« forni clâmîn ».

(mise-àjour le 11/03/09)




Cette maison cadastrée n°976, a été construite à partir du fournil de « mon clâmîn ».

Ce fournil figurait dans la succession de Jean-Henri JACOB-JONAS décédé à Rogery le 2 décembre 1839 (1), et dans celle de son épouse, Marie-Joseph CLAMIN, morte au même lieu le 17 décembre 1850 (2). Le 27 janvier 1851, partage des successions de Jean-Henri JACOB et Marie-Joseph CLAMIN, entre Jean-Baptiste JACOB, Marie-Catherine JACOB, épouse de François-Joseph JACOB, cultivateurs à Bovigny, Anne-Catherine JACOB, épouse Jean-Baptiste JACOB, cultivateurs à Rogery, Jean-Léonard JACOB, Henri-François JACOB, cultivateur à Bovigny et Marie-Joseph JACOB, épouse Jean-Baptiste ROUSSENFELD, cultivateur à Bovigny. Jean-Léonard aura le fournil du coté de l’ancienne maison Clamain, il donnera 500F. à sa sœur Anne-Catherine (3).

Jean-Léonard JACOB était né à Rogery le 25 avril 1804 (4).

Le 4 mars 1864, Jean-Léonard JACOB, marchand-propriétaire à Rogery, vendit à Grégoire-Joseph DENIS, notaire à Vielsalm, un petit bâtiment à Rogery, nommé « le fournil Clamin », rang de porcs, jardin potager et verger, y attenant, tenant du levant au chemin, midi à Jean-François RUTH, couchant et nord à Jean-Baptiste JACOB, pour 1000F. (5).

Le notaire revendit le bien le 12 novembre 1867, à Jean-François RUTH, cultivateur à Rogery achète, pour 750F. (6).


Jean-François RUTH, né à Rogery le 30 juin 1798, fils François RUTH et de Marguerite SPOUGNE (7), avait épousé à Bovigny le 14 septembre 1821 (8), Marie-Thérèse JACOB, née à Rogery le 8 avril 1793, fille de Henri-François JACOB et de Catherine BURNAY (9).
Jean-François RUTH mourut à Rogery le 25 janvier 1876 (10). Sa déclaration de succession est présentée par François-Joseph RUTH, Marie-Jeanne RUTH, épouse de Jean-Baptiste GRANDJEAN, de Courtil, Anne-Marguerite RUTH, épouse de François-Joseph JACOB, Marie-Catherine RUTH, veuve de Jean-Baptiste JACOB et Henri-François RUTH. Elle comprend une écurie et place n°975 (11).
Le 5 mai 1876, Marie-Jeanne RUTH, épouse de Jean-Baptiste GRANDJEAN, cultivateurs à Courtil, François-Joseph RUTH, cultivateur à Rogery, Anne-Marguerite RUTH, épouse de François-Joseph JACOB, cultivateurs à Rogery, Marie-Catherine RUTH, veuve de Jean-Baptiste JACOB, cultivatrice à Rogery, Henri-François Ruth, cultivateur à Courtil vendent au profit de Marie-Thérèse RUTH, veuve MIGUET à Rogery, le fournil « Clamin » à Rogery, tenant du couchant et du nord à Jean-Baptiste JACOB, midi et levant à Henri-François RUTH, pour 840F. (12).

Anne-Marie RUTH, née à Rogery le 1er octobre1819, dite Anne-Marie-Thérèse, fille de Servais RUTH et de Marie-Catherine BENOIT (13), avait épousé à Bovigny le 23 décembre 1844 (14), François-Joseph MIGUET, né à Rogery le 1er juin 1800, fils de Henri-François MIGUET et de Marie-Catherine PIGNON (15), négociant, colporteur, mort à Rogery le 5 août 1859 (16). Marie-Thérèse RUTH mourut à Rogery le 23 juin 1879 (17).
Le fournil « Clamin » passa à sa fille, Marie-Angélique MIGUET, née à Rogery le 17 mars 1846 (18), qui épousa Henri-Joseph COLLIN, de Ferrière Elle mourut à Rogery le 8 avril 1887 (19).
Le 19 avril 1890, vente publique à la requête de Henri-Joseph COLLIN, journalier à Seraing, pour ses enfants : Marie-Thérèse-Clémence, Modeste-Joseph et Marie-Amélie-Lydie COLLIN, issus de Marie MIGUET. Le subrogé-tuteur est leur oncle, Paul-Joseph MIGUET, préposé sous-brigadier des douanes à Gouy, d’une maison n°975/976, adjugé 725F. au profit d’Amélie, Célestine et Marie LEPORC (20).

Marie-Célestine LEPORC, était née à Rogery le 3 mars 1851 (21); Marie-Amélie LEPORC, née à Rogery le 25 juin 1857 (22); et Marie LEPORC, née à Rogery le 14 août 1859 (23); filles de Valentin-Joseph LEPORC et de Marie-Anne MILLET.
Le 1er janvier 1894, Célestine LEPORC, de Rogery et Marie LEPORC, épouse Emile GOTALE, employé au chemin de fer à Coo, vendent au profit de leur sœur Amélie LEPORC, épouse Henri LAMPERTZ, menuisier à Rogery, la maison n°975/976, pour 600F. (24).

Marie-Amélie LEPORC, épouse à Bovigny le 28 décembre 1893, Hartard LAMPERTZ, charpentier, né à Reuland le 22 octobre 1866, fils de Jean-Michel LAMPERTZ et de Anne-Marguerite HOFFMAN (25).

En 1902, Ferdinand SCHMITZ et son épouse Catherine BORGUET sont propriétaires de la maison n°976, de 3,40 ares.

Ferdinand SCHMITZ, né à Petit-Thier le 23 mai 1866, cultivateur, fils de François SCHMITZ et d’Elisabeth LANG, épousa à Spa le 26 octobre 1889, Catherine-Joseph BORGUET, née à Rogery le 8 février 1864, fille de Jean-François BORGUET et d’Angélique JACQUET. Catherine BORGUET mourut le 10 juillet 1936.



Souvenir mortuaire de Catherine BORGUET.

Ferdinand SCHMITZ décéda à Rogery le 24 janvier 1946.

La maison fut habitée par des GATHELIER, par Josée MARON.

(photographie de Georges ANTOINE)

à gauche "forni Clâmîn", à côté maison récente à l'emplacement de "mon t'chârles" et au-dessus "mon Paulus".


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(1) et (2) EC. Bovigny.
(3) ACP n°57, p.39/41vo.
(4) EC. Bovigny.
(5) AF.
(6) ACP n°114, p.53/53vo.
(7) RP. Bovigny.
(8) EC. Bovigny.
(9) RP. Bovigny.
(10) EC. Bovigny.
(11) E. et D. Houfalize, décl. de successions.
(12) ACP n°142, p.17vo.
(13) à (19) EC. Bovigny.
(20) Notariat Jacques (1890).
(21) à (23) EC. Bovigny.
(24) Notariat Jacques (1894) acte n°3414.
(25) EC. Bovigny.