La dîme.

(mise-à-jour le 01/12/09)


Le 3 janvier 1589 , Jehan REGNAUD, de Regné, Regnaud son frère, Bastin fils Noié JEHAN, de Bihain et Anne, fille Françeuse, de Salm, tous frères et sœurs, Urbain leur père, vendent à Catherine, veuve de Philippe le MARECHAL, de Vielsalm, la part de leur mère Françeuse, fille du vieux prévôt de Salm, dans une dîme au dîmage de Rogery, savoir le 1/6 de la dîme.

Le 15 janvier 1629, Pasquay de Bodeux, pour lui et ses soeurs (Marguerite et Isabeau) releva le 1/16e de la dîme de Rogeru, provenant du vieux prévôt.
Le même jour, Pasquay de Bodeux, Marguerite sa soeur, Jean HUBERT, leur beau-frère, Isabeau leur soeur, vendirent leur part à Servais GUILHEAUME.

Le 25 mars 1629, Jean Bastin de BOUSIER, de Malmédy vendit à Jean Barthélemy Sergeant de LA COMTE, la moitié de la part de dîme des héritiers Henry FRAITEUR à Rogery, provenant de sa femme.

Le 4 mai 1632, Philippe Jean PHILIPPE, de Vielsalm, vendit à Jean de la COMTE sergent, sa part de la dîme de Rogery, provenant de feu son père, partageant avec les héritiers de feu Henry de FRAITEUR.

Le 17 janvier 1633 , les héritiers Jean GANGULPHE : Henry Jean GENGOULPHE, Bertrand, Jacques COLSON et Jean MASOULT, relèvent leur part de la dîme de Rogery, par succession de père et mère.

Le 17 mars 1635 , Counet de La Comté, assisté de ses 3 enfants : Balduin (26 ans), Guillaume (24 ans et demi) et Marguerite (23 ans), vend à Jean BARTHELEMI Sergeant, 6 parts les 4 de la dîme de Rogery appelée « la disme le vieu prévost ».

Le 5 avril 1635, Bertrand Servais GUILLAUME, Christoph, Servais et la veuve Servais de la COMTE et Guillaume, enfants et héritiers de Servais GUILLAUME, relevèrent leur part de dîme de Rogery.

Le 15 décembre 1636, Jean del COMTE releva l'achat qu'il avait fait à Counet de La Comté, soit 1/16e de la dîme de Rogery de 3 stiers de seigle et autant d'avoine.

Le 16 juin 1649 , Giette, veuve Bertrand Servais GUILLAUME, de Bas-château, Christophe HANS, son mambour, pour ses enfants : Margritte et Anne, vend à Jean de La COMTE, leur part de la dîme de Rogery, provenant de Bertrand Servais GUILLAUME et la part qu’ils peuvent avoir par Jean SERVAIS leur oncle.

Le 23 juillet 1649 , Hans, du Bas-château, vend à Guillaume du BOIS, sa part dans la dîme de Rogery, avec sa part de succession future de sa belle-mère Asquinne, de La Comté.

Le 23 juillet 1649 , Hans CHRISTOPHE reconnaît avoir cédé à Guillaume du BOIS sa gagère dans la dîme de Rogery, provenant de Maroye veuve de Servais de BODEUX (8 juillet 1618)

Le 23 juillet 1649 , Piro BERTRAND et Christophe HANS, de Salm vendent la part de Servais GUILLAUME, résidant à Noirebries, frère et cousin des premiers dans la dîme de Rogery, à Guillaume du BOIS.

Le 16 novembre 1650 , Guillaume Du BOIS fait relief de 2 parts de dime de Rogery, l’une acquise de Christophe SERVAIS, l’autre de Servais son frère.

Le 16 novembre 1650 , Jean de la COMTE fait relief de l’achat fait de Guillaume SERVAIS et de Giet consistant en certaine part de disme de Rogery, également d’un échange avec Christophe SERVAIS et d’un autre de Piet de Salm.

Le 14 janvier 1653 , Giette GRUSAY de Rencheux, a obtenu relief pour elle ainsi que pour ses sœurs Anne et Marie, d’une part de la dîme de Rogery.

Le 22 mars 1679 , patrimoine pour Elisabeth, fille de Balthazar de la COMTE, résidant à Arbrefontaine et de Marguerite Pierre le MARESCHAL, investie au grand beguinage de Malines. Il lui assigne ses 3 parts de dîme de Rogery, Cierreux et Simpas, appellée vulgairement la disme du vieu prévost de Salm, provenant de son père.


Henri RUTH, personnat de Salm et curé de Bovigny renseigna le prieuré de Houffalize sur les dîmes que le monastère percevaient dans la paroisse de Saint-Martin. Il signale qu’ « une disme à Rogeré dit la grosse disme se partite en trois parties ; ledit sr curé en tirte un tierce et dans chascun des deux aultres tierces se leuve la septiesme gerbe pour votre monastère ».

Cette dîme prélevée par le prieuré de Houffalize s’appelait la « Cesse ». Elle était prélevée dans le 1/3 appartenant au seigneur et dans le 1/3 appartenant aux héritiers de Jean de la COMTE.




Le 5 juillet 1706 , Martin PIROMBOEUF, Michel GROLLE et son épouse Anne-Marie vendent à Bernard OTTE, ses frères Georges et Joseph, leur part de dîme à Rogery.

Le 30 juillet 1720 , Piette BARTHOLOME de Salmchâteau relève au nom de sa mère, le sixième de la dîme de Rogery dite « dîme du prévôt » à Rogery, dont ils ont été reconnus héritiers et retiré depuis peu par dégagement de Henry BASTIN et Jean Antoine RENARD du Sart.

Le 12 novembre 1734 , Anne BARTHOLOMŸ veuve de Willem HEBANT de Salmchâteau, Willem HEBANT, Joannes HEBANT ses fils, Jean PHILIPPAR assisté de son épouse Marguerite HEBANT, Henrÿ Bartholomÿ assisté de son épouse Marie HEBANT, vendent à la Fabrique Notre-Dame de Bovigny représentée par son mambour : Léonard GOTAL, de Bovigny ; leur part de la « dixme du finage de Rogerÿ », pour 21 écus.

Le 10 juillet 1738 , Joannes LAPLUME de Salmchâteau vend à la fabrique Notre-Dame de Bovigny (représentée par Gengoux ENGLEBERT curé de Bovigny et par Léonard GOTAL mambour), 3 parts des « dixmes du village de Rogery ».
La première part provenant de sa mère, la seconde part provenant de Gengoux Piette BARTHELEMY de Salmchâteau ses oncles ; la troisième de Catherine, épouse de Jean ENGLEBERT de Vielsalm. La vente est consentie pour 32 écus.

Le 30 mai 1739 , Joannes LAPLUME de Salmchâteau, pour lui et son frère Pierre LAPLUME du même lieu, vend à la fabrique Notre-Dame de Bovigny (représentée par léonard GOTAL), leur part de dîme de Rogery, leur appartenant en vertu du testament d’Elisabeth BARTHOLOMY, veuve de Willem CLOSE de Bèche, leur tante, pour prix de 10 écus et demi.

Le 8 octobre 1739 , Jean ALARD, bourgeois marchand de Malmedy vend à l’église de Bovigny, sa quote-part de la dîme de Rogery, qu’il avait acquise de Henry Bastin NISETTE, de Sart-Sainte-Walburge, pour 210 écus et 1 ducat.


Dans le registre aux copies de la paroisse de Bovigny, on trouve une « pratique des dimes » , j’extrais ce passage concernant Rogery :

« Dans la dime à Rogery ditte la dime du Sar, l’église tire premièrement la moitié de toute cette disme qu’elle at acquise de Jean Alard de Malmendÿ ; et l’autre des moitiés se partage en trois, dont un de ces troisièmes vient encor à l’église qui l’at acquise des Piettes de Salmes et consors, un autre troisième appartient aux Ottes de Vielsalme, et l’autre troisième vat à Joubiéval hors de cluy-cy l’église tire encor un dixhuitième par acquise du même Jean Alard de Malmendÿ ».

En 1766, François RENARD domicilié au village de Joubiéval possédait au vilage de Rogery annuellement deux stiers de seigle et six stiers d'avoine.