non plus…
Remacle JACQUET, cité le 12 novembre 1585 (1). Il épousa Anne N., avant le 13 juillet 1607 (2). Il mourut entre le 14 août 1631 (3) et le 2 août 1632, date à laquelle, Jean Remacle JACQUET releva les successions de père et mère (4).
Jean JACQUET, dit Jean Remacle JACQUET, le 22 janvier 1619 (5). Il est cité avec son père et sa sœur Maroye, le 2 mai 1631 (6). Il mourut entre le 2 août 1632 (7) et le 18 juin 1638, date à laquelle, on désigna Vincent du FONDRY et Aubinet PAULUS, pour « mambours » des enfants Jean JACQUET, comme étant les plus proches parents (8).
Son fils, Jean JACQUET, capable de porter les armes en 1655, âgé de 36 ans, soit né vers 1619. Il épousa Marie N., originaire de Neuville, avec qui, il vendit sa part de maison à Neuville le 7 janvier 1662, à Hubert ALEXANDRE, natif de Verviers demeurant à Neuville, son beau-frère (9).
Au dénombrement de 1656 : « Jean Jacquet, at une partie de maison, où il réside avec trois aultres mesnages, ses frères et sœurs, font ensemble une demy charrée de foing, en louent encore quelque charrées, font un quart de jour de labeur, un demy jour de sart sur l’aysance, doibvent deux stiers d’aveine de rente au Seigneur et quarante pattars d’argent, ont un cheval, deux vaches à chatel de l’église, doibvent en debtes communes environ quarante florinx, travaille de manœuvre. ».
A celui de 1659 : « Jean Jacque, manouvrier et pauper, at un vieu cheval à nourcon, une vasche à nourcon et pour les nourrir, loue le foin hors du pays et ne fait aucun labour. »
le 20 septembre 1661, Catherine, fille de feu Jean JACQUET et son époux Nicolas STELLICK, vendirent leur part de courtil potager devant la maison Jean JACQUET, tenant dessus à la « chastesse » Jean HEIN, ensemble l’aisance de la dite maison, jusqu’au derrière du poirier, à Jean JACQUET, frère et beau-frère (10).
Le 20 septembre 1661, Marie, épouse de François ISABEAU, de Longchamps vendit à Jean JACQUET, leur part de la maison où il réside (11).
Les conjoints meurent avant le 13 octobre 1676, date à laquelle, Henry Jean JACQUET et sa sœur relevèrent les successions de père et mère (12).
Henry Jean JACQUET, dit aussi Henry JACQUET, épousa en premières noces vers 1676, Pirette, fille de Jean SAVARY, de Rogery (13).
Le 25 septembre 1684, Henry JACQUÉ, pour lui et ses enfants du premier lit vendit leur part de maison Jean SAVARY au profit de Catherine veuve Jean SAVARY (14). Il épousa en secondes noces, Catherine N., citée le 18 mars 1680 (15) et peut-être en troisièmes noces, Marie N., citée le 28 février 1687 (16), à moins qu’il ne s’agisse aussi de la seconde épouse…
Le 15 mai 1692, Marie, épouse Henry COLLET, de Rogery, vendit sa part de maison Jean JACQUET, à son frère Henry JACQUET (17).
Henry JACQUET mourut entre le 13 janvier 1707 (18) et le 17 novembre 1717, date à laquelle sont cités Jean SAVARY, feu Henry JACQUET son beau-frère, Henry JACQUET le jeune (19).
Il semble que la maison échut à la fille du premier lit et à un fils du dernier :
A) Françoise JACQUET, née à Rogery le 7 septembre 1677 (20).
B) Jean-Baptiste JACQUET , né à Rogery le 28 février 1687 (21), épousa à Bovigny le 30 novembre 1715, Catherine LE CLAUTIER, de Neuville (22).
Le 26 mars 1739, Françoise JACQUET, de Rogery, résidant à Vielsalm, chez son frère Henry JACQUET, fit donation en faveur de celui-ci, se trouvant en haut-âge, « fort caduc » et infirme (23).
Baptiste JACQUET mourut à Rogery le 2 octobre 1741 (24). Le 24 octobre 1741, est taxé la mortemain de Baptiste Jacquet à 2 écus, consistant en un vieux cheval de peu de valeur (25).
Le 3 mars 1749, Françoise JACQUET, se voyant très misérable, incapable de gagner sa vie, considérant la grande ingratitude de son demi-frère Henry JACQUET, de Vielsalm, auquel elle avait inconsciemment donné son bien dans l’espérance d’être nourrie, entretenue et soulagée. Celui-ci loin de lui témoigner de la reconnaissance, l’avait chassée de sa maison avec malédiction. Se voyant ainsi abandonnée, elle se réfugia à Rogery, chez la veuve Baptiste JACQUET, son demi-frère. Elle révoqua alors sa précédente disposition. Elle donna ses biens en faveur de la veuve de Baptiste JACQUET (26).
Dans sa tabelle individuelle, en 1766, Gérard JACQUET déclarait posséder une maison, avec écurie de bêtes à cornes et grange (27). Au dénombrement de la même année, Gérard JACQUET, laboureur et charron, hébergeait sous son toit, sa mère et sa sœur Marie (28).
A) Gérard-Joseph JACQUET, né à Rogery le 16 février 1719 (29).
B) Anne-Marie JACQUET, née à Rogery le 17 septembre 1733 (30).
Catherine LE CLAUTIER mourut à Rogery le 15 janvier 1774 (31).
Le 14 février 1781, Gérard JACQUET acheta à Anne-Marie, veuve de Henri COLLIN, de Rogery, un jardin à herbes, ensemble l'assise de l'ancienne maison des GUILLAUME, gisant sous la maison Gérard JACQUET (32).
Le 20 octobre 1793, Gérard JACQUET et Marie JACQUET, sa soeur, de Rogery, firent donation de leurs biens en faveur de leurs neveux Baptiste BURNAY et son épouse Barbe JACQUET, de Rogery, sauf de ce qui fut accepté par Remacle JACQUET, contre leur entretien (33).
Marie JACQUET mourut à Rogery le 16 décembre 1797 (34).
Gérard JACQUET décéda au même lieu le 25 avril 1797 (35).
Baptiste BURNAY, né à Rogery le 12 avril 1756, dit aussi Jean-Baptiste BURNAY, menuisier, fils de Remacle BURNAY et de Catherine JACQUET (36), qui avait épousé à Rogery le 11 février 1787 (37), Marie-Barbe JACQUET, née à Rogery le 24 avril 1760, fille de Remacle JACQUET et de Marie COLLIN (38). Il mourut à Rogery le 28 décembre 1814 (39). Sa veuve décéda au même lieu le 6 avril 1815 (40).
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(1) CS1 p.65vo.
(2) CS4 p.204vo.
(3) CS36 p.48/48vo.
(4) CS36 p.66.
(5) CS7 p.60.
(6) CS36 p.43.
(7) CS36 p.66.
(8) CS12 p.8vo.
(9) CS13 p.270vo.
(10) CS13 p.239vo et p.249.
(11) CS13 p.240.
(12) CS38 p.99.
(13) Ils ont un enfant en 1677.
(14) CS39 p.31vo.
(15) Lors de la naissance de leur enfant.
(16) Lors de la naissance de leur enfant. On trouve le décès d’une Marie Jacquet à Rogery le 26 mai 1721.
(17) CS14 p.111.
(18) CS14 bis p.54vo/55vo.
(19) CS14 bis p.54vo/55vo.
(20) à (22) RP. Bovigny.
(23) CS18bis p.229/231.
(24) RP. Bovigny.
(25) AESTH : BRNO, archives sur microfilms.
(26) AP 84.
(27) AEA. Cadastre thérésien. Tabelles individuelles.
(28) AEA. Cadastre thérésien, dénombrement de 1766.
(29) à (31) RP. Bovigny.
(32) CS n°25, p.219/220.
(33) CS n° 32, p.565/566.
(34) à (38) RP. Bovigny.
(39) et (40) EC. Bovigny.
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